Hushpuppies
Strasbourg [Laiterie Petite Salle] - samedi 28 octobre 2006 |
La petite salle de la Laiterie est envahie par une foule de djeuns afficionados de la bonne musique. Ambiance Converse et lunettes fumées.
En attrapant des bribes de conversation, j'apprends que la plupart sont venus voir Mademoiselle K, qui commence à creuser son trou dans le milieu, et laissant les Hushpuppies, pourtant tête d'affiche, de côté. Curieuse ironie que ce soit la première partie d'un groupe qui attire plus que celui pour lequel il est sensé ouvrir.
Les lumières s'éteignent, et les musiciens montent sur scène, ainsi qu'Elle. Elle c'est Catherine, la chanteuse, beauté androgyne et hypnotique.
Et puis c'est la claque, un concert sur vitaminé de presque une heure gonflé de rock noisy. Les musiciens sont bons, prennent leur pied, et semblent visiblement contents d'être là. Mais tous les yeux sont braqués sur Elle. Elle se démène comme une diablesse sur les jams (certains auront reconnu une libre interprétation du vieux générique de Batman, qui se transforme en 'Catherine !' dans la bouche de ses musiciens), saute, trépigne, crie et murmure, parcourant la salle de ses grands yeux noirs et Eléonore dans les bras.
L'ambiance est à la folie, toute la salle bouge ensemble sur les tubesques ''Ca Me Vexe'', ''Jalouse'' ou ''Ca Sent l'Été''. Et puis c'est déjà la fin. Après nous avoir demandé de repasser, si ça nous avait plu ''Final''. Oh que oui...
Une réflexion métaphysique sur les cornichons et puis s'en vont.
Ensuite arrivent les Hushpuppies, bande de beaux gosses au look de mauvais garçons. Les chansons de leur album, pas très brutales, deviennent primales et violentes, les musiciens se lâchent, la fosse pogote comme un seul rock, encouragé par le chanteur qui a bien vu la fébrilité des Djeuns en Converse. Alors il en remet une couche, harangue, provoque et encourage, dirigeant sa foule aux yeux illuminés et finit par un magnifique slam dans le public. Pas de rappel, 'pendaison de crémaillère oblige'. Les lumières se rallument.
Ce soir était un grand soir dans l'histoire déjà bien chargée de la Laiterie. A défaut d'avoir des grands noms, ces deux groupes ont donné tout ce qu'ils avaient pour une soirée au bord de l'extase pour tout amateur de concert musclé qui se respecte. Seul bémol... le fait que le chanteur des Hush aie fait monter sur scène une paire de Barbie Avril Lavigne, qui ont joué les japonaises en prenant tout ce qu'elles voyaient en photo, et dansant comme deux pauvres quiches. Eclat de rire général quand le chanteur les a prié de descendre.
Un grand moment de rock !
En attrapant des bribes de conversation, j'apprends que la plupart sont venus voir Mademoiselle K, qui commence à creuser son trou dans le milieu, et laissant les Hushpuppies, pourtant tête d'affiche, de côté. Curieuse ironie que ce soit la première partie d'un groupe qui attire plus que celui pour lequel il est sensé ouvrir.
Les lumières s'éteignent, et les musiciens montent sur scène, ainsi qu'Elle. Elle c'est Catherine, la chanteuse, beauté androgyne et hypnotique.
Et puis c'est la claque, un concert sur vitaminé de presque une heure gonflé de rock noisy. Les musiciens sont bons, prennent leur pied, et semblent visiblement contents d'être là. Mais tous les yeux sont braqués sur Elle. Elle se démène comme une diablesse sur les jams (certains auront reconnu une libre interprétation du vieux générique de Batman, qui se transforme en 'Catherine !' dans la bouche de ses musiciens), saute, trépigne, crie et murmure, parcourant la salle de ses grands yeux noirs et Eléonore dans les bras.
L'ambiance est à la folie, toute la salle bouge ensemble sur les tubesques ''Ca Me Vexe'', ''Jalouse'' ou ''Ca Sent l'Été''. Et puis c'est déjà la fin. Après nous avoir demandé de repasser, si ça nous avait plu ''Final''. Oh que oui...
Une réflexion métaphysique sur les cornichons et puis s'en vont.
Ensuite arrivent les Hushpuppies, bande de beaux gosses au look de mauvais garçons. Les chansons de leur album, pas très brutales, deviennent primales et violentes, les musiciens se lâchent, la fosse pogote comme un seul rock, encouragé par le chanteur qui a bien vu la fébrilité des Djeuns en Converse. Alors il en remet une couche, harangue, provoque et encourage, dirigeant sa foule aux yeux illuminés et finit par un magnifique slam dans le public. Pas de rappel, 'pendaison de crémaillère oblige'. Les lumières se rallument.
Ce soir était un grand soir dans l'histoire déjà bien chargée de la Laiterie. A défaut d'avoir des grands noms, ces deux groupes ont donné tout ce qu'ils avaient pour une soirée au bord de l'extase pour tout amateur de concert musclé qui se respecte. Seul bémol... le fait que le chanteur des Hush aie fait monter sur scène une paire de Barbie Avril Lavigne, qui ont joué les japonaises en prenant tout ce qu'elles voyaient en photo, et dansant comme deux pauvres quiches. Eclat de rire général quand le chanteur les a prié de descendre.
Un grand moment de rock !
Excellent ! 18/20 | par BlackCherry |
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