Primal Scream
Barcelone - Espagne [Fiesta De La Mercé, Escena Del Rosello] - samedi 20 septembre 2008 |
Barcelone est un véritable hymne à la vie. A l'occasion de la fiesta de la Mercedes, ou tout simplement Mercé, elle me l'a prouvé une nouvelle fois. Pour fêter la Sainte Patronne de la ville, Barcelone revêt ses plus beaux atours. Toutes les artères de la ville sont envahies par des défilés, d'innombrables musiciens ou artistes de rue. Le soir venu, chaque grande place accueille une grande scène pour des concerts gratuits. Le grand évènement (en tout cas pour les non hispanisants) cette année a été la venue de Primal Scream. Ayant particulièrement apprécié leur nouvel opus Beautiful Summer, ce concert m'a fait trépigner pendant plusieurs jours d'attente ! Arrivé près de la scène (en face d'une usine de bière, ça ne s'invente pas !), je peux difficilement masquer mon excitation.
Premier choc lors de leur entrée sur scène. Qu'est-ce qu'ils sont vieux !! Difficile d'imaginer que ces types excellent en rock pêchu ou en electro. Deuxième choc : le son. Je me demandais quelle sonorité allait utiliser le groupe sur scène. J'ai ma réponse en deux secondes. Si sur disque ils sont revenus vers plus d'électronique, sur scène, Primal Scream a conservé le son rock et jouissif de Riot City Blues.
Ouverture parfaite sur "Can't Go Back", le nouveau single. Le clavier est relégué au second plan, aussi bien sur la scène que dans le réglage sonore ! En fait, ce concert va s'avérer être une véritable orgie rock'n'roll. Le groupe va jouer vite et fort, très fort sans laisser au public un seul moment de répit. Bobby Gillepsie scande son texte de sa voix inimitable mais ne remue pas vraiment ! Le vrai show se trouve du côté des musiciens : Many, le bassiste est survolté, et vient souvent haranguer le public, dédie les morceaux aux "chicas catalanes" ou à ses amis du Razzmatazz, fameuse salle de concert de Barcelone. Quant aux deux guitaristes, c'est un bonheur de les voir enchaîner les riffs archi-gras et entraînants, danser pendant leur soli ou mimer un combat de mitraillettes !
Musicalemet, c'est souvent l'extase. Sur "Miss Lucifer", le parti pris rock change totalement le morceau, et le batteur martèle ses fûts, obtenant un rythme up-tempo que j'avais rarement vu. "Swastika Eyes" sera le titre le plus "dance" de la soirée, et un pur moment d'adrénaline. Le nouvel album, quant à lui, est représenté par "Can't Go Back", "Beautiful Future", "Beautiful Summer" et "Suicide Bomb". Le rythme lent de ces deux derniers morceaux, associé aux élans des refrains créent des ambiances proches de la transe. Mais le meilleur a été les titres les plus rock. "Shoot Speed Kill Light" et son riff entêtant s'avère être une bombe pour danser. "Loaded" est clairement un putain de tube efficace. Mais le summum est atteint sur les morceaux de Riot City Blues. Ce disque prend toute son ampleur sur scène. Ce seront d'ailleurs trois de ces morceaux qui achèveront la prestation. "Country Girl", "Nitty Gritty" et "Suicide Sally and Johnny Guitar" prennent toute leur ampleur sur scène. L'association des guitares est magique et crée une énergie rock'n'roll rare. Je n'avais pas été excité par des guitares en concert depuis bien longtemps. J'ai vraiment du mal à retranscrire l'énergie qui se dégageait de la fin de ce concert. Mais il s'agissait clairement d'un des moments les plus jouissifs que j'ai pu voir en concert !
En rappel, le groupe revient pour un "Exterminator" joué à toute berzingue, un peu décevant.
Mais qu'importe, le groupe a prouvé à tous ses détracteurs qu'il avait encore de l'énergie à revendre, qu'il prenait encore un putain de pied sur scène. La boucle semble bouclée : j'ai découvert Primal Scream comme groupe expérimentant le mélange entre électronique et rock, je les ai désormais vus sur scène comme un putain de groupe de rock, faisant honneur à la guitare !
Rock'n'Roll, comme dirait l'autre !
Premier choc lors de leur entrée sur scène. Qu'est-ce qu'ils sont vieux !! Difficile d'imaginer que ces types excellent en rock pêchu ou en electro. Deuxième choc : le son. Je me demandais quelle sonorité allait utiliser le groupe sur scène. J'ai ma réponse en deux secondes. Si sur disque ils sont revenus vers plus d'électronique, sur scène, Primal Scream a conservé le son rock et jouissif de Riot City Blues.
Ouverture parfaite sur "Can't Go Back", le nouveau single. Le clavier est relégué au second plan, aussi bien sur la scène que dans le réglage sonore ! En fait, ce concert va s'avérer être une véritable orgie rock'n'roll. Le groupe va jouer vite et fort, très fort sans laisser au public un seul moment de répit. Bobby Gillepsie scande son texte de sa voix inimitable mais ne remue pas vraiment ! Le vrai show se trouve du côté des musiciens : Many, le bassiste est survolté, et vient souvent haranguer le public, dédie les morceaux aux "chicas catalanes" ou à ses amis du Razzmatazz, fameuse salle de concert de Barcelone. Quant aux deux guitaristes, c'est un bonheur de les voir enchaîner les riffs archi-gras et entraînants, danser pendant leur soli ou mimer un combat de mitraillettes !
Musicalemet, c'est souvent l'extase. Sur "Miss Lucifer", le parti pris rock change totalement le morceau, et le batteur martèle ses fûts, obtenant un rythme up-tempo que j'avais rarement vu. "Swastika Eyes" sera le titre le plus "dance" de la soirée, et un pur moment d'adrénaline. Le nouvel album, quant à lui, est représenté par "Can't Go Back", "Beautiful Future", "Beautiful Summer" et "Suicide Bomb". Le rythme lent de ces deux derniers morceaux, associé aux élans des refrains créent des ambiances proches de la transe. Mais le meilleur a été les titres les plus rock. "Shoot Speed Kill Light" et son riff entêtant s'avère être une bombe pour danser. "Loaded" est clairement un putain de tube efficace. Mais le summum est atteint sur les morceaux de Riot City Blues. Ce disque prend toute son ampleur sur scène. Ce seront d'ailleurs trois de ces morceaux qui achèveront la prestation. "Country Girl", "Nitty Gritty" et "Suicide Sally and Johnny Guitar" prennent toute leur ampleur sur scène. L'association des guitares est magique et crée une énergie rock'n'roll rare. Je n'avais pas été excité par des guitares en concert depuis bien longtemps. J'ai vraiment du mal à retranscrire l'énergie qui se dégageait de la fin de ce concert. Mais il s'agissait clairement d'un des moments les plus jouissifs que j'ai pu voir en concert !
En rappel, le groupe revient pour un "Exterminator" joué à toute berzingue, un peu décevant.
Mais qu'importe, le groupe a prouvé à tous ses détracteurs qu'il avait encore de l'énergie à revendre, qu'il prenait encore un putain de pied sur scène. La boucle semble bouclée : j'ai découvert Primal Scream comme groupe expérimentant le mélange entre électronique et rock, je les ai désormais vus sur scène comme un putain de groupe de rock, faisant honneur à la guitare !
Rock'n'Roll, comme dirait l'autre !
Excellent ! 18/20 | par Vamos |
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