Claudine Chirac
Nautilus |
Label :
Bambi |
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1983, Grau... Avant d'aller plus loin, je tiens tout d'abord a désamorcer toutes les blagues. Non, ce n'est pas la fille de. L'autre, la vraie, s'appelle Claude. Vous allez me dire que dans le Club des Cinq, la brune se nommait Claudine mais tout le monde disait Claude, et alors. Ok, elles sont toutes les deux nées en 1962, mais ça ne change rien. J'espère que c'est clair pour tout le monde, car vous me feriez presque douter avec vos conneries. Non mais oh. Allez, on reprend.
1983. Grauzone est mort depuis un an, cette belle aventure n'aura duré que deux courtes années. Cette bande s'est séparée, chacun y va de son chemin solo ou en groupe, et Claudine, dont le saxo sonne encore dans nos mémoires, nous offre Nautilus, son premier 7" solo. Il résonne dans son disque comme un air d'Oxygène, avec ces sons aériens, sci-fi,ces longues notes, cette rythmique minimaliste mais dont elle tire parti pour faire ressentir une sorte de spleen cinématographique, un angoisse, comme si quelque chose allait surgir, quelque chose que l'on attend fébrilement, sans jamais vraiment l'apercevoir. Une matière sonore résolument archaïque et minimale (certains diront limitée), mais qu'elle pare d'une science de la mélodie & de l'a propos, comme les incursions de saxophone sur "Wüstensand", Claudine réussit à donner des airs de comptines analogiques à ces quatre titres, bien plus complexes qu'ils peuvent paraître à une oreille distraite.
Sans doute anecdotique pour certains, ce court disque prouve une nouvelle fois la volonté d'expérimenter de l'époque, de se jouer des limitations techniques pour proposer quelque chose de différent.
1983. Grauzone est mort depuis un an, cette belle aventure n'aura duré que deux courtes années. Cette bande s'est séparée, chacun y va de son chemin solo ou en groupe, et Claudine, dont le saxo sonne encore dans nos mémoires, nous offre Nautilus, son premier 7" solo. Il résonne dans son disque comme un air d'Oxygène, avec ces sons aériens, sci-fi,ces longues notes, cette rythmique minimaliste mais dont elle tire parti pour faire ressentir une sorte de spleen cinématographique, un angoisse, comme si quelque chose allait surgir, quelque chose que l'on attend fébrilement, sans jamais vraiment l'apercevoir. Une matière sonore résolument archaïque et minimale (certains diront limitée), mais qu'elle pare d'une science de la mélodie & de l'a propos, comme les incursions de saxophone sur "Wüstensand", Claudine réussit à donner des airs de comptines analogiques à ces quatre titres, bien plus complexes qu'ils peuvent paraître à une oreille distraite.
Sans doute anecdotique pour certains, ce court disque prouve une nouvelle fois la volonté d'expérimenter de l'époque, de se jouer des limitations techniques pour proposer quelque chose de différent.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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