Built To Spill
Live |
Label :
Warner |
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J'ai l'impression que Built to Spill n'est le groupe indé préféré de personne. Non pas que tout le monde les déteste, loin de là, nombreux reconnaissent leur qualité et les considèrent comme un groupe de référence, mais il manque dans leurs discours cette passion qui anime les débats autour d'autres groupes. Du coup, on dirait que personne ne se saignera pour dire combien Perfect From Now On est un album magnifique ou "Nowhere Nothin' Fuck Up" un des meilleurs morceaux de rock indé des années 90, et le néophyte n'a pas vraiment d'accroche pour lui indiquer que ce groupe est à écouter. Heureusement, ce live parait une porte d'entrée idéale.
Paradoxalement, pour un groupe qui avait déjà 4 albums à son actif lors de sa sortie, Live couvre très peu de ceux-ci (à peine un morceau de There's Nothing Wrong With Love et aucun de Ultimate Alternative Wavers), et même peu du groupe en soi puisque sur les 9 morceaux qui le composent, il y a tout de même 3 reprises. Ce n'est donc pas en lieu et place d'un best of que ce disque est intéressant. Ceci dit, les titres du groupe qui sont dessus font partie des meilleurs, et les versions sont parfaites ; voilà une bonne manière de (re)découvrir le tube "Car", certainement la meilleure accroche pour le néophyte, l'énergique "Stop The Show", ou les tueries plus planantes que sont "Randy Described Eternity", "Broken Chairs" (dans une version de 19 minutes) et surtout "I Would Hurt A Fly". Niveau reprise, on a du gros classique, "Cortez The Killer" qui réaffirme le lien de parenté évident entre la musique de Neil Young et celle de Doug Martsch, l'indé méconnu de Love As Laughter, et une reprise qui n'en est pas vraiment une puisque le groupe d'origine, Halo Benders, est un super-groupe avant l'heure fondé par le leader de Built To Spill et Calvin Johnson de Beat Happening. Ce disque, s'il ne présente pas vraiment la carrière du groupe dans son ensemble, est très représentatif de leur musique et de ce à quoi ressemblent leurs concerts.
Même si 9 morceaux, ça parait peu, la durée est tout à fait correcte puisque le "Cortez The Killer" affiche 20 minutes au compteur. Il y aurait certainement eu matière cependant à un double album, mais on ne va pas bouder son plaisir.
Bien qu'ils ne soient le groupe indé préféré de personne, Built To Spill illustre avec Live que la musique parle d'elle-même. Pas besoin d'autre chose pour plaider sa cause quand on est un groupe de rock, et s'il n'y a personne pour nous défendre, autant se défendre soi-même. Ce qu'ils font parfaitement.
Paradoxalement, pour un groupe qui avait déjà 4 albums à son actif lors de sa sortie, Live couvre très peu de ceux-ci (à peine un morceau de There's Nothing Wrong With Love et aucun de Ultimate Alternative Wavers), et même peu du groupe en soi puisque sur les 9 morceaux qui le composent, il y a tout de même 3 reprises. Ce n'est donc pas en lieu et place d'un best of que ce disque est intéressant. Ceci dit, les titres du groupe qui sont dessus font partie des meilleurs, et les versions sont parfaites ; voilà une bonne manière de (re)découvrir le tube "Car", certainement la meilleure accroche pour le néophyte, l'énergique "Stop The Show", ou les tueries plus planantes que sont "Randy Described Eternity", "Broken Chairs" (dans une version de 19 minutes) et surtout "I Would Hurt A Fly". Niveau reprise, on a du gros classique, "Cortez The Killer" qui réaffirme le lien de parenté évident entre la musique de Neil Young et celle de Doug Martsch, l'indé méconnu de Love As Laughter, et une reprise qui n'en est pas vraiment une puisque le groupe d'origine, Halo Benders, est un super-groupe avant l'heure fondé par le leader de Built To Spill et Calvin Johnson de Beat Happening. Ce disque, s'il ne présente pas vraiment la carrière du groupe dans son ensemble, est très représentatif de leur musique et de ce à quoi ressemblent leurs concerts.
Même si 9 morceaux, ça parait peu, la durée est tout à fait correcte puisque le "Cortez The Killer" affiche 20 minutes au compteur. Il y aurait certainement eu matière cependant à un double album, mais on ne va pas bouder son plaisir.
Bien qu'ils ne soient le groupe indé préféré de personne, Built To Spill illustre avec Live que la musique parle d'elle-même. Pas besoin d'autre chose pour plaider sa cause quand on est un groupe de rock, et s'il n'y a personne pour nous défendre, autant se défendre soi-même. Ce qu'ils font parfaitement.
Parfait 17/20 | par Blackcondorguy |
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