Los Natas
Delmar |
Label :
Man's Ruin |
||||
Commençons par le commencement ! Los Natas, c'est trois musiciens argentins, Sergio Chotsourian à la guitare et au chant, Miguel Fernandez à la basse et Walter Broide à la batterie, qui décident de monter un groupe de stoner en 1994 et qui sortiront quatre ans plus tard leur premier album sur l'excellent label Man's Ruin Records, le très prometteur Delmar. Comme pour tous les groupes de stoner de la fin du siècle dernier, le fantôme de Kyuss est encore imposant, et cela se ressent dans la plus grande partie de la production d'alors. Ce premier album n'échappe pas à la règle, mais ne se limite pas à une pale copie du maître, bien au contraire.
Par prometteur, j'entends que le groupe amène plusieurs nouveautés au genre. Première particularité, et pas des moindres, il s'agit du chant en espagnol ; présent sur un partie des morceaux. Nous sommes encore au XXème siècle, et l'espagnol n'a pas une grosse cote dans le milieu du rock, et encore moins dans ce genre de style. Il convient aussi de préciser qu'il s'agit du seul album du groupe ou on peut entendre de l'anglais, la suite sera exclusivement dans la langue locale.
La musique de Los Natas est à l'image du coin d'où viennent nos trois larrons : chaude mais pas aride. Au contraire de Kyuss ou l'impression de se retrouver perdu dans le désert était courante, la, on est en plein dans la pampa, mais tout ceci est accueillant, comme sur "Muxcortoi", courte plage instrumentale qui provoque un dépaysement en à peine trois minutes. On trouve déjà quelques morceaux de bravoure, comme ce "Windblows", qui se termine dans une montée absolument jouissive qui n'est pas sans rappeler certains gros morceaux de Kyuss pour le coup, ou ce "Soma" aérien et planant. Certes, il s'agit d'un premier album, et tout n'est pas encore parfait, notamment au niveau de la production, de mauvaise qualité, qui nuit à l'écoute et dessert un peu les compos du groupes. On peut aussi reprocher un manque de diversité entre les morceaux, qui donnent un sentiment de redite.
Pourtant, et c'est la l'essentiel, on reconnaît déjà la "patte" Los Natas sur la plupart des morceaux. Le groupe, loin de proposer un simple ersatz de la musique du roi Kyuss, parvient déjà sur ce premier album à affirmer un son unique qu'il entretiendra et développera sur les disques suivants, où il tracera sa propre route, s'éloignant de plus en plus des références du genre.
Par prometteur, j'entends que le groupe amène plusieurs nouveautés au genre. Première particularité, et pas des moindres, il s'agit du chant en espagnol ; présent sur un partie des morceaux. Nous sommes encore au XXème siècle, et l'espagnol n'a pas une grosse cote dans le milieu du rock, et encore moins dans ce genre de style. Il convient aussi de préciser qu'il s'agit du seul album du groupe ou on peut entendre de l'anglais, la suite sera exclusivement dans la langue locale.
La musique de Los Natas est à l'image du coin d'où viennent nos trois larrons : chaude mais pas aride. Au contraire de Kyuss ou l'impression de se retrouver perdu dans le désert était courante, la, on est en plein dans la pampa, mais tout ceci est accueillant, comme sur "Muxcortoi", courte plage instrumentale qui provoque un dépaysement en à peine trois minutes. On trouve déjà quelques morceaux de bravoure, comme ce "Windblows", qui se termine dans une montée absolument jouissive qui n'est pas sans rappeler certains gros morceaux de Kyuss pour le coup, ou ce "Soma" aérien et planant. Certes, il s'agit d'un premier album, et tout n'est pas encore parfait, notamment au niveau de la production, de mauvaise qualité, qui nuit à l'écoute et dessert un peu les compos du groupes. On peut aussi reprocher un manque de diversité entre les morceaux, qui donnent un sentiment de redite.
Pourtant, et c'est la l'essentiel, on reconnaît déjà la "patte" Los Natas sur la plupart des morceaux. Le groupe, loin de proposer un simple ersatz de la musique du roi Kyuss, parvient déjà sur ce premier album à affirmer un son unique qu'il entretiendra et développera sur les disques suivants, où il tracera sa propre route, s'éloignant de plus en plus des références du genre.
Très bon 16/20 | par El rodeo |
En ligne
297 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages