Gravenhurst
Munich - Allemagne [Munich Tonhalle] - mardi 23 mai 2006 |
Je m'étais décidé au dernier moment à aller voir Belle And Sebastian qui passaient en ville lors de leur Life Pursuit Tour 2006, et j'avais la furieuse impression que j'allais me faire ch..er au bout d'une demi-heure de folk "La vie est belle".
Je ne traiterai pas ici du concert des écossais, excellents au demeurant, mais de la prestation de Gravenhurst, surprise du chef en première partie. Je ne connaissais que quelques titres de Fires In Distant Buildings et il m'a bien fallu 15 minutes pour reconnaître le groupe, bien que l'ouverture fut emmenée par "The Velvet Cell" ; j'ai toujours été nul en blind-test!
A ma décharge, la comparaison que l'on fait souvent avec Nick Drake, si elle est légitime pour le dernier album de Sir Talbot, l'est bien moins en live. La prestation du trio est plus à rapprocher d'un revival "The Jesus and Mary Chain" ou "My Bloody Valentine", avec un son noisy qui vient titiller les cieux post-rock à bien des instants, notamment lors du titre éponyme de leur EP Black Hole In the Sand qui vient clore le concert.
Le batteur, qui n'est pas des plus actifs sur les enregistrements studio, est une des composantes essentielles du show, encadré par la guitare ambiteuse de Talbot, et le résultat est excellent.
45 minutes d'un mélange entre Low et Mogwai, personne ne va croire que j'ai vu le successeur de Nick Drake ! Ah si, Nick Talbot est au moins aussi timide que son prédécesseur, et il n'a vraiment pas à l'être.
Je ne traiterai pas ici du concert des écossais, excellents au demeurant, mais de la prestation de Gravenhurst, surprise du chef en première partie. Je ne connaissais que quelques titres de Fires In Distant Buildings et il m'a bien fallu 15 minutes pour reconnaître le groupe, bien que l'ouverture fut emmenée par "The Velvet Cell" ; j'ai toujours été nul en blind-test!
A ma décharge, la comparaison que l'on fait souvent avec Nick Drake, si elle est légitime pour le dernier album de Sir Talbot, l'est bien moins en live. La prestation du trio est plus à rapprocher d'un revival "The Jesus and Mary Chain" ou "My Bloody Valentine", avec un son noisy qui vient titiller les cieux post-rock à bien des instants, notamment lors du titre éponyme de leur EP Black Hole In the Sand qui vient clore le concert.
Le batteur, qui n'est pas des plus actifs sur les enregistrements studio, est une des composantes essentielles du show, encadré par la guitare ambiteuse de Talbot, et le résultat est excellent.
45 minutes d'un mélange entre Low et Mogwai, personne ne va croire que j'ai vu le successeur de Nick Drake ! Ah si, Nick Talbot est au moins aussi timide que son prédécesseur, et il n'a vraiment pas à l'être.
Très bon 16/20 | par Hyacinthe |
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