Dawn Of The Replicants

One Head, Two Arms, Two Legs

One Head, Two Arms, Two Legs

 Label :     Warner 
 Sortie :    1997 
 Format :  Album / CD   

Ce qui me plait chez les Dawn Of The Replicants, c'est qu'ils ne se posent pas de barrières et le résultat est toujours surprenant et assez fou. L'album commence par "Cocaine On The Catwalk", un titre rock'n'roll assez basique qui peut rappeler un peu Supergrass. Vient ensuite "Candlefire", morceau éthéré, mystérieux oscillant entre obscurité et luminosité à la manière d'un lent stroboscope qui s'emballe sur la fin. "Ten Sea Birds", le troisième plage du disque est une sorte de ballade troubadouresco-psychédélique qui s'achève en une furie inattendue, on en sursauterait presque. "Lisa Box" est le titre avec lequel j'ai découvert les DOTR, c'est une montagne russe hallucinogène, on ne sait jamais ce qu'il y a au bout du virage mais on se laisse emporter avec avec plaisir. Ensuite on reste un peu dérouté quand l'album enchaîne directement avec "Return Of The Board Game", petit instrumental acoustique, et quand la batterie se met à jouer, on est complètement perdu, la transition avec le morceau précédent agit comme une énorme claque étourdissante. En sixième plage, on a "Windy Miller", un morceau qui laisse bien apparaître l'humour du groupe, où l'on s'essaye à chanter comme l'étrange Paul Vickers. "Radars", ensuite, est une chanson qui accroche et intrigue. Il en va de même pour "So Sleepy", un riff emballant, des mélodies pleines de rebondissements. "Let Them Eat Coal" fait une petite pause au milieu de l'album et sert de transition pour le morceau suivant. "Sgt Growley", ballade plastique qui se gonfle et se dégonfle à la manière d'un ballon de baudruche, une hallucination aux airs de miroir déformant. "Hogwash Farm" est assez marrante, on a droit à un pop-rock complètement barré et entêtant, bref, du bonheur.
On passe à la douceur pour cette douzième plage, avec "Sleepy Spiders", une autre ballade, rayée, au piano cette fois-ci. Puis on repart dans le psychédélisme avec "Float On A Raft", aérien, porté par un petit air de pseudo flûte synthétique. Sur "Mary Louise", Vickers se la joue crooner, les mélodies sont apaisantes... L'album s'achève avec "Fatal Firework", le bouquet final tout simplement.
Voilà, c'était pour dire que cet album est fantastique.


Excellent !   18/20
par Tito00


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