PVT [formerly Pivot]
Homosapien |
Label :
Felte |
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Un peu moins de trois ans qu'on était sans nouvelles de ces trois gars d'Australie (pas Silverchair non), trois années durant lesquelles Church With No Magic n'a pas vraiment quitté la platine, pas plus qu'O Soundtrack My Heart d'ailleurs. Sans vraiment penser à un quelconque successeur du coup. Et sans crier gare, ils reviennent en fin d'année dernière, avec "Nightfall", puis "Shiver". Deux très excellents titres, mais pris indépendamment du reste, on sent bien qu'il manque quelque chose, un rien pour créer l'unité si tangible dans les premiers albums. Qu'il est dur de patienter !
L'artwork s'offre enfin à nous, oeuvre de Winston Chmielinski (lequel avait déjà illustré le Belong des Pains of Being Pure at Hearts notamment), et le disque, ça y est...
Homosapien peut surprendre celui qui connaît sur le bout des doigts les albums précédents, notamment par ces chansons d'apparence plus... Classique, s'approchant presque de la structure couplet/refrain/pont par moment. Mais sans pour autant verser dans la facilité électro-pop, on connaît le penchant pour l'expérimentation du groupe.
Il leur faut à peine plus de 43 minutes pour convaincre. Haut la main j'ai envie de dire. Daniel Pike a vraiment pris de l'assurance avec sa voix, il la module à volonté selon les titres, collant on ne peut plus à l'ambiance, mêlée aux modulations électroniques & rythmiques (tellement synthétique sur "Shiver" qu'on croirait sa voix sortir d'un synthé analogique), on sent un groupe qui a pris son temps, qui sait où il va, sans oublier de nous retourner les neurones tellement ça sort de partout (Le presque EBM "Cold Romance", "Electric" en mode presque batcave). On retrouve les ambiances sorties des arpeggiators malades, presque en contradiction avec la voix qui se fait pop et les breaks qui sont (pour une fois) là où on les attends ("Evolution"). On pourrait facilement les ranger dans le revival 80's, mais ce serait vraiment minimiser cet album (& les précédents par la même occasion) à l'utilisation de claviers analogiques. On ne le dit pas assez, mais il y aussi des cloches dans PVT, "Casual Success" pourrait presque faire penser à un bon titre de The Rapture (comme ils savaient en faire, où plutôt comme James Murphy savait leur en fabriquer à l'époque d'Echoes).
La cohérence de ce mélange, cette façon habile de mélanger les titres plutôt accrocheurs dès la première écoute & d'autres moins en font un album accessible, avec pour seul instrumental une volute psychédélique qui, tel un sillon sans fin, tourne sur lui même, parfaite conclusion symbolique d'un Homosapien à l'image du groupe, en perpétuelle évolution.
Sans doute la meilleur porte d'entrée pour ce trio sans voyelles.
L'artwork s'offre enfin à nous, oeuvre de Winston Chmielinski (lequel avait déjà illustré le Belong des Pains of Being Pure at Hearts notamment), et le disque, ça y est...
Homosapien peut surprendre celui qui connaît sur le bout des doigts les albums précédents, notamment par ces chansons d'apparence plus... Classique, s'approchant presque de la structure couplet/refrain/pont par moment. Mais sans pour autant verser dans la facilité électro-pop, on connaît le penchant pour l'expérimentation du groupe.
Il leur faut à peine plus de 43 minutes pour convaincre. Haut la main j'ai envie de dire. Daniel Pike a vraiment pris de l'assurance avec sa voix, il la module à volonté selon les titres, collant on ne peut plus à l'ambiance, mêlée aux modulations électroniques & rythmiques (tellement synthétique sur "Shiver" qu'on croirait sa voix sortir d'un synthé analogique), on sent un groupe qui a pris son temps, qui sait où il va, sans oublier de nous retourner les neurones tellement ça sort de partout (Le presque EBM "Cold Romance", "Electric" en mode presque batcave). On retrouve les ambiances sorties des arpeggiators malades, presque en contradiction avec la voix qui se fait pop et les breaks qui sont (pour une fois) là où on les attends ("Evolution"). On pourrait facilement les ranger dans le revival 80's, mais ce serait vraiment minimiser cet album (& les précédents par la même occasion) à l'utilisation de claviers analogiques. On ne le dit pas assez, mais il y aussi des cloches dans PVT, "Casual Success" pourrait presque faire penser à un bon titre de The Rapture (comme ils savaient en faire, où plutôt comme James Murphy savait leur en fabriquer à l'époque d'Echoes).
La cohérence de ce mélange, cette façon habile de mélanger les titres plutôt accrocheurs dès la première écoute & d'autres moins en font un album accessible, avec pour seul instrumental une volute psychédélique qui, tel un sillon sans fin, tourne sur lui même, parfaite conclusion symbolique d'un Homosapien à l'image du groupe, en perpétuelle évolution.
Sans doute la meilleur porte d'entrée pour ce trio sans voyelles.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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