Primal Scream
Riot City Blues |
Label :
Columbia |
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Quand on parle d'icônes rock en Grande Bretagne, on oublie souvent d'évoquer les Ecossais de Primal Scream, peut-être est-ce le fait de leurs incursions (parfois foireuses) dans l'electro-rock-bourrin, et dans leur incurable conduite à toujours les retrouver là où on ne les attend pas. Ou plutôt, dans le cas de ce Riot City Blues, là où on ne les attendait plus. Car la bande à Gillepsie a resorti des placards des guitares poussiereuses et tranchantes comme le verre pilé, et surtout bien plus généreuses que les fadasses récentes productions rock outre-manche.
Comment ces p'tits vieux se sont débrouillés pour pondre ce qui sera sûrement l'un des grands albums de cette année rock'n'roll. Très simple, un farouche retour aux sources, blindé de riffs dévastateurs et de batteries qui explosent quand bon leur semble. C'est le single "Country Girl" qui est chargé de demarrer les hostilités, caustique, énervé, drôle, plus qu'une mise en bouche, on entre la tête la première dans le vif du sujet. "Nitty Gritty" et "Suicide Sally & Johnny Guitar" sont de la même veine, quelques décénnies de retard, mais aujourd'hui plus aucune vieille légende ne saurait faire aussi bien. Vieux rock garage qui tâche, avec ce je-ne-sais-quoi d'élégance qui emballe le tout et le fait rentrer dans nos oreilles comme un supo salvateur.
Mais ces énergumènes-là n'ont pas tout oublié de leur passé narcotico-psychédélique, "Little Death" est là pour le prouver, sombre, hanté, comme un frêle navire voguant sur une rivière d'absynthe un soir de déprime. La suite ne fait que confirmer le talent retrouvé sur les trois premières pistes, des mélodies à se noyer juste pour renaître ensuite, des riffs à décrasser les conduits auditifs pendant plusieurs mois, et le surpuissant "Dolls" perché au milieu de tout ça, pour se dire qu'au fond, le rock ne mourra jamais.
Ne passez pas à côté, c'est tout, ou vous manquerez l'une des plus belle page ignorée à moitié du rock. Cet album est une bombe, rien d'autre.
Comment ces p'tits vieux se sont débrouillés pour pondre ce qui sera sûrement l'un des grands albums de cette année rock'n'roll. Très simple, un farouche retour aux sources, blindé de riffs dévastateurs et de batteries qui explosent quand bon leur semble. C'est le single "Country Girl" qui est chargé de demarrer les hostilités, caustique, énervé, drôle, plus qu'une mise en bouche, on entre la tête la première dans le vif du sujet. "Nitty Gritty" et "Suicide Sally & Johnny Guitar" sont de la même veine, quelques décénnies de retard, mais aujourd'hui plus aucune vieille légende ne saurait faire aussi bien. Vieux rock garage qui tâche, avec ce je-ne-sais-quoi d'élégance qui emballe le tout et le fait rentrer dans nos oreilles comme un supo salvateur.
Mais ces énergumènes-là n'ont pas tout oublié de leur passé narcotico-psychédélique, "Little Death" est là pour le prouver, sombre, hanté, comme un frêle navire voguant sur une rivière d'absynthe un soir de déprime. La suite ne fait que confirmer le talent retrouvé sur les trois premières pistes, des mélodies à se noyer juste pour renaître ensuite, des riffs à décrasser les conduits auditifs pendant plusieurs mois, et le surpuissant "Dolls" perché au milieu de tout ça, pour se dire qu'au fond, le rock ne mourra jamais.
Ne passez pas à côté, c'est tout, ou vous manquerez l'une des plus belle page ignorée à moitié du rock. Cet album est une bombe, rien d'autre.
Parfait 17/20 | par Madd |
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