Primal Scream
Barcelone - Espagne [Primavera Sound Festival - Scène Primavera] - samedi 01 juin 2019 |
En 2008, j'avais 20 ans, j'étais dingue de rock indé et après un adolescence à m'ennuyer sur la Côte d'Azur, je découvrais enfin l'excitation d'une grande ville avec sa vie culturelle et ses concerts à la faveur d'un stage à Barcelone. Parmi mes grands souvenirs, un performance énorme de Primal Scream (chroniquée sur le site, désolé pour l'autopromo).
Plus de 10 ans après, j'ai depuis vécu à Londres, Dublin et désormais Paris, j'ai passé énormément de temps à Berlin, j'en ai marre de la grande ville et je ne rêve que de rentrer sur la Côte d'Azur, en revanche mon amour pour le Rock indé n'a pas changé! En particulier pour Primal Scream qui est depuis devenu un de mes groupes préférés et que je ne rate jamais en concert.
Quelle ne fut pas donc pas ma joie de les découvrir programmés à cette édition de Primavera Sound, mon festival de prédilection. Petite déception en revanche, ils sont programmés sur une petite scène, avec seulement un set de 70 minutes. Conséquence de la volonté de renouvellement de Primavera Sound? Dommage, je les aurais bien imaginé 2 heures sur une des grandes scènes. Mais j'arrête de faire la fine bouche, comme d'habitude ce concert a été énorme.
On est le troisième jour de festival, minuit et demi les organismes sont déjà fatigués. La plus jeune moitié des festivaliers est à une extrémité du festival pour le combo ‘urbain' Rosalía - Solange - J Balvin. Les vieux loups de mer, moi compris, sont restés autour des petites scènes de l'entrée pour Neneh Cherry et Jarvis Cocker. Une fois leur sets terminés, tout le monde se rue sur la scène où Primal Scream va débouler, du coup on se retrouve avec un public bien nombreux et motivé pour finir en beauté.
Bobby Gillespie débarque sur scène avec sa démarche d'adolescent nonchalant, un costume rose fushia du plus bel effet et son accent écossais incompréhensible ("Are you ready for some goddam rock'n'roll?"). Andrew Innes entame le riff gras de Movin'on up et c'est parti pour une orgie rock'n'roll, bruyante, noisy et parfaitement jouissive. Le groupe est en tournée pour promouvoir un best-of donc forcément tous les tubes y passent. L'occasion pour mes amis qui ne connaissent pas complètement le groupe de découvrir la diversité de leur discographie.
Le set démarre de façon pop avec Movin'on Up, Can't Go back et surtout Jailbird qui me régale avec son riff tranchant. Puis, Miss Lucifer retentit et vient bousculer tout ce petit monde avec son rythme et ses percussions explosives. Parfaite introduction à un milieu de set concentré sur XTRMNTR et Vanishing Point...Comprendre : beats électro claustrophobes (Kowalski), basses dantesques (Kill all hippies, 100% or nothing) et guitares ultra-noisy (Accelerator), un bel enchaînement de titres sombres et agressifs. Mélangez le tout, et vous obtenez 8 minutes de délire sur Swastika Eyes, comme d'habitude un des sommets du concert. Seule once de répit, le stupéfiant hymne aux stupéfiants Higher than the sun, ses paroles exaltées et son atmosphère hallucinée qui calment le jeu. Le light-show vient rehausser le tout avec ses visuels anarchistes et anti-capitalistes un peu confus mais qui correspondent bien à l'univers foutraque du groupe.
Virage à 180 degrés, le groupe enchaîne sur le groove festif de Loaded et resort ses guitares pour une conclusion Country Girl / Rocks laissant la part belle aux riffs bien gras et aux refrains entraînants que le public chauffé à blanc, dont votre humble serviteur, entonne évidemment en choeur. "Get your rocks off, get your rocks off, honey, Shake them, now-now, get them off downtown!!"
1h20, fin du set, je finis transpirant et j'ai donné tout ce qu'il me restait d'énergie. Ca tombe bien, la suite s'annonce plus calme avec Stereolab et Roisin Murphy. Quoiqu'il en soit, j'ai évidemment adoré ce concert, 0% surprise mais 100% plaisir et je me dis que je les verrais bien une huitième fois s'ils passent par Paris cette année.
