Brian Case
Tense Nature |
Label :
Hands In The Dark |
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On connait Brian Case surtout grâce à Disappears, mais ce serait se fourrer le doigt dans l'oeil que de penser que ce gars de Chicago n'a fait que ça dans sa vie musicale. Il suffit de se pencher sur Bambi Kino Duo par exemple, pour se rendre compte que le côté expérimental de Brian n'a pas attendu Disappears pour se révéler.
Quelques mois après la réinterprétation du Low de Bowie, l'annonce de ce premier album solo de Brian fait rêver (enfin me fait rêver), on ne peut qu'attendre, guettant l'arrivée d'un premier extrait pour voir ce qu'il nous réserve.
Pas de voix, pas de beats, juste des nappes, des volutes, des drones synthétique, tout ça dans un climat anxiogène et pesant, voilà un disque qui ne respire pas vraiment la bonne humeur. Les notes tombent comme les gouttes d'eau, rebondissent presque selon un schéma pré-établi, une sorte d'écho nous saisit, les douze titres de ce Tense Nature n'en font qu'un finalement. Qu'on nous prenne par la main doucement ou qu'on nous pousse en avant, on avance sans trop savoir quelle direction prendre, avec une simplicité presque minimale. Brian nous hypnotise, la lumière n'apparait que fugacement ("DCIN"), mais elle est blafarde, sans vie. Un climat cotonneux, mélancolique, une sorte d'emprise délicate malgré les sonorités presqu'industrielles parfois.
Ne cherchez pas à vous raccrocher à une forme de mélodie, à une forme de couplet/refrain (même si ok, c'est assez rare dans la musique électronique... De qualité), c'est un album assez dur à appréhender pour qui n'est pas familier de ce genre, sans repère, sans rythmiques frontales pour hocher en cadence ou taper du pied, c'est la sublimation de l'immobilisme, à écouter les yeux dans le vagues, le casque vissé sur les oreilles, et subir. Le résultat n'en sera que meilleur, et ce Tense Nature se révèlera peut être comme le chainon manquant entre les différents travaux de Brian Case, ou tout simplement l'évolution de Disappears.
Quelques mois après la réinterprétation du Low de Bowie, l'annonce de ce premier album solo de Brian fait rêver (enfin me fait rêver), on ne peut qu'attendre, guettant l'arrivée d'un premier extrait pour voir ce qu'il nous réserve.
Pas de voix, pas de beats, juste des nappes, des volutes, des drones synthétique, tout ça dans un climat anxiogène et pesant, voilà un disque qui ne respire pas vraiment la bonne humeur. Les notes tombent comme les gouttes d'eau, rebondissent presque selon un schéma pré-établi, une sorte d'écho nous saisit, les douze titres de ce Tense Nature n'en font qu'un finalement. Qu'on nous prenne par la main doucement ou qu'on nous pousse en avant, on avance sans trop savoir quelle direction prendre, avec une simplicité presque minimale. Brian nous hypnotise, la lumière n'apparait que fugacement ("DCIN"), mais elle est blafarde, sans vie. Un climat cotonneux, mélancolique, une sorte d'emprise délicate malgré les sonorités presqu'industrielles parfois.
Ne cherchez pas à vous raccrocher à une forme de mélodie, à une forme de couplet/refrain (même si ok, c'est assez rare dans la musique électronique... De qualité), c'est un album assez dur à appréhender pour qui n'est pas familier de ce genre, sans repère, sans rythmiques frontales pour hocher en cadence ou taper du pied, c'est la sublimation de l'immobilisme, à écouter les yeux dans le vagues, le casque vissé sur les oreilles, et subir. Le résultat n'en sera que meilleur, et ce Tense Nature se révèlera peut être comme le chainon manquant entre les différents travaux de Brian Case, ou tout simplement l'évolution de Disappears.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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