Primal Scream
Chaosmosis |
Label :
First International / Ignition |
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Un nouvel album des écossais, c'est toujours quelque chose. On ne sait pas trop sur quoi on va tomber, le groupe changeant de genre presque aussi subitement que les frères/soeurs Wachowski. On garde en mémoire More Light le dernier album datant d'il y a déjà trois ans, trop inégal pour être honnête, malgré quelques excellents titres, mais surtout un deuxième disque assez dispensable.
Dès "Trippin' On Your Love", on replonge avec plaisir dans ce bon vieux Madchester, ça sent les Happy Mondays & Screamadelica, on est bien. Arrive le second titre, et là on se demande si l'album va ressembler à cet enchainement, une compile de genre, de style, avec ce "(Feel Like) A Demon Again" qui aurait eu sa place sur le Music Complete de New Order sorti l'an dernier. Après tout, une compilation d'inédits, aussi disparates soient ils, on prend toujours, surtout quand c'est Primal Scream.
On pourrait presque se dire qu'on tient là un album bilan, effleurant chaque période du groupe, les meilleures comme les mauvaises. Un titre comme "100% Or Nothing" sent le tube fm formaté, presque en pilotage automatique, comme New Order (encore eux) savaient les faire au milieu des années 2000. Plus on avance dans ce Chaosmosis, plus on déchante. Arrive le premier titre mis en avant, le duo avec Sky (quelle étrange idée, comme Sophie Marceau attaquait le Top 50 avec François Valéry... Oh Wait) qu'on zappera presque pour atteindre "When The Blackout Meets The Fallout" & la période XTRMNTR, titre presque industriel, un bel exemple de ce que le groupe sait faire, et ils le font vraiment bien. Tout est là, l'urgence saturée, la voix de Bobby, il ne manque que quelques minutes en plus pour que le titre soit vraiment addictif, Même pas deux minutes, c'est bien peu comparé aux sept minutes de "Swastika Eyes" par exemple.
Bon, il reste deux titres pour redresser la barre, on a toujours envie d'y croire malgré tout. Et on fait bien d'y croire à la qualité de ce Chaosmosis, la fin de de l'album relève un peu le niveau, même si l'impression d'un ersatz de New Order subsiste toujours, ce qui n'est pas non plus des plus dérangeant pour peu qu'on apprécie ces Mancuniens. Mais quand même, quand on se dit qu'avoir Barney à la place de Bobby sur la moitié des titres ne changerait pas grand chose, c'est qu'on a quand même affaire à un sérieux souci d'identité. Ou alors c'est juste que j'ai trop écouté New Order pour en voir des références partout, mais c'est un autre problème.
Mitigé ? Affirmatif. Et quoi d'autre ?
On sent clairement un potentiel sur quelques titres, le groupe est toujours là et il en a sous la pédale ! Il pourrait vraiment sortir un album épatant, hédoniste en diable ou que sais je, mais là, avec cette compilation mal fagotée en guise de nouvel album, on reste clairement sur notre faim. Les néophytes y trouveront peut être leur compte, ça leur fera une petite porte d'entrée dans le monde chelou de ce groupe, mais pour ma part, ce disque a le cul entre deux chaises, il est trop bancal, il y a vraiment à boire & à manger dedans. Et dieu sait qu'on atteint pas vraiment l'ivresse avec un petit salé aux lentilles, sauf quand on est un pur survivaliste.
Dès "Trippin' On Your Love", on replonge avec plaisir dans ce bon vieux Madchester, ça sent les Happy Mondays & Screamadelica, on est bien. Arrive le second titre, et là on se demande si l'album va ressembler à cet enchainement, une compile de genre, de style, avec ce "(Feel Like) A Demon Again" qui aurait eu sa place sur le Music Complete de New Order sorti l'an dernier. Après tout, une compilation d'inédits, aussi disparates soient ils, on prend toujours, surtout quand c'est Primal Scream.
On pourrait presque se dire qu'on tient là un album bilan, effleurant chaque période du groupe, les meilleures comme les mauvaises. Un titre comme "100% Or Nothing" sent le tube fm formaté, presque en pilotage automatique, comme New Order (encore eux) savaient les faire au milieu des années 2000. Plus on avance dans ce Chaosmosis, plus on déchante. Arrive le premier titre mis en avant, le duo avec Sky (quelle étrange idée, comme Sophie Marceau attaquait le Top 50 avec François Valéry... Oh Wait) qu'on zappera presque pour atteindre "When The Blackout Meets The Fallout" & la période XTRMNTR, titre presque industriel, un bel exemple de ce que le groupe sait faire, et ils le font vraiment bien. Tout est là, l'urgence saturée, la voix de Bobby, il ne manque que quelques minutes en plus pour que le titre soit vraiment addictif, Même pas deux minutes, c'est bien peu comparé aux sept minutes de "Swastika Eyes" par exemple.
Bon, il reste deux titres pour redresser la barre, on a toujours envie d'y croire malgré tout. Et on fait bien d'y croire à la qualité de ce Chaosmosis, la fin de de l'album relève un peu le niveau, même si l'impression d'un ersatz de New Order subsiste toujours, ce qui n'est pas non plus des plus dérangeant pour peu qu'on apprécie ces Mancuniens. Mais quand même, quand on se dit qu'avoir Barney à la place de Bobby sur la moitié des titres ne changerait pas grand chose, c'est qu'on a quand même affaire à un sérieux souci d'identité. Ou alors c'est juste que j'ai trop écouté New Order pour en voir des références partout, mais c'est un autre problème.
Mitigé ? Affirmatif. Et quoi d'autre ?
On sent clairement un potentiel sur quelques titres, le groupe est toujours là et il en a sous la pédale ! Il pourrait vraiment sortir un album épatant, hédoniste en diable ou que sais je, mais là, avec cette compilation mal fagotée en guise de nouvel album, on reste clairement sur notre faim. Les néophytes y trouveront peut être leur compte, ça leur fera une petite porte d'entrée dans le monde chelou de ce groupe, mais pour ma part, ce disque a le cul entre deux chaises, il est trop bancal, il y a vraiment à boire & à manger dedans. Et dieu sait qu'on atteint pas vraiment l'ivresse avec un petit salé aux lentilles, sauf quand on est un pur survivaliste.
Moyen 10/20 | par X_Lok |
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