The Zephyrs
When The Sky Comes Down It Comes Down On Your Head |
Label :
Southpaw |
||||
Une brise est venue s'échouer sur les côtes de l'Ecosse. Transportant des échos country-folk en provenance de la lointaine Amérique, elle a caressé les sommets des Highlands. Douce et légère, c'est à peine si elle a ridé l'onde paisible des Lochs.
Ce souffle agréable, nous le devons à deux frères d'Edimbourg, Stuart et David Nicol, qui durant leur enfance écoutèrent assidûment les disques de country que possédaient leurs parents. Il vient réchauffer un climat sonore parsemé de brumes mélancoliques, à l'exemple de que nous pouvons entendre chez les Anglais de Mojave 3. La rythmique lente et majestueuse n'est pas sans rappeler le slowcore de Low. Voilà donc, grossièrement délimité, le paysage musical dans lequel se situe les Zephyrs. Paysage dans lequel ils vous invitent à la plus délicieuse des promenades.
Le chemin proposé est sinueux à souhait. Il suit les ondulations de mélodies aux courbes alanguies, serpente par monts et par vaux. Parfois, il s'élève. Des violons compatissants soulageront alors votre peine et vous porteront jusqu'en haut du "Mount Misery". Arrivé au sommet, vous aurez sans doute mal aux pieds. Cependant, ne leur prêtez pas attention et admirez plutôt le "Setting Sun", morceau très ‘shoegazing' illuminé par la voix radieuse de Rachel Goswell, l'ex-chanteuse du groupe Slowdive. Ensuite, laissez-vous surprendre par l'instrumental "The Green Tree" où des cordes élégantes, dont la coloration évocatrice rappelle Debussy, apportent une touche classique. Au début de "Paint Your House", vous sentirez le vent fraîchir. Peut-être a-t-il tourné, venant maintenant du nord, de la terre d'Islande ? Il sera alors temps de regagner votre foyer, car la nuit commence à tomber. Avant de finir votre ballade sous un dôme étoilé, vous aurez encore le temps de voir le ciel descendre sur la Terre, et sur la mer que vous devinez au loin. Là, charmé et enivré, vous comprendrez à quel point la musique des Zephyrs vous aura ouvert de nouveaux horizons.
Ce souffle agréable, nous le devons à deux frères d'Edimbourg, Stuart et David Nicol, qui durant leur enfance écoutèrent assidûment les disques de country que possédaient leurs parents. Il vient réchauffer un climat sonore parsemé de brumes mélancoliques, à l'exemple de que nous pouvons entendre chez les Anglais de Mojave 3. La rythmique lente et majestueuse n'est pas sans rappeler le slowcore de Low. Voilà donc, grossièrement délimité, le paysage musical dans lequel se situe les Zephyrs. Paysage dans lequel ils vous invitent à la plus délicieuse des promenades.
Le chemin proposé est sinueux à souhait. Il suit les ondulations de mélodies aux courbes alanguies, serpente par monts et par vaux. Parfois, il s'élève. Des violons compatissants soulageront alors votre peine et vous porteront jusqu'en haut du "Mount Misery". Arrivé au sommet, vous aurez sans doute mal aux pieds. Cependant, ne leur prêtez pas attention et admirez plutôt le "Setting Sun", morceau très ‘shoegazing' illuminé par la voix radieuse de Rachel Goswell, l'ex-chanteuse du groupe Slowdive. Ensuite, laissez-vous surprendre par l'instrumental "The Green Tree" où des cordes élégantes, dont la coloration évocatrice rappelle Debussy, apportent une touche classique. Au début de "Paint Your House", vous sentirez le vent fraîchir. Peut-être a-t-il tourné, venant maintenant du nord, de la terre d'Islande ? Il sera alors temps de regagner votre foyer, car la nuit commence à tomber. Avant de finir votre ballade sous un dôme étoilé, vous aurez encore le temps de voir le ciel descendre sur la Terre, et sur la mer que vous devinez au loin. Là, charmé et enivré, vous comprendrez à quel point la musique des Zephyrs vous aura ouvert de nouveaux horizons.
Excellent ! 18/20 | par Oddie |
En ligne
126 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages