Built To Spill
There's Nothing Wrong With Love |
Label :
Up |
||||
C'est un peu Space Mountain : une montagne russe dans le noir, on ne sait jamais trop ce qui nous attend. Des silences, des flottements ; la chanson se distend, se pose, reprend haleine, puis accélère, puis fonce, et c'est l'embardée criarde, les digressions du manche du génial Doug Martsch. Et ainsi de suite... Il y a là un art précieux de la chanson versatile, du songwriting contorsionniste, que l'on ne rencontre que trop rarement.
Découvrir Built To Spill sur le tard comme moi (pauvre de...), c'est comme découvrir un billet de 20 dans un vieux fute : ô joie!, le petit bonheur la chance qui soulève c'te question : 'pourquoi pas avant ?'. Un billet de 20 que l'on chérit tout de suite pour ses réminiscences fort agréables. Pavement bien sûr. 1000 fois, la comparaison a été faite. Même capacité à triturer ses morceaux, à entortiller ses mélodies sans faire de nœud. Mais un Pavement rock, lourd, crasseux et encore plus mal dans sa peau. Oui, There's Nothing Wrong With Love, c'est un Pavement qui fait foncièrement la gueule, dédié qu'il est, si ce n'est en de rares occasions ("In The Morning", le très beau "Fling"), au mal-être ardent. Déprime... déprime de veau.
Peu importe le sujet, la petite voix rayée de Dough Marsh (comme un Malkmus enroué) dans ses derniers retranchements (faut dire qu'il les atteint très vite), et ce sont, immanquablement, des ô rage! ô désespoir! qui s'abattent violemment. Attention, c'est pas non plus l'averse tropicale, ça prend le temps de gronder, de distiller son vague à l'âme mais enfin... "Cleo", "Reasons", "Twin Falls"... on en sort trempé jusqu'aux os.
Découvrir Built To Spill sur le tard comme moi (pauvre de...), c'est comme découvrir un billet de 20 dans un vieux fute : ô joie!, le petit bonheur la chance qui soulève c'te question : 'pourquoi pas avant ?'. Un billet de 20 que l'on chérit tout de suite pour ses réminiscences fort agréables. Pavement bien sûr. 1000 fois, la comparaison a été faite. Même capacité à triturer ses morceaux, à entortiller ses mélodies sans faire de nœud. Mais un Pavement rock, lourd, crasseux et encore plus mal dans sa peau. Oui, There's Nothing Wrong With Love, c'est un Pavement qui fait foncièrement la gueule, dédié qu'il est, si ce n'est en de rares occasions ("In The Morning", le très beau "Fling"), au mal-être ardent. Déprime... déprime de veau.
Peu importe le sujet, la petite voix rayée de Dough Marsh (comme un Malkmus enroué) dans ses derniers retranchements (faut dire qu'il les atteint très vite), et ce sont, immanquablement, des ô rage! ô désespoir! qui s'abattent violemment. Attention, c'est pas non plus l'averse tropicale, ça prend le temps de gronder, de distiller son vague à l'âme mais enfin... "Cleo", "Reasons", "Twin Falls"... on en sort trempé jusqu'aux os.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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