You Am I
Sound As Ever |
Label :
RooArt |
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Nirvana et Pearl Jam ? Mouais, c'est pas mal, faut avouer qu'ils ont quelques bons titres... Je plaisante, mais connaissant ces groupes et leur autodérision, on aurait sûrement eu cette réaction même à l'évocation de ces australiens chevelus (signe peu distinctif à l'époque je vous l'accorde). Car oui, en 1993, le grunge possède un nom outre-Pacifique (oubliez Seattle !) : You Am I.
De la basse vrombissante de "Coprolalia" aux complaintes désabusées de "You Scare Me", il y a cette rythmique implacable qui martèle, sans user, méthodiquement. A noter, de manière assez amusante, la tracklist au dos du CD, qui est découpée en 2 parties égales et musicalement complémentaires. Une première composée de titres nerveux, secs ("Berlin Chair", qui inspirera le nom de "Silverchair", of course, "Adam's Rib" et sa montée apocalyptique...) et une seconde plus calme, comme un soupir d'anéantissement ("Everyone's To Blame", "Jaimme's Got A Gal", "Who's Leaving You Now"... Bref, taillés dans le même roc(k), toujours emprunts de cette fougue sous-jacente). Et puis il y a les inclassables : "Forever & Easy", décompressé, à l'arrache, aux accents stoniens jouissifs. "Sound As Ever", à l'inertie pesante, et surtout épaulé de sa piste cachée qu'on jurerait dédiée à Kurt et sa bande (il me semble même avoir entendu un "Dave Grohl" éructé). Et puis l'acoustique de rigueur, "Ordinary", dépouillé, relativement dispensable.
Le gros du travail nous reste, en tout cas, coincé au fond des tympans. I rest my case.
De la basse vrombissante de "Coprolalia" aux complaintes désabusées de "You Scare Me", il y a cette rythmique implacable qui martèle, sans user, méthodiquement. A noter, de manière assez amusante, la tracklist au dos du CD, qui est découpée en 2 parties égales et musicalement complémentaires. Une première composée de titres nerveux, secs ("Berlin Chair", qui inspirera le nom de "Silverchair", of course, "Adam's Rib" et sa montée apocalyptique...) et une seconde plus calme, comme un soupir d'anéantissement ("Everyone's To Blame", "Jaimme's Got A Gal", "Who's Leaving You Now"... Bref, taillés dans le même roc(k), toujours emprunts de cette fougue sous-jacente). Et puis il y a les inclassables : "Forever & Easy", décompressé, à l'arrache, aux accents stoniens jouissifs. "Sound As Ever", à l'inertie pesante, et surtout épaulé de sa piste cachée qu'on jurerait dédiée à Kurt et sa bande (il me semble même avoir entendu un "Dave Grohl" éructé). Et puis l'acoustique de rigueur, "Ordinary", dépouillé, relativement dispensable.
Le gros du travail nous reste, en tout cas, coincé au fond des tympans. I rest my case.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Lulum |
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