The Prodigy
Lille [Zenith Arena - Festival Les Paradis Artificiels] - mercredi 14 avril 2010 |
Créé en 2007, le festival lillois Les Paradis Artificiels semble s'inspirer du Printemps de Bourges en organisant pendant une semaine des concerts dans plusieurs lieux de la ville et en proposant une programmation très ouverte.
Trop récent encore pour bénéficier de la même renommée que son supposé modèle, il n'empêche que le festival lillois se développe édition après édition et pourrait donc à l'avenir se faire un vrai nom parmi les festivals français.
Le mercredi 14 avril proposait une grosse soirée électro au Zénith Arena, qui reste la plus grande salle de la métropole, au moins en attendant le futur complexe de Villeneuve d'Ascq qui devrait être opérationnel à l'été 2012.
Pour l'occasion, l'arène est presque pleine. Ce sont d'abord les belges de The Subs, puis le duo italien Crookers, qui vont chauffer la foule, avec un certain succès il faut bien le reconnaitre.
Du coup, c'est presque trop facile pour les Prodigy qui débarquent sur scène peu après 22h30.
L'intro est toujours aussi minimaliste avant que ne démarre "World's On Fire". Une fois de plus, on ne peut que regretter que le groupe anglais ne fasse pas un peu plus monter l'ambiance avant d'envoyer la sauce.
Le concert ne semble démarrer qu'une fois passée l'intro de "Breathe". Le début du set est toujours le même, probablement parce qu'il fonctionne bien comme cela.
La première (et dernière) surprise de la soirée sera l'interprétation de "Thunder", excellent titre du dernier album, dans une version retravaillée. Il était temps que ce morceau intègre la setlist !
L'habituel coup de mou du milieu du concert est toujours là : "Firestarter" est peut-être un formidable morceau sur cd, mais il ne fonctionne pas sur scène et c'est bien regrettable. "Run With The Wolves" ensuite, reste à la limite du supportable et fait vraiment dans la surenchère question volume sonore.
Heureusement, "Voodo People" vient réparer les dégâts. Il faut dire qu'on a eu droit ce soir à une version du tonnerre qui a eu en plus le mérite de nous remettre dans le bain après une période de flottement dommageable à la prestation des anglais.
Le temps pour "Omen Reprise" de servir d'interlude et "Invaders Must Die" est ensuite envoyé. Ce fut, à n'en pas douter, l'un des gros succès de la soirée avec "Breathe" et "Smack My Bitch Up".
Après "Diesel Power", Maxim nous l'annonce : "Here comes the bomb", et pour cause, "Smack My Bitch Up" vient retourner le Zénith. Toujours énorme en concert, on regrettera tout de même quelques effets ajoutés dont on aurait pu se passer. Mais cela reste le titre idéal pour conclure le set principal.
Le rappel est plutôt décevant. "Take Me To The Hospital" fonctionne toujours bien mais "Out Of Space" en revanche est très brouillonne, si bien que le public aura du mal à se caler dessus. Sachant que l'intérêt principal de la chanson est de faire chanter la foule sur le refrain, l'effet était assez raté pour le coup.
"Their Law" clôt les hostilités sans trop convaincre non plus et laissera à la prestation d'ensemble un gout d'inachevé.
Pour ce qui fut probablement la première date de Prodigy à Lille, les anglais ont pu constater avec satisfaction que leur popularité ne s'est pas essoufflée depuis The Fat Of The Land.
Le groupe n'aura pas eu de mal à se mettre le public dans la poche. Il faut dire que ce n'est pas le genre de difficulté qu'il rencontre souvent.
Pourtant, et malgré quelques très bons moments, on ne peut que regretter l'incapacité de Liam Howlett (Master H comme il aime se faire appeler) et de sa bande à tenir un set irréprochable du début à la fin.
Trop récent encore pour bénéficier de la même renommée que son supposé modèle, il n'empêche que le festival lillois se développe édition après édition et pourrait donc à l'avenir se faire un vrai nom parmi les festivals français.
