Los Natas
Corsario Negro |
Label :
Small Stone |
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Après un tel coup d'éclat que fut La Ciudad De Braman, comment les argentins allaient négocier leur troisième album, intitulé Corsario Negro. Après Dale Crover sur le précédent, on trouve ici Billy Anderson à la production.
Dès les premières secondes, nous voilà revenu dans l'univers si particulier des argentins. Pourtant, il faut très peu de temps pour se rendre compte que quelque chose à changer. Dans le son, dans la construction des morceaux, un truc diffère. Faut dire que dès le "2002" inaugural, inspiré d' "Also Spracht Zaratustra", on est soumis à un morceau instrumental lourd, très lourd. Puis retentit la batterie, qui annonce le vrai début de cet album, nommé "Planeta Solitario". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça en jette. C'est puissant, exigeant, suffisamment pour laissé l'auditeur lambda sur le bord du chemin. Le clou est enfoncé par les deux titres suivants, "Patas De Elefante", au titre plus qu'explicite, et "El Cono Del Encono", véritable cavalcade à travers la pampa. Au bout de quatre titres, on est déjà lessivé. Autant les précédents disques étaient de très bons albums de stoner, autant la on dépasse le cadre par tous les bords. Arrive "Lei Motive", avec son début tout en douceur avant que n'arrive la tempête, traversée par du piano. Oui, du piano, Los Natas s'autorise tout. Suit un calme morceau instrumental, avant la reprise des hostilités. C'est loin d'être fini, et ça repart avec "Contemplando La Niebla". Reprise en douceur, une promenade à cheval avec un rythme martial derrière. Ça s'accélère avec "Bumburi", virée en bagnole sur fond de rock'n'roll du désert. Puis vient "Americano", morceau schizophrénique hésitant entre chanson au coin du feu et déluge sonore. Le dernier morceau, éponyme, sera le coup de grâce aux rares personne ayant tenu l'écoute de l'album. Presque huit minutes d'un rock plombé, porté par un batteur impressionnant, comme sur tout le reste de l'album.
On ressort de l'écoute de ce disque fatigué, bousculé. Le précédent album était déjà un rude coup porté à l'auditeur, mais rien ne laissait présage d'une telle violence. Los Natas signe un second chef-d'œuvre à la suite, mais surtout renouvelle sa musique pour s'éloigner de plus en plus de l'étiquette stoner. Les trois musiciens argentins ont, avec ce disque, trouvé leur son, reconnaissable entre mille. Et surtout, tout en chantant en espagnol, ce qui n'est pas rien dans le monde du rock. Bravo les gars !
Dès les premières secondes, nous voilà revenu dans l'univers si particulier des argentins. Pourtant, il faut très peu de temps pour se rendre compte que quelque chose à changer. Dans le son, dans la construction des morceaux, un truc diffère. Faut dire que dès le "2002" inaugural, inspiré d' "Also Spracht Zaratustra", on est soumis à un morceau instrumental lourd, très lourd. Puis retentit la batterie, qui annonce le vrai début de cet album, nommé "Planeta Solitario". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça en jette. C'est puissant, exigeant, suffisamment pour laissé l'auditeur lambda sur le bord du chemin. Le clou est enfoncé par les deux titres suivants, "Patas De Elefante", au titre plus qu'explicite, et "El Cono Del Encono", véritable cavalcade à travers la pampa. Au bout de quatre titres, on est déjà lessivé. Autant les précédents disques étaient de très bons albums de stoner, autant la on dépasse le cadre par tous les bords. Arrive "Lei Motive", avec son début tout en douceur avant que n'arrive la tempête, traversée par du piano. Oui, du piano, Los Natas s'autorise tout. Suit un calme morceau instrumental, avant la reprise des hostilités. C'est loin d'être fini, et ça repart avec "Contemplando La Niebla". Reprise en douceur, une promenade à cheval avec un rythme martial derrière. Ça s'accélère avec "Bumburi", virée en bagnole sur fond de rock'n'roll du désert. Puis vient "Americano", morceau schizophrénique hésitant entre chanson au coin du feu et déluge sonore. Le dernier morceau, éponyme, sera le coup de grâce aux rares personne ayant tenu l'écoute de l'album. Presque huit minutes d'un rock plombé, porté par un batteur impressionnant, comme sur tout le reste de l'album.
On ressort de l'écoute de ce disque fatigué, bousculé. Le précédent album était déjà un rude coup porté à l'auditeur, mais rien ne laissait présage d'une telle violence. Los Natas signe un second chef-d'œuvre à la suite, mais surtout renouvelle sa musique pour s'éloigner de plus en plus de l'étiquette stoner. Les trois musiciens argentins ont, avec ce disque, trouvé leur son, reconnaissable entre mille. Et surtout, tout en chantant en espagnol, ce qui n'est pas rien dans le monde du rock. Bravo les gars !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par El rodeo |
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