Los Natas
Ciudad De Brahman |
Label :
Man's Ruin |
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Comment parler de cet album à sa juste valeur ? À mes yeux, il représente le disque ultime, ni plus, ni moins. Ce second album du groupe argentin, produit par Dale Crover (oui, oui, celui des Melvins) est un coup (de maître, de massue, de pied au cul, au choix) balancé dans le monde du stoner radotant, répétant les codes instauré par les Kyuss, Sleep et autres précurseurs, et usés jusqu'à la corde. Repoussant les limites du genre, les trois musiciens foncent tête baissé sans se soucier du reste. Chant en espagnol, instrumentaux inspirés de la musique traditionnelle argentine et apparition de ukulélé sont autant de choses que vous croiserez sur cet album atypique.
Le disque s'ouvre et se referme sur deux plages instrumentales tout en légèreté, comme des barrières à ce déluge de décibels, cet enchaînement de tubes stoner qui rythment la quasi-totalité de l'album. Après donc ce morceau d'ouverture ("Carl Sagan"), on rentre dans le vif du sujet avec l'imparable "Meteoro 2028", véritable hymne de la pampa. On s'y croit vraiment pour le coup ! Le groupe est lancé et ne ralentira plus, avançant tel un rouleau compresseur, enchaînant morceaux de bravoure sur morceaux de bravoure, atomisant toute la concurrence en un album. Porté par un batteur fantastique (l'introduction de "Polvareda"), ils alternent entre plages tubesque ("Paradise", "Adolescentes") et morceaux moins évident au premier abord, mais qui se révèlent au fur et à mesure des écoutes fortement addictifs ("Alohawaii" véritable uppercut, ou bien le titre éponyme). Seuls deux courts morceaux instrumentaux viennent calmer la bête ("Brisa Del Desierto", magnifique, et "999"), comme pour mieux enchaîner derrière à chaque fois. On ressort de l'écoute comme après s'être fait tabassé, mais avec le sourire aux lèvres.
Avec ce disque, Los Natas accouche d'un disque hors-normes, un des secrets les mieux gardés du genre, cette sorte de pépite méconnue qui donne l'impression d'être privilégié, d'avoir accès à l'un des grands mystères de l'humanité... Ciudad De Brahman est une merveille, mais chut, gardez ça pour vous !
Le disque s'ouvre et se referme sur deux plages instrumentales tout en légèreté, comme des barrières à ce déluge de décibels, cet enchaînement de tubes stoner qui rythment la quasi-totalité de l'album. Après donc ce morceau d'ouverture ("Carl Sagan"), on rentre dans le vif du sujet avec l'imparable "Meteoro 2028", véritable hymne de la pampa. On s'y croit vraiment pour le coup ! Le groupe est lancé et ne ralentira plus, avançant tel un rouleau compresseur, enchaînant morceaux de bravoure sur morceaux de bravoure, atomisant toute la concurrence en un album. Porté par un batteur fantastique (l'introduction de "Polvareda"), ils alternent entre plages tubesque ("Paradise", "Adolescentes") et morceaux moins évident au premier abord, mais qui se révèlent au fur et à mesure des écoutes fortement addictifs ("Alohawaii" véritable uppercut, ou bien le titre éponyme). Seuls deux courts morceaux instrumentaux viennent calmer la bête ("Brisa Del Desierto", magnifique, et "999"), comme pour mieux enchaîner derrière à chaque fois. On ressort de l'écoute comme après s'être fait tabassé, mais avec le sourire aux lèvres.
Avec ce disque, Los Natas accouche d'un disque hors-normes, un des secrets les mieux gardés du genre, cette sorte de pépite méconnue qui donne l'impression d'être privilégié, d'avoir accès à l'un des grands mystères de l'humanité... Ciudad De Brahman est une merveille, mais chut, gardez ça pour vous !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par El rodeo |
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