A Place To Bury Strangers
New York - Etats Unis d'Amérique [Music Hall Of Williamsburg] - samedi 19 juillet 2008 |
Qui mieux qu'un groupe brooklynois aurait pu clôturer le Siren Festival de Brooklyn ? Après les festivités de la journée à Coney Island, c'est au Music Hall of Williamsburg qu'est programmée la tête d'affiche A Place To Bury Strangers. Le site de ce groupe les décrit brièvement comme un 'anéantissement sonique total', ce qui est bizarrement et pourtant brillamment résumé.
Dès les premiers instants, le son du trio empoigne et submerge littéralement quiconque les voit en concert, c'est une sorte de raz de marée sonore qui ravage tout sur son passage : une voix éthérée et sibylline qui semble parfois lointaine tant elle est noyée dans le tourbillon de guitare abrasive, basse vrombissante et batterie fracassante.
La puissance du batteur Jay Space (admirateur de Jason Spaceman, je suppose...) est en effet étourdissante, c'est l'un des batteurs les plus doués qu'il m'ait été donné de voir.
La prestation atteint son point culminant avec le radical "To Fix The Gash In Your Head" pendant lequel le sol du Music Hall Of Williamsburg semble trembler. A l'inverse, c'est uniquement pendant le plus clément "Ocean" que l'on peut reprendre ses esprits.
Quantité d'images disparates défilent sur un écran à l'arrière de la scène, un nombre probablement équivalent à toutes les images mentales qui font surface quand on est confronté à la musique du trio de Williamsburg, ce dépassement du mur du son qui laisse totalement abasourdi...
Si vous n'avez pas encore été aspiré par le rouleau compresseur A Place To Bury Strangers, il est grand temps de tenter l'expérience. Nul besoin de substances illicites pour vous retrouver dans une dimension suprême, leur son est 'naturellement' hallucinogène et phénoménal.
Un conseil, n'oubliez pas vos bouchons d'oreilles, vous risqueriez de perdre vos facultés auditives ! Le groupe n'a pas volé sa réputation de 'loudest band in New York City'.
Dès les premiers instants, le son du trio empoigne et submerge littéralement quiconque les voit en concert, c'est une sorte de raz de marée sonore qui ravage tout sur son passage : une voix éthérée et sibylline qui semble parfois lointaine tant elle est noyée dans le tourbillon de guitare abrasive, basse vrombissante et batterie fracassante.
La puissance du batteur Jay Space (admirateur de Jason Spaceman, je suppose...) est en effet étourdissante, c'est l'un des batteurs les plus doués qu'il m'ait été donné de voir.
La prestation atteint son point culminant avec le radical "To Fix The Gash In Your Head" pendant lequel le sol du Music Hall Of Williamsburg semble trembler. A l'inverse, c'est uniquement pendant le plus clément "Ocean" que l'on peut reprendre ses esprits.
Quantité d'images disparates défilent sur un écran à l'arrière de la scène, un nombre probablement équivalent à toutes les images mentales qui font surface quand on est confronté à la musique du trio de Williamsburg, ce dépassement du mur du son qui laisse totalement abasourdi...
Si vous n'avez pas encore été aspiré par le rouleau compresseur A Place To Bury Strangers, il est grand temps de tenter l'expérience. Nul besoin de substances illicites pour vous retrouver dans une dimension suprême, leur son est 'naturellement' hallucinogène et phénoménal.
Un conseil, n'oubliez pas vos bouchons d'oreilles, vous risqueriez de perdre vos facultés auditives ! Le groupe n'a pas volé sa réputation de 'loudest band in New York City'.
Très bon 16/20 | par Lady Godiva |
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