Gomm
Paris [La Flèche D'Or] - mardi 13 février 2007 |
C'est en 2004 que j'ai découvert Gomm, qui assurait la première partie de Blonde Redhead.
A l'écoute de leur nouvel opus 4, me voilà parfaitement séduite, convaincue et surtout impatiente d'assister à sa "traduction" scénique. Comment transcender un album excellentissime en live? Le quatuor lillois nous en fera la démonstration avec brio tout au long du concert.
Avec le morceau d'ouverture "Why Can't I Relieve You ?" qui est sans doute le plus accessible de l'opus, on ne peut nier le fait que Gomm aille droit au but. Premier constat : ils jouent, fort, vite et très bien.
Le jeu de scène est assez original : tout le monde est au même plan. La chanteuse claviériste est de trois quarts face au public et dans la ligne de mire du chanteur batteur, ce qui facilite les échanges lorsqu'ils se répondent pendant les chansons.
Tous les titres s'enchaînent avec une force impressionnante, une énergie décuplée. Les riffs voluptueux qui succèdent à des gimmicks impitoyables sont autant de coups de poing ou de fouet qui nous sont assénés mais au lieu de se sentir endolori ou meutri, on a l'impression pour le moins inhabituelle d'être invincible.
La présence de Marie dans cette formation à dominante masculine apporte un réelle note positive au groupe. Quand on la regarde se mouvoir frénétiquement, on ne peut s'empêcher de penser à Kim Gordon. Quelle classe !
Parmi les meilleurs moments du set : "I Feel Off", "No Disappointment" et "Good Sides". Le quatuor nous offre également un bootleg original des paroles de Blondie sur une musique de Black Sabbath.
Quand le concert prend fin, je redescends sur terre... ce fut assez court mais d'une urgence stupéfiante. Une claque incommensurable ! Si l'Amérique peut se vanter d'avoir Sonic Youth, nous pouvons, au même titre, nous réjouir de compter Gomm parmi nos meilleurs groupes.
A l'écoute de leur nouvel opus 4, me voilà parfaitement séduite, convaincue et surtout impatiente d'assister à sa "traduction" scénique. Comment transcender un album excellentissime en live? Le quatuor lillois nous en fera la démonstration avec brio tout au long du concert.
Avec le morceau d'ouverture "Why Can't I Relieve You ?" qui est sans doute le plus accessible de l'opus, on ne peut nier le fait que Gomm aille droit au but. Premier constat : ils jouent, fort, vite et très bien.
Le jeu de scène est assez original : tout le monde est au même plan. La chanteuse claviériste est de trois quarts face au public et dans la ligne de mire du chanteur batteur, ce qui facilite les échanges lorsqu'ils se répondent pendant les chansons.
Tous les titres s'enchaînent avec une force impressionnante, une énergie décuplée. Les riffs voluptueux qui succèdent à des gimmicks impitoyables sont autant de coups de poing ou de fouet qui nous sont assénés mais au lieu de se sentir endolori ou meutri, on a l'impression pour le moins inhabituelle d'être invincible.
La présence de Marie dans cette formation à dominante masculine apporte un réelle note positive au groupe. Quand on la regarde se mouvoir frénétiquement, on ne peut s'empêcher de penser à Kim Gordon. Quelle classe !
Parmi les meilleurs moments du set : "I Feel Off", "No Disappointment" et "Good Sides". Le quatuor nous offre également un bootleg original des paroles de Blondie sur une musique de Black Sabbath.
Quand le concert prend fin, je redescends sur terre... ce fut assez court mais d'une urgence stupéfiante. Une claque incommensurable ! Si l'Amérique peut se vanter d'avoir Sonic Youth, nous pouvons, au même titre, nous réjouir de compter Gomm parmi nos meilleurs groupes.
Parfait 17/20 | par Lady Godiva |
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