Flavien Berger
Léviathan |
Label :
Pan European |
||||
Quel artiste français peut se targuer d'allier Kraftwerk et Etienne Daho ? Personne me diriez vous... Ah oui ?
Et si je vous dit Flavien Berger ?
Commençant la musique au collège avec un jeu de Playstation, Flavien Berger s'est vite rendu compte qu'il y avait quelque chose a faire de ce côté.
Ce n'est que l'an dernier qu'il signe pour Pan European Recording deux EP assez monstrueux : Gilded Glaze d'abord, qui présente une face A de 20 minutes tout en montée électronique façon Kraftwerk/Krautrock, puis deux morceaux en face B beaucoup plus calmes et posés. L'été dernier avec l'EP Mars Balnéaire qui évoque des vacances sur Mars, avec encore deux morceaux fleuves (de plus de 10 minutes chacuns) plus deux chansons ou Berger montre ses talents d'imitateurs d'Étienne Daho...
Un an après, son premier long est prêt.
Léviathan. Rien que ce titre, déjà, en dit long. Nous ne sommes pas chez Machiavel, non non, mais plutôt avec une énorme masse monstrueuse et protéiforme qui proposerait un voyage sonore quelque peu foutraque.
En tant que tel, l'album s'annonce comme une fusion de musique électronique, de pop-rock et de chanson française.
Le premier single de l'album sortir fin février le prouve bien. "La Fête Noire" chante la fête foraine (tradition bien de chez nous) sur une rythmique évoquant le "Ghost Rider" de Suicide sous acides avant de repasser a la douce variété française. Mais chassez le naturel, il revient au galop et Flavien nous remet une dose de sensations fortes avant de nous faire faire le grand plongeon dans l'eau de sa piscine, représentée ici sur la pochette de son album. Plasticien d'abord, l'artiste nous fait entrer dans son album par un morceau énigmatique; "88888888". Lente montée électronique dark, le Berger se laisse aller du coté black de l'électronique française style The Hacker. Quoique le titre peut laisser penser au morceau "808080808" de 808 State sur leur deuxième album Ninety.
"Abyssinie" évoque plutôt le coté doux et amusé de l'artiste. Rythmique douce, musique tranquille. On lorgne plus du côté d'un certain Sébastien Tellier avec un tel morceau. Suit donc "La Fête Noire" et son mélange perché de Suicide et d'Étienne Daho période Mythomane.
"Vendredi" reprend la même recette qu'Abyssinie avec des arpèges de synthé en plus et des paroles évoquant cette fois Katerine...
"Saint-Donatien", morceau de transition expérimentale sert de transition vers l'autre single de l'album, "Rue De La Victoire". Respirant la joie de vivre et la simplicité, on cherche plus du coté de Jacno...
Sous une rythmique imparable "Bleu Sous-Marin" évoque cette fois les débuts de Flavien Berger sur Music 2000, le jeu PS1 sur lequel l'artiste faisait ses première armes. Swing de boite a rythme et synthé sautillant a la 8bit avec les chœurs de l'artiste en fond, il livre la un hommage a sa culture jeux vidéo...
"Inline Twist" retrouve le côté électro avec cris d'indiens en prime.
"Gravité" lorgne de nouveau vers la chanson simple et gentillette, avec une mélodie digne d'un standard d'attente. Beaucoup d'humour donc avant le grand finale...
Le morceau titre, long d'un quart d'heure nous emporte loin au delà des océans... Commençant doucement, la progression électro monte, monte et nous mène a un endroit ou les violons sont maitres. Puis, d'inquiétants sons ferment l'album.
Ainsi, le premier long de Flavien Berger surprends et peut plaire a tous. Enfin, apporte un certain renouveau dans la musique électronique française. L'obsession marine du parisien Flavien Berger n'est d'ailleurs pas sans rappeler ses comparses de La Femme, qui allie également électro, new wave et chanson française.
