Time Lurker
Time Lurker |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Tout premier album éponyme pour le Strasbourgeois de Time Lurker après un EP et un single sortis l'année dernière en indépendant. Il faut croire que le talent était déjà là puisque la formation est désormais abritée par Les Acteurs de l'Ombre, dont on connaît l'exigence.
La pochette et le logo ne laissent que peu de place au doute, c'est bien de Black Métal que l'on va parler et, une fois n'est pas coutume, pas d'un truc coupé au Post mes couilles ou au Sludge-moi la bite avec les doigts. Non. Juste sept longs titres de Black légèrement atmosphériques parfaitement produits, parfaitement exécutés et hautement qualitatifs. Pour un homme seul, Mick, cela force le respect d'autant que j'ai beau eu chercher, je ne lui ai trouvé aucun passé.
Le One Man Band, c'est vraiment le truc du Métal Noir mais quand-même, là, lorsque j'entends le niveau du gars à la batterie et à la guitare, ça me fout sur le cul. D'une, il ne se contente pas de maîtriser un simple pattern de blast "double pédale grosse-caisse + caisse claire + cymbale charleston" : il alterne les tempos, les breaks sont excellents, on comprend vite que le mec a écrit ses partitions et ne se contente pas d'un jeu linéaire. D'ailleurs comment le pourrait-il compte tenu de la richesse des compositions et de leurs variations de rythmes et d'ambiances ? En effet, et ce sera donc mon petit deux, les titres contiennent de nombreux passages purement instrumentaux, tantôt atmosphériques tantôt radicaux, style dominant, nécessitant une technique bien supérieure à des accords barrés basiques.
Pour tout dire, je suis estomaqué par le souffle mystique qui se dégage de certaines parties ("No Way Out From Mankind"), par la folie constante du chant et, bizarrement, par l'émotion qui se dégage de l'album. Je n'ai pas écouté énormément de Black Métal cette année mais ce disque fait sans conteste partie des meilleurs, nous avons vraiment toutes les raisons d'être fier de notre scène nationale. La très grande classe.
La pochette et le logo ne laissent que peu de place au doute, c'est bien de Black Métal que l'on va parler et, une fois n'est pas coutume, pas d'un truc coupé au Post mes couilles ou au Sludge-moi la bite avec les doigts. Non. Juste sept longs titres de Black légèrement atmosphériques parfaitement produits, parfaitement exécutés et hautement qualitatifs. Pour un homme seul, Mick, cela force le respect d'autant que j'ai beau eu chercher, je ne lui ai trouvé aucun passé.
Le One Man Band, c'est vraiment le truc du Métal Noir mais quand-même, là, lorsque j'entends le niveau du gars à la batterie et à la guitare, ça me fout sur le cul. D'une, il ne se contente pas de maîtriser un simple pattern de blast "double pédale grosse-caisse + caisse claire + cymbale charleston" : il alterne les tempos, les breaks sont excellents, on comprend vite que le mec a écrit ses partitions et ne se contente pas d'un jeu linéaire. D'ailleurs comment le pourrait-il compte tenu de la richesse des compositions et de leurs variations de rythmes et d'ambiances ? En effet, et ce sera donc mon petit deux, les titres contiennent de nombreux passages purement instrumentaux, tantôt atmosphériques tantôt radicaux, style dominant, nécessitant une technique bien supérieure à des accords barrés basiques.
Pour tout dire, je suis estomaqué par le souffle mystique qui se dégage de certaines parties ("No Way Out From Mankind"), par la folie constante du chant et, bizarrement, par l'émotion qui se dégage de l'album. Je n'ai pas écouté énormément de Black Métal cette année mais ce disque fait sans conteste partie des meilleurs, nous avons vraiment toutes les raisons d'être fier de notre scène nationale. La très grande classe.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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