Jacco Gardner
Hypnophobia |
Label :
Full-Time Hobby |
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Combattre l'hypnophobie avec Hypnophobia semble être une très bonne méthode. Jacco Gardner nous revient pour nous emmener de nouveau vers un pays rempli de rêveries enchantées.
La magie prodiguée par ce petit prodige fonctionne dès les premières secondes de "Another You", il connaît sa pop baroque sur le bout des doigts et continue à créer des mélodies très efficaces. Ah ce doux sentiment ressenti avec Cabinet Of Curiosities qui ressurgit en un instant, re-bienvenue l'ami. Jacco est encore seul pour composer et jouer de ses multiples instruments vintages pour la plupart; il semble juste qu'en 2 ans il n'ait toujours pas appris à jouer de la batterie, Nic Niggebrugge officie derrière les fûts sur scène et sur l'album, tandis que pour "Find Yourself" (single imparable) et "Outside Forever" Jos van Tol fait son retour.
Ce qui fait la principale force de ce second album est le côté très cinématographique des chansons, on se retrouve de nouveau plongé en plein cœur des 60's avec un pied dans le début des 70's. Comme une B.O oubliée qu'on aurait la chance de redécouvrir des années plus tard, en se rendant compte que cela sonne tout de même actuel (l'instrumentale "Grey Lanes" étant le meilleur exemple). La production est une nouvelle fois très réussie. Jacco Gardner se rapproche toujours de Syd Barrett lyriquement parlant, avec ses histoires fantastiques et féériques ("Brightly"), voire avec un côté surnaturel ("Face To Face"). Par contre vocalement il s'en éloigne de plus en plus en développant une voix plus aigüe et soignée que son "père spirituel", on a donc moins l'impression d'avoir un clone de ce dernier et cela ne peut que lui être bénéfique.
Les deux très bonnes surprises de ce disque se trouvent en septième et huitième position et se nomment "Before The Dawn" et "Hypnophobia". Les 8 minutes de la première nous guident vers un terrain quasi spatial encore inconnu dans la musique de sieur Gardner, sa pop baroque psyché devient folle, hypnotique et s'emballe après la moitié du titre; qui aurait pu croire qu'il était capable de réaliser un tel morceau ?! La chanson titre a une atmosphère plus lourde, nous ne sommes plus vraiment en train de rêver, ni de cauchemarder d'ailleurs, disons juste que des nuages assez sombres pointent le bout de leur nez à l'horizon. C'est menaçant et intriguant à la fois, les Doors ou les Pink Floyd de Syd auraient pu écrire ce morceau !
Hypnophobia est moins direct que son prédécesseur malgré quelques mélodies catchy et facilement inscriptibles dans notre esprit, il faut un certain temps avant d'apprécier ses petites subtilités. Une fois ce stade atteint, on se retrouve avec un disque maîtrisé et façonné d'une main de maître par un petit prodige qui n'a pas fini de nous émerveiller.
La magie prodiguée par ce petit prodige fonctionne dès les premières secondes de "Another You", il connaît sa pop baroque sur le bout des doigts et continue à créer des mélodies très efficaces. Ah ce doux sentiment ressenti avec Cabinet Of Curiosities qui ressurgit en un instant, re-bienvenue l'ami. Jacco est encore seul pour composer et jouer de ses multiples instruments vintages pour la plupart; il semble juste qu'en 2 ans il n'ait toujours pas appris à jouer de la batterie, Nic Niggebrugge officie derrière les fûts sur scène et sur l'album, tandis que pour "Find Yourself" (single imparable) et "Outside Forever" Jos van Tol fait son retour.
Ce qui fait la principale force de ce second album est le côté très cinématographique des chansons, on se retrouve de nouveau plongé en plein cœur des 60's avec un pied dans le début des 70's. Comme une B.O oubliée qu'on aurait la chance de redécouvrir des années plus tard, en se rendant compte que cela sonne tout de même actuel (l'instrumentale "Grey Lanes" étant le meilleur exemple). La production est une nouvelle fois très réussie. Jacco Gardner se rapproche toujours de Syd Barrett lyriquement parlant, avec ses histoires fantastiques et féériques ("Brightly"), voire avec un côté surnaturel ("Face To Face"). Par contre vocalement il s'en éloigne de plus en plus en développant une voix plus aigüe et soignée que son "père spirituel", on a donc moins l'impression d'avoir un clone de ce dernier et cela ne peut que lui être bénéfique.
Les deux très bonnes surprises de ce disque se trouvent en septième et huitième position et se nomment "Before The Dawn" et "Hypnophobia". Les 8 minutes de la première nous guident vers un terrain quasi spatial encore inconnu dans la musique de sieur Gardner, sa pop baroque psyché devient folle, hypnotique et s'emballe après la moitié du titre; qui aurait pu croire qu'il était capable de réaliser un tel morceau ?! La chanson titre a une atmosphère plus lourde, nous ne sommes plus vraiment en train de rêver, ni de cauchemarder d'ailleurs, disons juste que des nuages assez sombres pointent le bout de leur nez à l'horizon. C'est menaçant et intriguant à la fois, les Doors ou les Pink Floyd de Syd auraient pu écrire ce morceau !
Hypnophobia est moins direct que son prédécesseur malgré quelques mélodies catchy et facilement inscriptibles dans notre esprit, il faut un certain temps avant d'apprécier ses petites subtilités. Une fois ce stade atteint, on se retrouve avec un disque maîtrisé et façonné d'une main de maître par un petit prodige qui n'a pas fini de nous émerveiller.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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