Plus qu'a voir ou le vent va porter le navire Flavien Berger...
Et si je vous dit Flavien Berger ?
Commençant la musique au collège avec un jeu de Playstation, Flavien Berger s'est vite rendu compte qu'il y avait quelque chose a faire de ce côté.
Ce n'est que l'an dernier qu'il signe pour Pan European Recording deux EP assez monstrueux : Gilded Glaze d'abord, qui présente une face A de 20 minutes tout en montée électronique façon Kraftwerk/Krautrock, puis deux morceaux en face B beaucoup plus calmes et posés. L'été dernier avec l'EP Mars Balnéaire qui évoque des vacances sur Mars, avec encore deux morceaux fleuves (de plus de 10 minutes chacuns) plus deux chansons ou Berger montre ses talents d'imitateurs d'Étienne Daho...
Un an après, son premier long est prêt.
Léviathan. Rien que ce titre, déjà, en dit long. Nous ne sommes pas chez Machiavel, non non, mais plutôt avec une énorme masse monstrueuse et protéiforme qui proposerait un voyage sonore quelque peu foutraque.
En tant que tel, l'album s'annonce comme une fusion de musique électronique, de pop-rock et de chanson française.
Le premier single de l'album sortir fin février le prouve bien. "La Fête Noire" chante la fête foraine (tradition bien de chez nous) sur une rythmique évoquant le "Ghost Rider" de Suicide sous acides avant de repasser a la douce variété française. Mais chassez le naturel, il revient au galop et Flavien nous remet une dose de sensations fortes avant de nous faire faire le grand plongeon dans l'eau de sa piscine, représentée ici sur la pochette de son album. Plasticien d'abord, l'artiste nous fait entrer dans son album par un morceau énigmatique; "88888888". Lente montée électronique dark, le Berger se laisse aller du coté black de l'électronique française style The Hacker. Quoique le titre peut laisser penser au morceau "808080808" de 808 State sur leur deuxième album Ninety.
"Abyssinie" évoque plutôt le coté doux et amusé de l'artiste. Rythmique douce, musique tranquille. On lorgne plus du côté d'un certain Sébastien Tellier avec un tel morceau. Suit donc "La Fête Noire" et son mélange perché de Suicide et d'Étienne Daho période Mythomane.
"Vendredi" reprend la même recette qu'Abyssinie avec des arpèges de synthé en plus et des paroles évoquant cette fois Katerine...
"Saint-Donatien", morceau de transition expérimentale sert de transition vers l'autre single de l'album, "Rue De La Victoire". Respirant la joie de vivre et la simplicité, on cherche plus du coté de Jacno...
Sous une rythmique imparable "Bleu Sous-Marin" évoque cette fois les débuts de Flavien Berger sur Music 2000, le jeu PS1 sur lequel l'artiste faisait ses première armes. Swing de boite a rythme et synthé sautillant a la 8bit avec les chœurs de l'artiste en fond, il livre la un hommage a sa culture jeux vidéo...
"Inline Twist" retrouve le côté électro avec cris d'indiens en prime.
"Gravité" lorgne de nouveau vers la chanson simple et gentillette, avec une mélodie digne d'un standard d'attente. Beaucoup d'humour donc avant le grand finale...
Le morceau titre, long d'un quart d'heure nous emporte loin au delà des océans... Commençant doucement, la progression électro monte, monte et nous mène a un endroit ou les violons sont maitres. Puis, d'inquiétants sons ferment l'album.
Ainsi, le premier long de Flavien Berger surprends et peut plaire a tous. Enfin, apporte un certain renouveau dans la musique électronique française. L'obsession marine du parisien Flavien Berger n'est d'ailleurs pas sans rappeler ses comparses de La Femme, qui allie également électro, new wave et chanson française.
Plus qu'a voir ou le vent va porter le navire Flavien Berger...
Très bon 16/20 | par EmixaM |
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