DJ Shadow
Saint-cloud [Rock En Seine (Scène De L'Industrie)] - vendredi 25 août 2006 |
Figure emblématique de l'electro hip-hop, DJ Shadow se voit l'honneur de donner le dernier concert de la soirée sur la Scène de l'Industrie. Vêtu d'un Baggy et d'une casquette enfoncée sur la tête il est acclamé par la foule dès son entrée.
Il s'installe alors derrière ses platines et après un petit speech d'introduction dans lequel il annonce qu'il remontera le temps avec ses morceaux, le DJ californien entame sa session. Sur un grand écran derrière lui des clips sont projetés pour rendre le show plus attrayant. Une course de robots, un massacre à la tronçonneuse, des images de guerre, un duo virtuel avec un rappeur après lequel l'artiste se tourne vers l'image de George Bush lui montrant bien haut la taille de son majeur. Le public visionne ainsi ses différents registres du hip hop ("The Number Song"), au drum'n'bass en passant par le funk avec "Lou Pride" ou "The Road" et sa poursuite de voiture. DJ Shadow invite même deux guests. Chris James pour un titre et un rappeur qui restera pendant trois morceaux chauffant le public et lui faisant chanter "Break It Down" pendant cinq minutes. Pour clôturer son set, la vedette de cette fin de soirée nous offre "Organ Donor" après avoir jouer avec nos nerfs, nous faisant languir avec les deux premières notes du tube.
Finalement, ce concert a été fort sympathique bien que tout était calculé d'avance. C'est vrai que ce n'est pas facile de faire beaucoup d'improvisations dans ce genre de concert surtout quand des clips suivent la danse. La prestation live n'apporte pas donc un intérêt majeur mais le bain de foule est toujours bon à prendre.
Il s'installe alors derrière ses platines et après un petit speech d'introduction dans lequel il annonce qu'il remontera le temps avec ses morceaux, le DJ californien entame sa session. Sur un grand écran derrière lui des clips sont projetés pour rendre le show plus attrayant. Une course de robots, un massacre à la tronçonneuse, des images de guerre, un duo virtuel avec un rappeur après lequel l'artiste se tourne vers l'image de George Bush lui montrant bien haut la taille de son majeur. Le public visionne ainsi ses différents registres du hip hop ("The Number Song"), au drum'n'bass en passant par le funk avec "Lou Pride" ou "The Road" et sa poursuite de voiture. DJ Shadow invite même deux guests. Chris James pour un titre et un rappeur qui restera pendant trois morceaux chauffant le public et lui faisant chanter "Break It Down" pendant cinq minutes. Pour clôturer son set, la vedette de cette fin de soirée nous offre "Organ Donor" après avoir jouer avec nos nerfs, nous faisant languir avec les deux premières notes du tube.
Finalement, ce concert a été fort sympathique bien que tout était calculé d'avance. C'est vrai que ce n'est pas facile de faire beaucoup d'improvisations dans ce genre de concert surtout quand des clips suivent la danse. La prestation live n'apporte pas donc un intérêt majeur mais le bain de foule est toujours bon à prendre.
Sympa 14/20 | par TiComo La Fuera |
Posté le 02 septembre 2006 à 01 h 26 |
Assez curieux de voir ce qu'il pouvait donner sur scène, je sacrifie Morrissey (même s'il faut bien avouer que le sacrifice n'est pas énorme pour moi) pour DJ Shadow.
Le bonhomme arrive sur scène, vérifie que tout est en place et alors qu'on s'attend à ce qu'il démarre, il entame un discours promo - explication du "spectacle" qu'il va donner. 5 minutes de perdues, admettons... Quelques morceaux plus tard, un chanteur (après une bonne perte de temps à la présentation), arrive sur scène pour une chanson lorgnant vers du sous-Archive. Puis c'est au tour d'un rappeur d'accompagner Shadow... Ce dernier, dont la voix, me faisait penser à Jive Bunny, connaitra de grands moments de solitude suite à 3 départs consécutifs ratés du même morceau.
Comble de la démagogie: le moment où Shadow fait un doigt d'honneur en regardant les images de Bush diffusées sur le grand écran. Florent Brunel aurait apprécié.
Au final, j'ai le souvenir d'un concert dont la moitié du temps était consacrée à de la parole inutile, et le reste à de la musique (2-3 bonnes choses tout de même dans le lot), soit une petite demi-heure.
Une heure sans aucun intérêt, qui me fera regretter d'avoir manqué Morrissey, sans même savoir s'il a été bon.
Le bonhomme arrive sur scène, vérifie que tout est en place et alors qu'on s'attend à ce qu'il démarre, il entame un discours promo - explication du "spectacle" qu'il va donner. 5 minutes de perdues, admettons... Quelques morceaux plus tard, un chanteur (après une bonne perte de temps à la présentation), arrive sur scène pour une chanson lorgnant vers du sous-Archive. Puis c'est au tour d'un rappeur d'accompagner Shadow... Ce dernier, dont la voix, me faisait penser à Jive Bunny, connaitra de grands moments de solitude suite à 3 départs consécutifs ratés du même morceau.
Comble de la démagogie: le moment où Shadow fait un doigt d'honneur en regardant les images de Bush diffusées sur le grand écran. Florent Brunel aurait apprécié.
Au final, j'ai le souvenir d'un concert dont la moitié du temps était consacrée à de la parole inutile, et le reste à de la musique (2-3 bonnes choses tout de même dans le lot), soit une petite demi-heure.
Une heure sans aucun intérêt, qui me fera regretter d'avoir manqué Morrissey, sans même savoir s'il a été bon.
Mauvais 5/20
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