The Chills
Silver Bullets |
Label :
Fire |
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Lorsqu'un groupe n'a pas donné de nouvelles depuis une décennie, voire plus, faut-il faire un bref historique afin de replacer le nouvel opus dans son contexte ? Je pense que oui, même si le fan d'indie pop connait sur le bout des oreilles la magnifique histoire des Chills.
Hé bien voilà, The Chills se forment il y a environs 35 ans en Nouvelle Zélande et comme d'autres bandes de kiwis de l'époque, son histoire est étroitement liée à celle du label Flying Nun. Quelques singles au début des années 80, "Rolling Moon" (1982) ou "Pink Frost" (1984), proposent une pop virginale et cristalline. Même si l'on voit les influences sixties, cette musique à l'approche novatrice est en quelque sorte un vrai bain de jouvence. Et les quatre longs formats qui couvriront la période 87/96, creuseront le même sillon sans jamais lasser, perpétuant le bonheur d'une musique légère et sombre, lumineuse et tendue. Depuis, très peu de choses à se mettre entre les oreilles à part un Ep en 2004. Une chose très importante pour en finir avec ce petit rappel : The Chills sont Martin Phillips, auteur, compositeur, interprète et membre unique à avoir traversé ces 35 années.
Il est temps de s'attaquer à Silver Bullets.
L'introduction est solennelle, un chœur masculin et une cloche pour ce "Father Time". Puis c'est la plongée dans cet univers si caractéristique. Dès les premiers arpèges scintillants de "Warm Waveform" les vingt dernières années d'absence s'effacent pour laisser place au pur bonheur des retrouvailles. Les mélodies sont toujours aussi parfaites, les guitares aériennes, les claviers tantôt abyssaux, tantôt aquatiques. Et la voix de Martin Phillips a à peine changée, peut être un peu plus grave, légèrement plus lasse mais servant toujours au mieux ces compositions. Et les perles pop s'enchainent à une vitesse vertigineuse, chaque plage est un single en puissance, ou presque. Même si parfois la mélancolie s'en mêle ("Underwater Wasteland") ou qu'une tension épique apparait ("Pyramid/When The Poor Can Reach The Mood"), l'ensemble est d'une cohérence parfaite aussi bien musicale qu'au niveau des textes. Car, comme à son habitude, Martin Phillips a, une nouvelle fois, endossé son costume d'écologiste, plus particulièrement de défenseur des océans. Comme quoi l'utilisation d'adjectifs marins pour qualifier la musique est loin d'être un hasard.
Alors, plongez encore et encore et encore...
Hé bien voilà, The Chills se forment il y a environs 35 ans en Nouvelle Zélande et comme d'autres bandes de kiwis de l'époque, son histoire est étroitement liée à celle du label Flying Nun. Quelques singles au début des années 80, "Rolling Moon" (1982) ou "Pink Frost" (1984), proposent une pop virginale et cristalline. Même si l'on voit les influences sixties, cette musique à l'approche novatrice est en quelque sorte un vrai bain de jouvence. Et les quatre longs formats qui couvriront la période 87/96, creuseront le même sillon sans jamais lasser, perpétuant le bonheur d'une musique légère et sombre, lumineuse et tendue. Depuis, très peu de choses à se mettre entre les oreilles à part un Ep en 2004. Une chose très importante pour en finir avec ce petit rappel : The Chills sont Martin Phillips, auteur, compositeur, interprète et membre unique à avoir traversé ces 35 années.
Il est temps de s'attaquer à Silver Bullets.
L'introduction est solennelle, un chœur masculin et une cloche pour ce "Father Time". Puis c'est la plongée dans cet univers si caractéristique. Dès les premiers arpèges scintillants de "Warm Waveform" les vingt dernières années d'absence s'effacent pour laisser place au pur bonheur des retrouvailles. Les mélodies sont toujours aussi parfaites, les guitares aériennes, les claviers tantôt abyssaux, tantôt aquatiques. Et la voix de Martin Phillips a à peine changée, peut être un peu plus grave, légèrement plus lasse mais servant toujours au mieux ces compositions. Et les perles pop s'enchainent à une vitesse vertigineuse, chaque plage est un single en puissance, ou presque. Même si parfois la mélancolie s'en mêle ("Underwater Wasteland") ou qu'une tension épique apparait ("Pyramid/When The Poor Can Reach The Mood"), l'ensemble est d'une cohérence parfaite aussi bien musicale qu'au niveau des textes. Car, comme à son habitude, Martin Phillips a, une nouvelle fois, endossé son costume d'écologiste, plus particulièrement de défenseur des océans. Comme quoi l'utilisation d'adjectifs marins pour qualifier la musique est loin d'être un hasard.
Alors, plongez encore et encore et encore...
Excellent ! 18/20 | par Hpl |
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