Johnny Mafia
Michel-Michel Michel |
Label :
Alter K |
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Non, vous n'êtes pas sur le point de lire une chronique du dernier jeu Capcom sorti sur SuperNes, ce serait d'ailleurs bizarre de trouver ça par ici.
Avec ce premier album, sobrement nommé Michel-Michel Michel, on peut légitimement penser que nos quatre amis de Johnny Mafia sont tombés dans la marmite quand ils étaient petits. Pas celle de potion magique, plutôt celle d'à-côté, remplie de bière tiède. Biberonnés au punk 70's, ils ont vite compris comment ça marchait, une petite dizaine de titres dépassant rarement les 2"30, toujours à bloc, comme le prouve la belle entrée en matière "Sleeping". Mélange d'influences de toutes époques confondues (des Ramones à Jay Reatard pour faire simple, sans oublier un peu de Thee Oh Sees également), ils mettent une petite pincée d'eux même dans ce rock garage à tout épreuve. On imagine bien le "One,two,three,four" marqué par le batteur avant chaque titre.
Les titres s'enchainent sans se ressembler ("Smell", "Black Shoes", "Sometimes 666" ), ils ont la bonne idée de varier un peu la recette, sans pour autant s'éloigner de leur ligne de conduite, et surtout, ils rendent hommage à Kim Deal sur un titre (le bien nommé... "Kim Deal"), ce qui suffit à ce groupe pour avoir toute mon attention.
Alors oui, c'est vraiment prometteur pour un premier album. Avec ce Michel-Michel Michel, même s'il aligne les clichés du genre & que l'on a parfois l'impression de connaître certains titres depuis des années, Johnny Mafia s'en sort avec les honneurs. Peut être se détacheront ils de leurs influences pour pondre un album plus personnel, qu'ils arrêteront d'essuyer le goulot de la bière tendue par le voisin avant de la boire, mais tout est déjà là, ces gars là savent faire des chansons qui dépotent, y'a pas à dire.
Avec ce premier album, sobrement nommé Michel-Michel Michel, on peut légitimement penser que nos quatre amis de Johnny Mafia sont tombés dans la marmite quand ils étaient petits. Pas celle de potion magique, plutôt celle d'à-côté, remplie de bière tiède. Biberonnés au punk 70's, ils ont vite compris comment ça marchait, une petite dizaine de titres dépassant rarement les 2"30, toujours à bloc, comme le prouve la belle entrée en matière "Sleeping". Mélange d'influences de toutes époques confondues (des Ramones à Jay Reatard pour faire simple, sans oublier un peu de Thee Oh Sees également), ils mettent une petite pincée d'eux même dans ce rock garage à tout épreuve. On imagine bien le "One,two,three,four" marqué par le batteur avant chaque titre.
Les titres s'enchainent sans se ressembler ("Smell", "Black Shoes", "Sometimes 666" ), ils ont la bonne idée de varier un peu la recette, sans pour autant s'éloigner de leur ligne de conduite, et surtout, ils rendent hommage à Kim Deal sur un titre (le bien nommé... "Kim Deal"), ce qui suffit à ce groupe pour avoir toute mon attention.
Alors oui, c'est vraiment prometteur pour un premier album. Avec ce Michel-Michel Michel, même s'il aligne les clichés du genre & que l'on a parfois l'impression de connaître certains titres depuis des années, Johnny Mafia s'en sort avec les honneurs. Peut être se détacheront ils de leurs influences pour pondre un album plus personnel, qu'ils arrêteront d'essuyer le goulot de la bière tendue par le voisin avant de la boire, mais tout est déjà là, ces gars là savent faire des chansons qui dépotent, y'a pas à dire.
Sympa 14/20 | par X_Lok |
Posté le 30 octobre 2016 à 09 h 44 |
De savoir qu'un tel groupe vient de Sens, sous-préfecture de l'Yonne que je croyais plutôt tranquille niveau scène, à ma connaissance, forcément ça peut attiser une certaine curiosité et d'autant plus quand on a vu le clip du morceau heavy "Smell", vidéo marrante, gore et aspergée à la sauce dégueu.
Après avoir vu donc ce groupe récemment en concert, on peut s'assurer que les quatre jeunes gars qui le composent aiment ce qu'ils font : jouer du bon rock garage nappé de reverbes. Alors après coup, on achète le disque sur place. Tatoué d'un intitulé inspiré d'une caméra cachée de François Damiens, ce petit frisbee enflammé est empli d'énergie qui envoie du pâté. On sent une bonne influence des Pixies notamment sur "Black Shoes" (avec comme un hommage au "Drain You" de Nirvana ?) et "Kim Deal", quand ce n'est pas le nom des Ramones qui ressort à l'écoute de "Bad Michel" où plane par moment une sonorité surf, de "Sometimes 666" et de "One Two One Two". Bien sûr, ces évidences musicales citées s'entremêlent aussi, donnant une alliance des plus joyeuses.
Quelque chose s'est éveillé donc depuis la ville sénonaise, en apprenant de plus que Johnny Mafia ne serait pas la seule bande basée là-bas. Voilà qui suscite comme une excitation !
Vra Vra Vrooom !
Après avoir vu donc ce groupe récemment en concert, on peut s'assurer que les quatre jeunes gars qui le composent aiment ce qu'ils font : jouer du bon rock garage nappé de reverbes. Alors après coup, on achète le disque sur place. Tatoué d'un intitulé inspiré d'une caméra cachée de François Damiens, ce petit frisbee enflammé est empli d'énergie qui envoie du pâté. On sent une bonne influence des Pixies notamment sur "Black Shoes" (avec comme un hommage au "Drain You" de Nirvana ?) et "Kim Deal", quand ce n'est pas le nom des Ramones qui ressort à l'écoute de "Bad Michel" où plane par moment une sonorité surf, de "Sometimes 666" et de "One Two One Two". Bien sûr, ces évidences musicales citées s'entremêlent aussi, donnant une alliance des plus joyeuses.
Quelque chose s'est éveillé donc depuis la ville sénonaise, en apprenant de plus que Johnny Mafia ne serait pas la seule bande basée là-bas. Voilà qui suscite comme une excitation !
Vra Vra Vrooom !
Très bon 16/20
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