Screaming Females
Paris [L'Espace B] - samedi 26 mai 2018 |
Ce samedi soir était un crèvecœur comme les parisiens en connaissent régulièrement. Problème de riches, diront certains provinciaux ; n'empêche : Car Seat Headrest au Trabendo, Marquis de Sade (feat. Pascal Obispo, apparemment) à la Grande Halle de la Villette, Frankie Cosmos au Petit Bain, et donc Screaming Females à l'Espace B. J'avais choisi la première solution évoquée, mais les planètes étaient alignées ce samedi soir : l'Espace B n'est pas loin du Trabendo, le concert se termine vers 22h30, et me voilà embarqué dans une expédition nocturne à travers le parc de la Villette, direction la quasi presqu'île qui abrite ce petit bar à concerts dans lequel j'ai vécu tant de choses, de Lok en train de pogoter avec Chaos lors d'une soirée Influenza Records jusqu'à mon premier concert de Car Seat Headrest (promis, j'arrête de parler d'eux).
Les choses étant bien faites, j'arrive juste après la fin du set de Wonderflu, ce qui m'évitera d'entamer mon éthique professionnelle en encensant un groupe avec lequel j'ai quelques affaires en cours. Je me contenterai de préciser que c'est la seconde fois que le trio américain dont il est question dans cette chronique (si, si, vous allez voir) réclame mes parigots préférés pour leur date dans la capitale.
J'arrive donc dans la petite salle de concert installée dans l'arrière-boutique d'un bar resto, au fond du couloir après les chiottes. La salle est bien remplie et l'ambiance, disons, chaleureuse, malgré une clim' pleine de bonne volonté. J'aperçois la tête de l'athlétique bassiste par-dessus la foule, et je finis par trouver une place qui me permet d'apercevoir celle de la chanteuse-guitariste. Précisons que Marissa Paternoster est une sorte de Mafalda tatouée d'un mètre cinquante, qui chante comme Patti Smith et Nina Hagen réunies, et joue de la guitare comme J Mascis sous amphétamines. Rajoutons un batteur sécurisant dont j'apercevrai les lunettes plusieurs fois durant le set, et vous avez la composition de ce groupe réjouissant. Leur son est bien compact, ce qui occasionnera quelques soucis à l'ingé son en début de set pour faire ressortir cette voix si particulière. À part ça, si certains morceaux des albums précédents tuent grave, ceux du dernier sont globalement moins convaincants, avec des riffs moins tranchants. Ça ne m'empêche pas de passer un bon moment, malgré la visibilité limitée et la fatigue qui commence à se faire sentir au troisième concert bruyant de cette soirée étouffante. J'étais forcément plus à fond lors de leur passage au Batofar trois ans auparavant, mais je sais que je les reverrai, et qu'il y aura probablement à nouveau Wonderflu en première partie.
Les choses étant bien faites, j'arrive juste après la fin du set de Wonderflu, ce qui m'évitera d'entamer mon éthique professionnelle en encensant un groupe avec lequel j'ai quelques affaires en cours. Je me contenterai de préciser que c'est la seconde fois que le trio américain dont il est question dans cette chronique (si, si, vous allez voir) réclame mes parigots préférés pour leur date dans la capitale.
J'arrive donc dans la petite salle de concert installée dans l'arrière-boutique d'un bar resto, au fond du couloir après les chiottes. La salle est bien remplie et l'ambiance, disons, chaleureuse, malgré une clim' pleine de bonne volonté. J'aperçois la tête de l'athlétique bassiste par-dessus la foule, et je finis par trouver une place qui me permet d'apercevoir celle de la chanteuse-guitariste. Précisons que Marissa Paternoster est une sorte de Mafalda tatouée d'un mètre cinquante, qui chante comme Patti Smith et Nina Hagen réunies, et joue de la guitare comme J Mascis sous amphétamines. Rajoutons un batteur sécurisant dont j'apercevrai les lunettes plusieurs fois durant le set, et vous avez la composition de ce groupe réjouissant. Leur son est bien compact, ce qui occasionnera quelques soucis à l'ingé son en début de set pour faire ressortir cette voix si particulière. À part ça, si certains morceaux des albums précédents tuent grave, ceux du dernier sont globalement moins convaincants, avec des riffs moins tranchants. Ça ne m'empêche pas de passer un bon moment, malgré la visibilité limitée et la fatigue qui commence à se faire sentir au troisième concert bruyant de cette soirée étouffante. J'étais forcément plus à fond lors de leur passage au Batofar trois ans auparavant, mais je sais que je les reverrai, et qu'il y aura probablement à nouveau Wonderflu en première partie.
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
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