Lane
Paris [La Boule Noire] - jeudi 08 novembre 2018 |
Ce n'est pas une reformation mais ça en a la couleur et la saveur : il n'y a qu'à voir la collection d'ex-punks grisonnants qui s'entassent dans la Boule Noire et qui ont probablement autant de concerts au compteur en tant que spectateurs que les frangins Sourice en tant que musicos.
La première partie est idéalement choisie : Dead Pop Club, des vétérans de la scène hardcore-noise parisienne, et l'un des groupes les plus accessibles de cette scène sur le plan mélodique. Malgré quelques pointes d'amateurisme dans l'ouverture et les transitions, ça sonne sec et dur comme du Superchunk croisé avec Fugazi, du bon gros punk-rock couillu mais bien foutu, avec une grosse présence scénique du chanteur-guitariste. Il était temps que je découvre ce groupe.
L'intensité monte encore d'un cran quand la smala de LANE débarque sur la scène soudain devenue toute petite : trois guitaristes et un bassiste alignés devant la batterie d'un des frères Belin, avec les deux frères Sourice au centre, le neveu Sourice à gauche et le second frère Belin à droite. Les morceaux s'enchaînent très vite avec très peu de mots entre deux. Le son est compact mais la voix et la basse émergent sans difficulté, et le volume général est idéal : la légendaire science du son et de l'arrangement des frangins Sourice ? En tout cas, les ambiances sont maîtrisées malgré la prédominance des tempos punk, et mon seul petit moment de décrochement sera vite annihilé par un crescendo impressionnant.
Le groupe quitte la scène au bout d'une petite heure puis revient pour un rappel court et un chouia frustrant. Il va falloir leur laisser le temps de se constituer un répertoire un peu plus conséquent, puisqu'ils ont fait le choix courageux de laisser de côté les morceaux des Thugs et de Daria. Il va également falloir laisser le temps au public de se l'approprier, ce nouveau répertoire : bien qu'enthousiastes, les spectateurs étaient particulièrement statiques, comparés aux pogos endiablés des concerts de reformation des Thugs en 2008. Mais tout ça n'est pas grand chose face au plaisir de retrouver des sensations qu'on croyait perdues.
La première partie est idéalement choisie : Dead Pop Club, des vétérans de la scène hardcore-noise parisienne, et l'un des groupes les plus accessibles de cette scène sur le plan mélodique. Malgré quelques pointes d'amateurisme dans l'ouverture et les transitions, ça sonne sec et dur comme du Superchunk croisé avec Fugazi, du bon gros punk-rock couillu mais bien foutu, avec une grosse présence scénique du chanteur-guitariste. Il était temps que je découvre ce groupe.
L'intensité monte encore d'un cran quand la smala de LANE débarque sur la scène soudain devenue toute petite : trois guitaristes et un bassiste alignés devant la batterie d'un des frères Belin, avec les deux frères Sourice au centre, le neveu Sourice à gauche et le second frère Belin à droite. Les morceaux s'enchaînent très vite avec très peu de mots entre deux. Le son est compact mais la voix et la basse émergent sans difficulté, et le volume général est idéal : la légendaire science du son et de l'arrangement des frangins Sourice ? En tout cas, les ambiances sont maîtrisées malgré la prédominance des tempos punk, et mon seul petit moment de décrochement sera vite annihilé par un crescendo impressionnant.
Le groupe quitte la scène au bout d'une petite heure puis revient pour un rappel court et un chouia frustrant. Il va falloir leur laisser le temps de se constituer un répertoire un peu plus conséquent, puisqu'ils ont fait le choix courageux de laisser de côté les morceaux des Thugs et de Daria. Il va également falloir laisser le temps au public de se l'approprier, ce nouveau répertoire : bien qu'enthousiastes, les spectateurs étaient particulièrement statiques, comparés aux pogos endiablés des concerts de reformation des Thugs en 2008. Mais tout ça n'est pas grand chose face au plaisir de retrouver des sensations qu'on croyait perdues.
Excellent ! 18/20 | par Myfriendgoo |
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