Le mercredi 14 avril proposait une grosse soirée électro au Zénith Arena, qui reste la plus grande salle de la métropole, au moins en attendant le futur complexe de Villeneuve d'Ascq qui devrait être opérationnel à l'été 2012.
Pour l'occasion, l'arène est presque pleine. Ce sont d'abord les belges de The Subs, puis le duo italien Crookers, qui vont chauffer la foule, avec un certain succès il faut bien le reconnaitre.
Du coup, c'est presque trop facile pour les Prodigy qui débarquent sur scène peu après 22h30.
L'intro est toujours aussi minimaliste avant que ne démarre "World's On Fire". Une fois de plus, on ne peut que regretter que le groupe anglais ne fasse pas un peu plus monter l'ambiance avant d'envoyer la sauce.
Le concert ne semble démarrer qu'une fois passée l'intro de "Breathe". Le début du set est toujours le même, probablement parce qu'il fonctionne bien comme cela.
La première (et dernière) surprise de la soirée sera l'interprétation de "Thunder", excellent titre du dernier album, dans une version retravaillée. Il était temps que ce morceau intègre la setlist !
L'habituel coup de mou du milieu du concert est toujours là : "Firestarter" est peut-être un formidable morceau sur cd, mais il ne fonctionne pas sur scène et c'est bien regrettable. "Run With The Wolves" ensuite, reste à la limite du supportable et fait vraiment dans la surenchère question volume sonore.
Heureusement, "Voodo People" vient réparer les dégâts. Il faut dire qu'on a eu droit ce soir à une version du tonnerre qui a eu en plus le mérite de nous remettre dans le bain après une période de flottement dommageable à la prestation des anglais.
Le temps pour "Omen Reprise" de servir d'interlude et "Invaders Must Die" est ensuite envoyé. Ce fut, à n'en pas douter, l'un des gros succès de la soirée avec "Breathe" et "Smack My Bitch Up".
Après "Diesel Power", Maxim nous l'annonce : "Here comes the bomb", et pour cause, "Smack My Bitch Up" vient retourner le Zénith. Toujours énorme en concert, on regrettera tout de même quelques effets ajoutés dont on aurait pu se passer. Mais cela reste le titre idéal pour conclure le set principal.
Le rappel est plutôt décevant. "Take Me To The Hospital" fonctionne toujours bien mais "Out Of Space" en revanche est très brouillonne, si bien que le public aura du mal à se caler dessus. Sachant que l'intérêt principal de la chanson est de faire chanter la foule sur le refrain, l'effet était assez raté pour le coup.
"Their Law" clôt les hostilités sans trop convaincre non plus et laissera à la prestation d'ensemble un gout d'inachevé.
Pour ce qui fut probablement la première date de Prodigy à Lille, les anglais ont pu constater avec satisfaction que leur popularité ne s'est pas essoufflée depuis The Fat Of The Land.
Le groupe n'aura pas eu de mal à se mettre le public dans la poche. Il faut dire que ce n'est pas le genre de difficulté qu'il rencontre souvent.
Pourtant, et malgré quelques très bons moments, on ne peut que regretter l'incapacité de Liam Howlett (Master H comme il aime se faire appeler) et de sa bande à tenir un set irréprochable du début à la fin.
Sympa 14/20 | par Billyjoe |
Setlist:
World's On Fire
Breathe
Omen
Poison
Thunder Dubstep
Warrior's Dance
Firestarter
Run With The Wolves
Voodoo People
Omen Reprise
Invaders Must Die
Diesel Power
Smack My Bitch Up
>>>
Take Me To The Hospital
Out Of Space
Their Law
(Stand Up)
World's On Fire
Breathe
Omen
Poison
Thunder Dubstep
Warrior's Dance
Firestarter
Run With The Wolves
Voodoo People
Omen Reprise
Invaders Must Die
Diesel Power
Smack My Bitch Up
>>>
Take Me To The Hospital
Out Of Space
Their Law
(Stand Up)
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