Dogs
Different |
Label :
Philips / Mercury |
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Après deux 45 tours issus de la filière artisanale normande au lait cru, Les Dogs font leurs débuts tonitruants dans l'industrie musicale française. C'est Philips qui s'y colle, appâté par le succès de Téléphone.
Lionel Herrmani, le disquaire qui les a découverts, reste à la production, mais le standing a changé : studio pro, ingé son (un peu déboussolé par ces rockeurs radicaux). Pour la première fois, l'auditeur des Dogs les découvre avec une profondeur de son, un son de basse qui claque, des guitares qui ne crachotent pas et une batterie qui ne bouffe pas l'ensemble. Pour la première fois, l'élégance et la finesse des compos de Dominique Laboubée apparaissent comme une évidence. Pas un pète de graisse. Et tout le monde au charbon : la guitare de Dominique qui alterne arpèges au cordeau, riffs rageurs et solos déglingués comme à l'époque héroïque des Who et des Kinks ; un chant à la Jonathan Richman et des solos d'harmonica à la Dr Feelgood ; la basse de Hugues qui claque des lignes ultra-mélodiques ; et la batterie de Mimi pour rythmer la cavalcade.
Ajoutez à cela trois reprises amphétaminées de tubes garage sixties méconnus ("I'm Real", "Nobody but Me" et "Fortune Teller"), révélatrices de l'érudition musicale de notre guitar hero, et vous avez la preuve qu'un groupe français anglophone pouvait dès la fin des années 70 soutenir la comparaison avec ses homologues anglais, américains ou australiens.
Lionel Herrmani, le disquaire qui les a découverts, reste à la production, mais le standing a changé : studio pro, ingé son (un peu déboussolé par ces rockeurs radicaux). Pour la première fois, l'auditeur des Dogs les découvre avec une profondeur de son, un son de basse qui claque, des guitares qui ne crachotent pas et une batterie qui ne bouffe pas l'ensemble. Pour la première fois, l'élégance et la finesse des compos de Dominique Laboubée apparaissent comme une évidence. Pas un pète de graisse. Et tout le monde au charbon : la guitare de Dominique qui alterne arpèges au cordeau, riffs rageurs et solos déglingués comme à l'époque héroïque des Who et des Kinks ; un chant à la Jonathan Richman et des solos d'harmonica à la Dr Feelgood ; la basse de Hugues qui claque des lignes ultra-mélodiques ; et la batterie de Mimi pour rythmer la cavalcade.
Ajoutez à cela trois reprises amphétaminées de tubes garage sixties méconnus ("I'm Real", "Nobody but Me" et "Fortune Teller"), révélatrices de l'érudition musicale de notre guitar hero, et vous avez la preuve qu'un groupe français anglophone pouvait dès la fin des années 70 soutenir la comparaison avec ses homologues anglais, américains ou australiens.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
NB : la réédition CD de 2003 chez Mercury propose – joie et bonheur – les huit titres des deux premiers skeuds du groupe en bonus tracks.
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