Noel Gallagher's High Flying Birds
Chasing Yesterday |
Label :
Sour Mash |
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L'ainé des Gallagher revient pour une deuxième livraison en solo et si on s'en tient au titre de l'album Chasing Yesterday, on peut se dire que l'on aura le droit à un passage dans le passé ; un petit coup de nostalgie pour essayer de se ressourcer.
Dès le début on se retrouve en terrain connu, la mélodie de "Riverman" est une suite d'accords maintes fois entendu avec Noel Gallagher - "Wonderwall" pour la plus connue – on a des chansons faites spécialement pour être repris à tues-têtes durant les concerts ("In The Heat Of The Moment" / "The Girl With X-Ray Eyes" / "Ballad Of The Mighty I") et il se paye même le luxe de ressortir une de ses vieilles démos datant des débuts d'Oasis "Lock All The Doors". Le moins que l'on puisse dire c'est que cette dernière est tout à fait efficace, c'est le son qui a fait sa gloire, c'est maîtrisé et ça apporte justement la touche de nostalgie voulue.
Noel ne se renouvèle pas trop avec ce disque, il compose volontairement ce qu'il sait le mieux faire, des chansons pop rock avec des mélodies quasiment imparables ("The Dying Of The Light"), quasiment car "You Know We Can't Go Back" ne fonctionne pas vraiment, sauf pour le refrain entêtant. Cette façon de rester sur ses acquis est souvent critiquée et pour y remédier le sieur Gallagher se permet quelques rajouts dans sa musique. Cela va des touches jazzy apportées par le saxophone dans "Riverman" et "The Right Stuff" aux ambiances, parfois psyché, installées par les nappes de synthés sur la majorité des titres ("While The Song Remains The Same" pour la plus réussie), sans oublier les cuivres et la cowbell de "The Mexican" – à écouter sur la route en se la jouant un max -.
Chasing Yesterday n'est toujours pas un renouveau, Noel Gallagher s'inspire toujours de ses influences et de son propre passé musical et en même temps, il montre qu'il a toujours un certain goût pour oser de petites expérimentations dans sa musique. Cependant et malheureusement, ce n'est pas poussé jusqu'au bout. On a ce que l'on attend d'un de ses disques, mais on peut quand même espérer qu'il osera plus s'écarter de sa zone de confort pour la suite de sa carrière solo. Surprend-nous Noel !
Dès le début on se retrouve en terrain connu, la mélodie de "Riverman" est une suite d'accords maintes fois entendu avec Noel Gallagher - "Wonderwall" pour la plus connue – on a des chansons faites spécialement pour être repris à tues-têtes durant les concerts ("In The Heat Of The Moment" / "The Girl With X-Ray Eyes" / "Ballad Of The Mighty I") et il se paye même le luxe de ressortir une de ses vieilles démos datant des débuts d'Oasis "Lock All The Doors". Le moins que l'on puisse dire c'est que cette dernière est tout à fait efficace, c'est le son qui a fait sa gloire, c'est maîtrisé et ça apporte justement la touche de nostalgie voulue.
Noel ne se renouvèle pas trop avec ce disque, il compose volontairement ce qu'il sait le mieux faire, des chansons pop rock avec des mélodies quasiment imparables ("The Dying Of The Light"), quasiment car "You Know We Can't Go Back" ne fonctionne pas vraiment, sauf pour le refrain entêtant. Cette façon de rester sur ses acquis est souvent critiquée et pour y remédier le sieur Gallagher se permet quelques rajouts dans sa musique. Cela va des touches jazzy apportées par le saxophone dans "Riverman" et "The Right Stuff" aux ambiances, parfois psyché, installées par les nappes de synthés sur la majorité des titres ("While The Song Remains The Same" pour la plus réussie), sans oublier les cuivres et la cowbell de "The Mexican" – à écouter sur la route en se la jouant un max -.
Chasing Yesterday n'est toujours pas un renouveau, Noel Gallagher s'inspire toujours de ses influences et de son propre passé musical et en même temps, il montre qu'il a toujours un certain goût pour oser de petites expérimentations dans sa musique. Cependant et malheureusement, ce n'est pas poussé jusqu'au bout. On a ce que l'on attend d'un de ses disques, mais on peut quand même espérer qu'il osera plus s'écarter de sa zone de confort pour la suite de sa carrière solo. Surprend-nous Noel !
Bon 15/20 | par Beckuto |
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