Windhand
Soma |
Label :
Relapse |
||||
Voilà un disque que je n'ai pas vu arriver. N'ayant jamais entendu parlé de Windhand avant d'avoir posé une oreille sur ce Soma, je ne me doutais pas un seul instant de la la claque monumentale qui m'attendait. Tout pourtant aurait du me mettre la puce à l'oreille, la cabane solitaire de la magnifique pochette tout en nuances de gris, les comparaisons plus que flatteuses avec Acid King lues dans la presse spécialisée, où encore la promesse d'une chanteuse au nom déjà envoûtant, Dorthia Cottrell, patronyme digne d'une sorcière anglaise de l'époque victorienne. Pourtant, je n'ai rien vu venir...
Dès la première note de l'introductif "Orchad", mes poils se hérissent. Une guitare d'une lourdeur abyssale joue un riff parfait, le tout enveloppé avec un son bien poisseux, juste comme il faut. La voix de la maîtresse de cérémonie retentit, et on se retrouve embarqué dans un univers incroyable, évoquant les forêts inquiétantes du nord-est américain, là où se déroule parfois les histoires sordides d'un Stephen King. Pourtant, malgré la pesanteur et la brume régnant sur la musique de Windhand, jamais on ne se sent en territoire hostile. On a plutôt envie de se laisser happer, de se lover au plus profond de ces morceaux emplis d'un groove incroyable. Les deuxième et troisième titre, loin de démériter, enfonce le clou encore plus profondément dans la lourdeur. Puis vient le miracle de ce disque : la grande prêtresse Cottrell entame seule, à la guitare, une ballade acoustique, et nous tient pendant sept minutes pendu à sa voix, à ses silences, à ces quelques notes grattées admirablement. "Evergreen", le nom de cette merveille, réussit à s'imposer comme le morceau le plus intense de l'album. Pas mal sur un album de doom ! Suive ensuite "Cassock", morceau hyper-classique d'un bon quart d'heure, et enfin l'énorme "Boleskine", énorme dans tous les sens du terme, tant de part sa durée (trente minutes!) que part sa qualité qui lui permet de ne pas faire ressentir le moindre ennui à l'auditeur.
Pour conclure, je n'aurais qu'une chose à dire : Soma est le meilleur disque du genre paru ces dernières années, ni plus ni moins. Un classique instantané !
Dès la première note de l'introductif "Orchad", mes poils se hérissent. Une guitare d'une lourdeur abyssale joue un riff parfait, le tout enveloppé avec un son bien poisseux, juste comme il faut. La voix de la maîtresse de cérémonie retentit, et on se retrouve embarqué dans un univers incroyable, évoquant les forêts inquiétantes du nord-est américain, là où se déroule parfois les histoires sordides d'un Stephen King. Pourtant, malgré la pesanteur et la brume régnant sur la musique de Windhand, jamais on ne se sent en territoire hostile. On a plutôt envie de se laisser happer, de se lover au plus profond de ces morceaux emplis d'un groove incroyable. Les deuxième et troisième titre, loin de démériter, enfonce le clou encore plus profondément dans la lourdeur. Puis vient le miracle de ce disque : la grande prêtresse Cottrell entame seule, à la guitare, une ballade acoustique, et nous tient pendant sept minutes pendu à sa voix, à ses silences, à ces quelques notes grattées admirablement. "Evergreen", le nom de cette merveille, réussit à s'imposer comme le morceau le plus intense de l'album. Pas mal sur un album de doom ! Suive ensuite "Cassock", morceau hyper-classique d'un bon quart d'heure, et enfin l'énorme "Boleskine", énorme dans tous les sens du terme, tant de part sa durée (trente minutes!) que part sa qualité qui lui permet de ne pas faire ressentir le moindre ennui à l'auditeur.
Pour conclure, je n'aurais qu'une chose à dire : Soma est le meilleur disque du genre paru ces dernières années, ni plus ni moins. Un classique instantané !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par El rodeo |
En écoute : https://windhand.bandcamp.com/album/soma
En ligne
Au hasard Balthazar
Sondages