Jesu
Everyday I Get Closer To The Light From Which I Came |
Label :
Avalanche |
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Mon Dieu, ce n'est donc que ça Jesu ? La montagne Broadrick a accouché d'une souris intitulée Everyday I Get Closer To The Light From Which I Came, un titre d'album un poil long (comme les cheveux de Jésus) et finalement aussi pompeux que le disque. N'ayant jamais écouté le groupe auparavant, je ne vois que deux options possibles. Soit Jesu a toujours proposé ce style et dans ce cas les fans, dont je ne serai sans doute jamais, adoreront. Soit il s'agit d'une grosse baisse de régime (fini la multiplication des pains et l'eau changée en vin) et c'est alors une profonde déception, étant tout de même admirateur de la carrière du bonhomme.
Everyday I Get Closer To The Light From Which I Came propose cinq compositions post rock incroyablement lentes portées par des guitares pesantes mais tout y est parfaitement ennuyeux : du chant, aussi vide que le regard d'un poisson mort, aux grosses guitares saturées martelant leurs rythmiques poussives, en passant par les multiples arrangements prétentieux. Il y a bien une basse qui lézarde les murs sur le titre éponyme mais c'est tout ce qu'il y a autour qui déconne : on baille à s'en décrocher la mâchoire, d'autant plus que c'est long, terriblement long, à l'image du quart d'heure de "The Great Leveller" avec piano, cordes et le tralala qui va avec, uniquement sauvé par l'incursion d'un doom core proche d'Isis (les cinq meilleures minutes du disque).
Je sais bien que Jesu fait partie des formations fétiches de ce genre musical et qu'il sera sans doute de bon ton de s'extasier devant le spleen intégral que dégage cet album mais il aurait été plus juste de l'appeler Grey Is The Colour car il n'est ni sombre ni lumineux. C'est un cul entre deux chaises, donc obligé de chier par terre. Que tout cela est plat, insipide.
Everyday I Get Closer To The Light From Which I Came propose cinq compositions post rock incroyablement lentes portées par des guitares pesantes mais tout y est parfaitement ennuyeux : du chant, aussi vide que le regard d'un poisson mort, aux grosses guitares saturées martelant leurs rythmiques poussives, en passant par les multiples arrangements prétentieux. Il y a bien une basse qui lézarde les murs sur le titre éponyme mais c'est tout ce qu'il y a autour qui déconne : on baille à s'en décrocher la mâchoire, d'autant plus que c'est long, terriblement long, à l'image du quart d'heure de "The Great Leveller" avec piano, cordes et le tralala qui va avec, uniquement sauvé par l'incursion d'un doom core proche d'Isis (les cinq meilleures minutes du disque).
Je sais bien que Jesu fait partie des formations fétiches de ce genre musical et qu'il sera sans doute de bon ton de s'extasier devant le spleen intégral que dégage cet album mais il aurait été plus juste de l'appeler Grey Is The Colour car il n'est ni sombre ni lumineux. C'est un cul entre deux chaises, donc obligé de chier par terre. Que tout cela est plat, insipide.
Pas terrible 9/20 | par Arno Vice |
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