Mars Red Sky
APEX III (Praise For The Burning Soul) |
Label :
Listenable |
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Se mettre un album de Mars Red Sky sur la platine, c'est un peu comme retrouver des potes. Des potes qu'on aurait pas vu depuis quelques temps, chacun menant sa petite vie de son côté, mais on se revoit toujours avec un plaisir certain. Pas de "quoi de neuf ma gueule", ou de discussion sur le coin d'une table de bistrot à écluser quelques pintes non, en guise de carte postale ou de tentative morte dans l'oeuf de refaire le monde, les trois aminches nous filent un disque, toujours avec un titre énigmatique façon "demerden sisich" et hop, ils filent délivrer la bonne parole sur les routes, nous laissant avec les huit titres de cet APEX III (Praise For The Burning Soul).
On entre dans le disque à pas feutrés, l'introductif "(Alien Grounds)" se fait à la fois envoûtant & peu rassurant, on sait que ça va nous tomber dessus à un moment ou à un autre, mais on ne sait pas quand. Quand je dis "ça", vous savez bien de quoi je parle. Ces riffs lourds, cette rythmique massive qui se font attendre pendant cette introduction, et qui déboulent avec leurs grosses Rangers dès le morceau titre, jurant presque avec la voix douce de Julien Pras. C'est la marque de fabrique du groupe, ce mélange puissant et doux à la fois, avec ce qu'il faut de gras dans les sonorités de guitare, une peu comme une recette d'Hélène Darroze en somme. Ils arrivent à rendre leur stoner psychédélique en y ajoutant des petites touches par ci par là, à le rendre oppressant ("Mindreader"), lorgnant par moment vers une pop vénéneuse ("Friendly Fire"). Même en multipliant les expériences, en refusant sans doute de reste cloisonner dans une seule & même case, ils arrivent nous offrir un album d'une cohérence folle, avec en guise de conclusion un magistral "Shot In Providence" et son final épique.
D'album en album Mars Red Sky étoffe son stoner d'influence diverses, sans évidemment trop s'éloigner des gros riffs qui font notre bonheur et des mélodies ciselées, ils gagnent presque en profondeur mélancolique à grand renfort de pédales Big Muff, on est une nouvelle fois ravi de cette carte postale sonore d'un trip bien à eux, même si maintenant il faut le partager avec le plus grand nombre.
On entre dans le disque à pas feutrés, l'introductif "(Alien Grounds)" se fait à la fois envoûtant & peu rassurant, on sait que ça va nous tomber dessus à un moment ou à un autre, mais on ne sait pas quand. Quand je dis "ça", vous savez bien de quoi je parle. Ces riffs lourds, cette rythmique massive qui se font attendre pendant cette introduction, et qui déboulent avec leurs grosses Rangers dès le morceau titre, jurant presque avec la voix douce de Julien Pras. C'est la marque de fabrique du groupe, ce mélange puissant et doux à la fois, avec ce qu'il faut de gras dans les sonorités de guitare, une peu comme une recette d'Hélène Darroze en somme. Ils arrivent à rendre leur stoner psychédélique en y ajoutant des petites touches par ci par là, à le rendre oppressant ("Mindreader"), lorgnant par moment vers une pop vénéneuse ("Friendly Fire"). Même en multipliant les expériences, en refusant sans doute de reste cloisonner dans une seule & même case, ils arrivent nous offrir un album d'une cohérence folle, avec en guise de conclusion un magistral "Shot In Providence" et son final épique.
D'album en album Mars Red Sky étoffe son stoner d'influence diverses, sans évidemment trop s'éloigner des gros riffs qui font notre bonheur et des mélodies ciselées, ils gagnent presque en profondeur mélancolique à grand renfort de pédales Big Muff, on est une nouvelle fois ravi de cette carte postale sonore d'un trip bien à eux, même si maintenant il faut le partager avec le plus grand nombre.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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