A Place To Bury Strangers
Pinned |
Label :
Dead Ocean |
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Est ce que changer de batteur peut fondamentalement changer un groupe ? Avant d'écouter ce Pinned, je pense que le non aurait été ma réponse, quasi définitive. J'en vois déjà déjà 2/3 faire les malins en prenant des exemple, mais en général, quand les fûts change de cogneur, ça ne modifie pas vraiment le son, les morceaux du groupe. Ou alors, il faut faire comme A Place To Bury Strangers, et prendre une cogneuse. & pas comme BRMC, pour qui ça n'a rien changé, ou alors pas dans le bon sens.
Je n'étais pas sûr de moi quand j'ai vu les NewYorkais à l'édition 2018 du Levitation. J'entendais, ou plutôt je distinguais, à travers bruit & brouillard, une voix féminine qui perçait. Tiens, me dis-je, ils jouent avec des samples maintenant ? Après tout pourquoi pas, vu la machine de la mort qu'ils sortent à chaque live. Mais non, j'ai aperçu une fille derrière la batterie, un micro penché sur elle, qui s'en donnait à cœur joie.
Lia Simone Braswell de son petit nom, est synonyme de changement. Pas seulement par son jeu de batteries ou sur pads (il y en a beaucoup sur ce disque), mais surtout parce qu'elle chante avec Oliver Ackermann sur pratiquement tous les titres. Et c'est magique. Elle apporte, peut-être malgré elle, une vraie touche pop au groupe. Mais ce n'est pas parce que DeathByAudio, le studio/atelier/salle de concert/boulangerie/pharmacie/maison de la presse créé par le frontman a fermé ses portes que le noise n'est plus de mise. C'est presque plus violent, plus contenu parfois, mais ça reste très très noise, malgré ce que l'intro basse/batterie de "Never Coming Back" laisserait penser. Le titre poursuit un long chemin bruitiste de plus de cinq minutes, sacré entrée en matière ! On pourrait passer tout l'album à se poser des tas de questions, comment ils ont sorti tel ou tel son, comment se truc bancal au possible nous donne un titre aussi bon, et j'en passe.
Mais on ne me la fait pas, j'ai bien compris que Mrs Ackerman & Dion, depuis que la Braswell joue avec eux, sont devenus des romantiques. Des romantiques qui font du noise, mais on sent bien que sous le séisme presque permanent repose de solides titres pop, qu'on pourrait presque reprendre au coin du feu avec une guitare mal accordée. C'est sur ça aussi que repose la magie de ce groupe, couvrir de bordel de solides compositions, et ce depuis le début. Bon, je vous l'accorde c'est moins vrai en live, mais ils font vraiment de ces deux moments, le live & le studio pour ceux qui ne suivent pas, deux entités presque opposées.
Opposées, mais ô combien complémentaires, on sent une réelle évolution dans le son du groupe, mais en même temps un retour vers quelque chose qui ressemble bien plus à Jesus & Mary Chain que sur les albums précédents. Et ça leur va drôlement bien. Encore un groupe qui refuse le surplace, et à qui ça réussit.
Je n'étais pas sûr de moi quand j'ai vu les NewYorkais à l'édition 2018 du Levitation. J'entendais, ou plutôt je distinguais, à travers bruit & brouillard, une voix féminine qui perçait. Tiens, me dis-je, ils jouent avec des samples maintenant ? Après tout pourquoi pas, vu la machine de la mort qu'ils sortent à chaque live. Mais non, j'ai aperçu une fille derrière la batterie, un micro penché sur elle, qui s'en donnait à cœur joie.
Lia Simone Braswell de son petit nom, est synonyme de changement. Pas seulement par son jeu de batteries ou sur pads (il y en a beaucoup sur ce disque), mais surtout parce qu'elle chante avec Oliver Ackermann sur pratiquement tous les titres. Et c'est magique. Elle apporte, peut-être malgré elle, une vraie touche pop au groupe. Mais ce n'est pas parce que DeathByAudio, le studio/atelier/salle de concert/boulangerie/pharmacie/maison de la presse créé par le frontman a fermé ses portes que le noise n'est plus de mise. C'est presque plus violent, plus contenu parfois, mais ça reste très très noise, malgré ce que l'intro basse/batterie de "Never Coming Back" laisserait penser. Le titre poursuit un long chemin bruitiste de plus de cinq minutes, sacré entrée en matière ! On pourrait passer tout l'album à se poser des tas de questions, comment ils ont sorti tel ou tel son, comment se truc bancal au possible nous donne un titre aussi bon, et j'en passe.
Mais on ne me la fait pas, j'ai bien compris que Mrs Ackerman & Dion, depuis que la Braswell joue avec eux, sont devenus des romantiques. Des romantiques qui font du noise, mais on sent bien que sous le séisme presque permanent repose de solides titres pop, qu'on pourrait presque reprendre au coin du feu avec une guitare mal accordée. C'est sur ça aussi que repose la magie de ce groupe, couvrir de bordel de solides compositions, et ce depuis le début. Bon, je vous l'accorde c'est moins vrai en live, mais ils font vraiment de ces deux moments, le live & le studio pour ceux qui ne suivent pas, deux entités presque opposées.
Opposées, mais ô combien complémentaires, on sent une réelle évolution dans le son du groupe, mais en même temps un retour vers quelque chose qui ressemble bien plus à Jesus & Mary Chain que sur les albums précédents. Et ça leur va drôlement bien. Encore un groupe qui refuse le surplace, et à qui ça réussit.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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