Off!
First Four EPs |
Label :
Vice |
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Qui aurait pu croire, au début des années 80, que le hardcore californien lancerait encore des vagues assassines sur L.A., 35 ans après ? Que Jello Biafra serait encore vivant et que Bad Religion deviendrait un super groupe toujours diablement efficace ? Qui aurait pu croire que Keith Morris tiendrait enfin LE bon groupe ? Car le co-fondateur de Black Flag, longtemps patron de la franchise Circle Jerks – qui, soyons honnête, n'a jamais réellement tenu la route en tant que groupe – a fini par laisser tomber l'affaire et par s'entourer d'un gang décidé à faire le job. Exit Zander Schloss donc, Morris s'associe avec Dimitri Coats, Steven McDonald et Mario Rubalcaba pour fonder Off!. Très vite, Coats et Morris pondent 16 titres initialement sorti en coffret de 4 singles. Le tout devient, fin 2010, l'album dont il est question ici.
La première chose qui titille l'ancêtre (c'est moi) qui tient l'album, c'est la pochette illustrée par Raymond Pettibon, le même qui s'occupait des covers de Black Flag. Ça sent donc le familier mais on craint de flairer également le piège. C'est donc avec une certaine appréhension que je pose la galette sur la platine, et là.... BANG ! Un déluge s'abat sur ma tête ! Un déluge de 18 minutes et huit secondes, pour être précis.
Inutile de chercher le hit, il n'existe pas. Tous les titres se valent, se croisent et s'unissent pour livrer un déferlement sonore hyper cohérent, ciselé à la perfection et enrobé du discours nihiliste d'un Keith Morris en grande forme. Pour faire simple, c'est comme si l'homme aux dreadlocks reprenait son ouvrage tout de suite après le fameux "Nervous Breakdown" laissé sur l'album First Four Years des Black Flag. (tiens, c'est drôle : First Four EPs/First Four Years : un signe ?).
Rythmique délivrée à coup de batte, guitare minimaliste, titres allant de 1min33 pour le plus long ("Poison City") à 34s pour le plus court ("Full Of Shit"), on peut dire que c'est du dégraissé, rien qui dépasse, la quintessence même du hardcore ! Je pourrais abuser de superlatifs tous les plus grandiloquents pour dire tout le bien que je pense de cet album. Il revient aux sources, c'est du frais, vraiment et ça fait un grand bien.
Morris aura passé la dernière décennie à essayer de réunir les Circle Jerks pour faire un ultime album qui n'a pas vu le jour, et voilà que First Four EPs sort comme s'il avait été enregistré en deux jours. Un album de malades à écouter en boucle.
La première chose qui titille l'ancêtre (c'est moi) qui tient l'album, c'est la pochette illustrée par Raymond Pettibon, le même qui s'occupait des covers de Black Flag. Ça sent donc le familier mais on craint de flairer également le piège. C'est donc avec une certaine appréhension que je pose la galette sur la platine, et là.... BANG ! Un déluge s'abat sur ma tête ! Un déluge de 18 minutes et huit secondes, pour être précis.
Inutile de chercher le hit, il n'existe pas. Tous les titres se valent, se croisent et s'unissent pour livrer un déferlement sonore hyper cohérent, ciselé à la perfection et enrobé du discours nihiliste d'un Keith Morris en grande forme. Pour faire simple, c'est comme si l'homme aux dreadlocks reprenait son ouvrage tout de suite après le fameux "Nervous Breakdown" laissé sur l'album First Four Years des Black Flag. (tiens, c'est drôle : First Four EPs/First Four Years : un signe ?).
Rythmique délivrée à coup de batte, guitare minimaliste, titres allant de 1min33 pour le plus long ("Poison City") à 34s pour le plus court ("Full Of Shit"), on peut dire que c'est du dégraissé, rien qui dépasse, la quintessence même du hardcore ! Je pourrais abuser de superlatifs tous les plus grandiloquents pour dire tout le bien que je pense de cet album. Il revient aux sources, c'est du frais, vraiment et ça fait un grand bien.
Morris aura passé la dernière décennie à essayer de réunir les Circle Jerks pour faire un ultime album qui n'a pas vu le jour, et voilà que First Four EPs sort comme s'il avait été enregistré en deux jours. Un album de malades à écouter en boucle.
Excellent ! 18/20 | par Palikao |
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