Mars Red Sky
Myramyd |
Label :
Autoproduit |
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Il y a un peu plus d'un an déjà sortait APEX III, troisième album qui mena le groupe dans une longue tournée autour du globe qui continue encore & encore (les Bordelais ont déjà des dates prévues jusqu'à l'automne). Ils ont tout de même trouvé deux jours au mois d'avril pour s'enfermer à La Nef d'Angoulême, afin d'enregistrer "Myramyd", pièce épique de plus de dix sept minutes.
On retrouve ici les éléments savoureux de Mars Red Sky, ce stoner aux volutes psychédéliques, cette manière d'alourdir les nuages psychotropes à grands coups de pédales & de riffs cinglants, de gérer l'intensité tout au long d'une même pièce. Car oui, dans le cas présent on peut difficilement parler de morceau tant "Myramyd" est composé de plusieurs mouvements, comme une micro symphonie réduite à l'essentiel.
Réduite à l'essentiel, mais qui laisse le temps aux notes, qui prend le temps de faire durer les choses. Débutant comme une sorte de blues aux accents heavy, le titre mue doucement vers quelque chose de bien plus lourd, laissant presque sa place au silence, à l'attente, pour saisir l'auditeur & ne plus le lâcher, chose pas forcément aisée quand on dépasse le quart d'heure. les différents mouvements s'intègrent les uns dans les autres sans qu'on y prête vraiment attention, c'est aussi toute la magie de "Myramyd". La surprise, une sorte d'attente de ce qui va arriver ensuite, les périodes de calme avant l'orage. Ne respectant pas le schéma classique du calme/montée/explosion/repos, ils arrivent à mélanger toutes sortes de choses & d'influences au sein d'une même face, évoquant même Pink Floyd en son centre, avant de reprendre le chemin d'une sorte de mélancolie lourde. Pièce instrumentale, la voix de Julien n'arrive que pour un choeur lointain et aérien dans la toute dernière partie, donnant une dernière respiration avant de s'éteindre définitivement.
Une nouvelle fois parfaitement mis en image par Carlos Olmo, qu'on pourrait presque qualifier de quatrième membre tant ses illustrations racontent la musique du groupe à sa manière, cet Ep est enregistré à l'ancienne, sur deux pistes analogiques. c'est pour cette raison, histoire de rendre justice au son, qu'il ne sort qu'en vinyle, bien étiré sur une seule face. Un bien bel objet, à posséder absolument.
On retrouve ici les éléments savoureux de Mars Red Sky, ce stoner aux volutes psychédéliques, cette manière d'alourdir les nuages psychotropes à grands coups de pédales & de riffs cinglants, de gérer l'intensité tout au long d'une même pièce. Car oui, dans le cas présent on peut difficilement parler de morceau tant "Myramyd" est composé de plusieurs mouvements, comme une micro symphonie réduite à l'essentiel.
Réduite à l'essentiel, mais qui laisse le temps aux notes, qui prend le temps de faire durer les choses. Débutant comme une sorte de blues aux accents heavy, le titre mue doucement vers quelque chose de bien plus lourd, laissant presque sa place au silence, à l'attente, pour saisir l'auditeur & ne plus le lâcher, chose pas forcément aisée quand on dépasse le quart d'heure. les différents mouvements s'intègrent les uns dans les autres sans qu'on y prête vraiment attention, c'est aussi toute la magie de "Myramyd". La surprise, une sorte d'attente de ce qui va arriver ensuite, les périodes de calme avant l'orage. Ne respectant pas le schéma classique du calme/montée/explosion/repos, ils arrivent à mélanger toutes sortes de choses & d'influences au sein d'une même face, évoquant même Pink Floyd en son centre, avant de reprendre le chemin d'une sorte de mélancolie lourde. Pièce instrumentale, la voix de Julien n'arrive que pour un choeur lointain et aérien dans la toute dernière partie, donnant une dernière respiration avant de s'éteindre définitivement.
Une nouvelle fois parfaitement mis en image par Carlos Olmo, qu'on pourrait presque qualifier de quatrième membre tant ses illustrations racontent la musique du groupe à sa manière, cet Ep est enregistré à l'ancienne, sur deux pistes analogiques. c'est pour cette raison, histoire de rendre justice au son, qu'il ne sort qu'en vinyle, bien étiré sur une seule face. Un bien bel objet, à posséder absolument.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Edition limitée à 500 exemplaires, dont 200 en "édition spécial Hellfest" avec une sérigraphie faite par Arrache Toi Un Oeil.
En vente exclusivement en ligne : http://www.marsredsky.bigcartel.com/product/x-mass-1-t-shirt-lp-bag
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