Scul Hazzards
Epitaph; Reset |
Label :
Rejuvenation Records |
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Les australiens de Scul Hazzards auront effectué toute leur carrière dans l'indifférence quasi généralisée. Et c'est un scandale monsieur! En une bonne dizaine d'années, ils nous auront quand même malgré tout laissé une poignée d'eps et finalement trois albums. Trois albums qui au fur et à mesure auront affirmé et puis creusé un son qu'ils auront fini par maîtriser à la perfection! Un trio noise-rock de facture classique, mais au propos agressif, sombre, surtendu et n'hésitant pas à trancher dans le lard façon boucherie sanglante.
Leur précédent disque, Landlord date de 2009 et il aura fallu donc huit années pour voir une suite à ce grand disque sauvage tout en violence rentrée. Le groupe aujourd'hui se sépare mais ils auront tout de même en 2015 pris le temps d'enregistrer tous leurs derniers morceaux. Et heureusement... Quel gâchis cela aurait été! Ils en ont donc fait un dernier album intitulé Epitath; reset et l'ont mis en ligne sur leur bandcamp, pour le plus grand bonheur de leurs patients fans. Quelques jours plus tard, ils annonçaient que Rejuvenation, l'excellent label (français) avec qui ils avaient déjà enregistré le précédent disque, allait aussi s'occuper de la sortie physique de ce dernier disque posthume. Ouf!!! Et un gros merci à Rejuvenation!
Et donc ce dernier disque? Scul Hazzards poursuit exactement sur la même ligne que le Landlord. Exactement le même noise-rock presque minimaliste, ultra tranchant, tout en angles et surtout impitoyablement féroce. A la batterie métronomique et ultra carrée, implacable, se joint un chant à la rage noire et sourde, qui n'a sûrement qu'une envie: éventrer le premier qui se pointe. Et c'est sa guitare qu'il finit par éventrer en un déluge agressif noise renvoyant aux classiques du genre. Qui a dit The Jesus Lizard? Qui a dit Sonic Youth? Des grosses pointures assurément! Mais Scul Hazzards les mérite tellement! Pour qui est sensible au noise-rock dans ce qu'il a de plus corrosif, hurlant et sauvage, ce groupe évoque direct à la fois les grands Scratch Acid et les moins connus, mais non moins grands, Big'N. Epitath; reset se compose de dix bombes franchement irrésistibles où la batterie organise, où la guitare et le chant sortent du cadre en orgasme permanent, et où la bassiste (et quelle bassiste!) lie le tout dans une surtension dia-bo-li-que! Bordel mais qu'est-ce que c'est bon!!! Et leurs concerts étaient tellement intenses et jouissifs! Claque sur claque. Le chanteur possédé, la bassiste aussi menaçante que sensuelle, et le batteur à la frappe si millimétrée. On est forcément déçu que le groupe se sépare...mais n'ont-ils pas déjà dit à la perfection ce qu'ils avaient à dire? Je ne suis pas loin de le penser. Et on espère bien fort que cette mort donnera naissance à d'autres projets tout aussi excitants!
Scul Hazzards, je vous aime!
Leur précédent disque, Landlord date de 2009 et il aura fallu donc huit années pour voir une suite à ce grand disque sauvage tout en violence rentrée. Le groupe aujourd'hui se sépare mais ils auront tout de même en 2015 pris le temps d'enregistrer tous leurs derniers morceaux. Et heureusement... Quel gâchis cela aurait été! Ils en ont donc fait un dernier album intitulé Epitath; reset et l'ont mis en ligne sur leur bandcamp, pour le plus grand bonheur de leurs patients fans. Quelques jours plus tard, ils annonçaient que Rejuvenation, l'excellent label (français) avec qui ils avaient déjà enregistré le précédent disque, allait aussi s'occuper de la sortie physique de ce dernier disque posthume. Ouf!!! Et un gros merci à Rejuvenation!
Et donc ce dernier disque? Scul Hazzards poursuit exactement sur la même ligne que le Landlord. Exactement le même noise-rock presque minimaliste, ultra tranchant, tout en angles et surtout impitoyablement féroce. A la batterie métronomique et ultra carrée, implacable, se joint un chant à la rage noire et sourde, qui n'a sûrement qu'une envie: éventrer le premier qui se pointe. Et c'est sa guitare qu'il finit par éventrer en un déluge agressif noise renvoyant aux classiques du genre. Qui a dit The Jesus Lizard? Qui a dit Sonic Youth? Des grosses pointures assurément! Mais Scul Hazzards les mérite tellement! Pour qui est sensible au noise-rock dans ce qu'il a de plus corrosif, hurlant et sauvage, ce groupe évoque direct à la fois les grands Scratch Acid et les moins connus, mais non moins grands, Big'N. Epitath; reset se compose de dix bombes franchement irrésistibles où la batterie organise, où la guitare et le chant sortent du cadre en orgasme permanent, et où la bassiste (et quelle bassiste!) lie le tout dans une surtension dia-bo-li-que! Bordel mais qu'est-ce que c'est bon!!! Et leurs concerts étaient tellement intenses et jouissifs! Claque sur claque. Le chanteur possédé, la bassiste aussi menaçante que sensuelle, et le batteur à la frappe si millimétrée. On est forcément déçu que le groupe se sépare...mais n'ont-ils pas déjà dit à la perfection ce qu'ils avaient à dire? Je ne suis pas loin de le penser. Et on espère bien fort que cette mort donnera naissance à d'autres projets tout aussi excitants!
Scul Hazzards, je vous aime!
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Pab |
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