The Experimental Tropic Blues Band
Visé - Belgique [Blue Moon Festival] - samedi 09 septembre 2006 |
Amusés par leurs précédentes prestations scéniques et impressionnés par leur talent et leur maîtrise technique, nous filons revoir ce trio infernal.
La bête est lâchée, il appartient à Dirty Wolf d'attirer le public avec un morceau qui me semble être à l'image de celui d'un Tom Waits (une bonne réplique). Très vite rejoint par Devil D'Inferno, à la frappe concise, et Boogie Snake, fort charmant dans sa veste de velours rouge, ce début de soirée prend aussitôt des allures de fête. Soutenus par un batteur imperturbable, les deux guitaristes, dont les jeux ainsi que les voix (l'une nette, claire et l'autre rocailleuse) se complètent parfaitement, déversent des morceaux palpitants et terriblement swingants. Le délire s'empare de la scène (ça scrute l'espace avant de s'y élancer, swing dans tous les coins, vérifie la solidité des baffles, lance des railleries en franglais; le tout dissimulé sous un air sérieux) et le public, au regard amusé, se laisse transpercer par les ondes positives. Si par moments l'espace sonore est fortement chargé en explosifs, le public ne semble jamais assailli et paraît plutôt enchanté de pouvoir se mettre une dynamite auditive. Peu de gens s'essayent à la danse acrobatique ce soir, on n'aperçoit que quelques petits déhanchements timides et un pogo gentillet, mais bientôt, Boogie Snake viendra chauffer le public dans le public.
Leur psycho boogie blues, influencé par Bo Didley, Elvis Presley, The Cramps, R.L. Burnside, Johnny Cash, ou encore Devo... sent le rock'n'roll moite, gras, crasseux, inciterait presque à la débauche et a un effet heureux là où il passe.
Rigolo.
La bête est lâchée, il appartient à Dirty Wolf d'attirer le public avec un morceau qui me semble être à l'image de celui d'un Tom Waits (une bonne réplique). Très vite rejoint par Devil D'Inferno, à la frappe concise, et Boogie Snake, fort charmant dans sa veste de velours rouge, ce début de soirée prend aussitôt des allures de fête. Soutenus par un batteur imperturbable, les deux guitaristes, dont les jeux ainsi que les voix (l'une nette, claire et l'autre rocailleuse) se complètent parfaitement, déversent des morceaux palpitants et terriblement swingants. Le délire s'empare de la scène (ça scrute l'espace avant de s'y élancer, swing dans tous les coins, vérifie la solidité des baffles, lance des railleries en franglais; le tout dissimulé sous un air sérieux) et le public, au regard amusé, se laisse transpercer par les ondes positives. Si par moments l'espace sonore est fortement chargé en explosifs, le public ne semble jamais assailli et paraît plutôt enchanté de pouvoir se mettre une dynamite auditive. Peu de gens s'essayent à la danse acrobatique ce soir, on n'aperçoit que quelques petits déhanchements timides et un pogo gentillet, mais bientôt, Boogie Snake viendra chauffer le public dans le public.
Leur psycho boogie blues, influencé par Bo Didley, Elvis Presley, The Cramps, R.L. Burnside, Johnny Cash, ou encore Devo... sent le rock'n'roll moite, gras, crasseux, inciterait presque à la débauche et a un effet heureux là où il passe.
Rigolo.
Très bon 16/20 | par Mifune |
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