Hushpuppies
Sannois [EMB] - samedi 19 janvier 2008 |
Faut-il qu'on les aime, les Hushpuppies, pour un 5e concert depuis 2 ans, pour partir les voir loin, au dernier moment, en terre inconnue, loin des balisés Elysée Montmartre, Cigale et autres. On est donc allé jusqu'à l'EMB Sannois, pour voir encore les 5 Puppies, en rentrant par les moyens du bord.
Auréolée de passages prestigieux, l'EMB est une salle où il faut revenir, petite, bien foutue, elle a l'avantage (dixit les Hushpuppies) d'être à 30 km de Paris et d'être aussi bouillante qu'une salle de province. Réputation qui rendra ce concert délicieusement agité, sans avoir besoin de vigiles patibulaires.
Associés ce soir là à Housse de Racket, le cocktail ne demandait qu'à être shaké : les Housses seront le groupe chic et choc, gonflé Jet, Set et Match, qui va ouvrir dignement, avec un son toutefois moyen - mais pour un groupe qui ose jouer du Keytar (le fameux et presque disparu clavier-guitare des années 80), le respect s'impose - les Hushpuppies seront la décharge rock'n'roll, pas dangereuse, mais toujours bonne à prendre. Les pieds sont à 50% chaussés de converses, La salle est à 70% de moins de 18 ans, c'en est presque bizarre, mais cette anomalie a permis à la salle de se chauffer dès les premiers accords de Housse de Racket, et de se mouvoir très vite, slams, irruptions sur la scène et sauts dans le public compris.
Les Hushpuppies en sont déjà arrivés au second album, digne successeur du premier, toujours aussi simplissime, direct, entraînant. De "You're Gonna Say Yeah" à "Hot Shot", en passant par l'excellent "Moloko Sound Club", les albums décollent vite et fort, les chansons deviennent subitement des hymnes rock : on écoute, on danse, et on crie, et on ne peut rien regretter ensuite. Le live ne fait que confirmer la maîtrise des Hushpuppies sur un rock puissant, gentiment psychédélique, et terriblement addictif. Ils tournent dans toute la France, et s'autorisent de temps en temps à convertir les populations alentours (sans trop de difficultés). Courrez les voir.
Finalement, rien ne change d'un album à l'autre, et les concerts non plus : on retrouve tout comme avant, un groupe en costard, et rapidement en sueur, aux morceaux différemment similaires, et similairement différents : et pour nous le public l'impression de déjà connaître, mais l'envie de ne pas bouder son plaisir. De l'acouphène bien dépensé*
* [Message à caractère informatif et auto-protectionnel : pensez quand même à vous munir de bouchons]
Auréolée de passages prestigieux, l'EMB est une salle où il faut revenir, petite, bien foutue, elle a l'avantage (dixit les Hushpuppies) d'être à 30 km de Paris et d'être aussi bouillante qu'une salle de province. Réputation qui rendra ce concert délicieusement agité, sans avoir besoin de vigiles patibulaires.
Associés ce soir là à Housse de Racket, le cocktail ne demandait qu'à être shaké : les Housses seront le groupe chic et choc, gonflé Jet, Set et Match, qui va ouvrir dignement, avec un son toutefois moyen - mais pour un groupe qui ose jouer du Keytar (le fameux et presque disparu clavier-guitare des années 80), le respect s'impose - les Hushpuppies seront la décharge rock'n'roll, pas dangereuse, mais toujours bonne à prendre. Les pieds sont à 50% chaussés de converses, La salle est à 70% de moins de 18 ans, c'en est presque bizarre, mais cette anomalie a permis à la salle de se chauffer dès les premiers accords de Housse de Racket, et de se mouvoir très vite, slams, irruptions sur la scène et sauts dans le public compris.
Les Hushpuppies en sont déjà arrivés au second album, digne successeur du premier, toujours aussi simplissime, direct, entraînant. De "You're Gonna Say Yeah" à "Hot Shot", en passant par l'excellent "Moloko Sound Club", les albums décollent vite et fort, les chansons deviennent subitement des hymnes rock : on écoute, on danse, et on crie, et on ne peut rien regretter ensuite. Le live ne fait que confirmer la maîtrise des Hushpuppies sur un rock puissant, gentiment psychédélique, et terriblement addictif. Ils tournent dans toute la France, et s'autorisent de temps en temps à convertir les populations alentours (sans trop de difficultés). Courrez les voir.
Finalement, rien ne change d'un album à l'autre, et les concerts non plus : on retrouve tout comme avant, un groupe en costard, et rapidement en sueur, aux morceaux différemment similaires, et similairement différents : et pour nous le public l'impression de déjà connaître, mais l'envie de ne pas bouder son plaisir. De l'acouphène bien dépensé*
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Parfait 17/20 | par Pandanloeil |
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