Primal Scream ont mine de rien atteint une belle longévité, plus de 30 ans de carrière déjà, au cours de laquelle ils ont expérimenté avec leur son mais toujours su garder la notion de fun. Avec leur guitares typiques de Creation Records et leur electro made in Manchester, leur discographie balaye tous les styles que j'aime et ils font partie des derniers représentants de l'esprit des 90s. Phrase de vieux co*, mais des rock stars comme ça on en fait plus!
Plus de 10 ans après, j'ai depuis vécu à Londres, Dublin et désormais Paris, j'ai passé énormément de temps à Berlin, j'en ai marre de la grande ville et je ne rêve que de rentrer sur la Côte d'Azur, en revanche mon amour pour le Rock indé n'a pas changé! En particulier pour Primal Scream qui est depuis devenu un de mes groupes préférés et que je ne rate jamais en concert.
Quelle ne fut pas donc pas ma joie de les découvrir programmés à cette édition de Primavera Sound, mon festival de prédilection. Petite déception en revanche, ils sont programmés sur une petite scène, avec seulement un set de 70 minutes. Conséquence de la volonté de renouvellement de Primavera Sound? Dommage, je les aurais bien imaginé 2 heures sur une des grandes scènes. Mais j'arrête de faire la fine bouche, comme d'habitude ce concert a été énorme.
On est le troisième jour de festival, minuit et demi les organismes sont déjà fatigués. La plus jeune moitié des festivaliers est à une extrémité du festival pour le combo ‘urbain' Rosalía - Solange - J Balvin. Les vieux loups de mer, moi compris, sont restés autour des petites scènes de l'entrée pour Neneh Cherry et Jarvis Cocker. Une fois leur sets terminés, tout le monde se rue sur la scène où Primal Scream va débouler, du coup on se retrouve avec un public bien nombreux et motivé pour finir en beauté.
Bobby Gillespie débarque sur scène avec sa démarche d'adolescent nonchalant, un costume rose fushia du plus bel effet et son accent écossais incompréhensible ("Are you ready for some goddam rock'n'roll?"). Andrew Innes entame le riff gras de Movin'on up et c'est parti pour une orgie rock'n'roll, bruyante, noisy et parfaitement jouissive. Le groupe est en tournée pour promouvoir un best-of donc forcément tous les tubes y passent. L'occasion pour mes amis qui ne connaissent pas complètement le groupe de découvrir la diversité de leur discographie.
Le set démarre de façon pop avec Movin'on Up, Can't Go back et surtout Jailbird qui me régale avec son riff tranchant. Puis, Miss Lucifer retentit et vient bousculer tout ce petit monde avec son rythme et ses percussions explosives. Parfaite introduction à un milieu de set concentré sur XTRMNTR et Vanishing Point...Comprendre : beats électro claustrophobes (Kowalski), basses dantesques (Kill all hippies, 100% or nothing) et guitares ultra-noisy (Accelerator), un bel enchaînement de titres sombres et agressifs. Mélangez le tout, et vous obtenez 8 minutes de délire sur Swastika Eyes, comme d'habitude un des sommets du concert. Seule once de répit, le stupéfiant hymne aux stupéfiants Higher than the sun, ses paroles exaltées et son atmosphère hallucinée qui calment le jeu. Le light-show vient rehausser le tout avec ses visuels anarchistes et anti-capitalistes un peu confus mais qui correspondent bien à l'univers foutraque du groupe.
Virage à 180 degrés, le groupe enchaîne sur le groove festif de Loaded et resort ses guitares pour une conclusion Country Girl / Rocks laissant la part belle aux riffs bien gras et aux refrains entraînants que le public chauffé à blanc, dont votre humble serviteur, entonne évidemment en choeur. "Get your rocks off, get your rocks off, honey, Shake them, now-now, get them off downtown!!"
1h20, fin du set, je finis transpirant et j'ai donné tout ce qu'il me restait d'énergie. Ca tombe bien, la suite s'annonce plus calme avec Stereolab et Roisin Murphy. Quoiqu'il en soit, j'ai évidemment adoré ce concert, 0% surprise mais 100% plaisir et je me dis que je les verrais bien une huitième fois s'ils passent par Paris cette année.
Primal Scream ont mine de rien atteint une belle longévité, plus de 30 ans de carrière déjà, au cours de laquelle ils ont expérimenté avec leur son mais toujours su garder la notion de fun. Avec leur guitares typiques de Creation Records et leur electro made in Manchester, leur discographie balaye tous les styles que j'aime et ils font partie des derniers représentants de l'esprit des 90s. Phrase de vieux co*, mais des rock stars comme ça on en fait plus!
Parfait 17/20 | par Vamos |
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