Elysian Fields
Rennes [Ubu] - mercredi 26 octobre 2005 |
Du groupe Elysian Fields, je ne connaissais que quelques morceaux. Prestation scénique encensée par la presse musicale, musique louée par des connaissances, il ne m'en a fallu pas plus pour me décider à aller les voir sur scène, enjouée par la perspective d'une nouvelle découverte. Malheureusement, ce concert s'est révélé être une véritable déception.
Explications. Une créature féminine, la moue aguicheuse, presque provocante, arrive sur scène sur ses talons aiguille. C'est Jennifer Charles. Accompagnée par des musiciens très discrets, presque invisibles dans la pénombre, tout se centre sur une voix et une musique aériennes. C'est doux mais sur la longueur, cette musique quasi-religieuse hypnotise l'auditeur le plongeant dans une catalepsie sans retour. L'arrière-plan un peu jazzy ne vient pas rompre cette linéarité qui se ressent sur la durée malgré un set plutôt court. Certes, le jeu des musiciens est brillant. Le concert est réglé comme du papier à musique; ils s'y appliquent comme des premiers de la classe, en élèves appliqués et bien sous tous rapports, mais sans aucun génie. Quelque chose de profondément théâtral résulte de cette combinaison entre une femme (trop) voluptueuse, surjouant dans l'érotisme, et un orchestre fantôme. Présence scénique inexistante et froideur sont au final les caractéristiques de ce groupe sur scène.
J'ai découvert, et je passe mon chemin.
Explications. Une créature féminine, la moue aguicheuse, presque provocante, arrive sur scène sur ses talons aiguille. C'est Jennifer Charles. Accompagnée par des musiciens très discrets, presque invisibles dans la pénombre, tout se centre sur une voix et une musique aériennes. C'est doux mais sur la longueur, cette musique quasi-religieuse hypnotise l'auditeur le plongeant dans une catalepsie sans retour. L'arrière-plan un peu jazzy ne vient pas rompre cette linéarité qui se ressent sur la durée malgré un set plutôt court. Certes, le jeu des musiciens est brillant. Le concert est réglé comme du papier à musique; ils s'y appliquent comme des premiers de la classe, en élèves appliqués et bien sous tous rapports, mais sans aucun génie. Quelque chose de profondément théâtral résulte de cette combinaison entre une femme (trop) voluptueuse, surjouant dans l'érotisme, et un orchestre fantôme. Présence scénique inexistante et froideur sont au final les caractéristiques de ce groupe sur scène.
J'ai découvert, et je passe mon chemin.
Insipide 7/20 | par Coralie |
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