You Am I
The Lives Of Others |
Label :
Independiente |
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De même que chaque groupe a son album charnière à partir duquel toutes leurs œuvres suivantes seront jugées, il est assez commun d'avoir les fameux albums signant le grand retour en forme, généralement consacrés par la formule "meilleur album depuis [insérez nom de l'album charnière]".
Pour You Am I, l'avis des autres est que The Lives Of Others est leur meilleur album depuis Hourly Daily. On vous épargne les détails du contexte créatif covideux, cet album est avant tout incroyablement bien écrit. Les chansons sont à la fois mélodiquement évidentes tout étant bâties sur des structures et des idées complexes : "The Third Level" et sa métaphore de la tour Eiffel est rêveuse et éthérée avant la vertigineuse chute saturée (ce "aaah fuck it !" est délicieux), les angoisses du lendemain de cuite de la géniale "Rubbish Day" sont menées par un motif migraineux de guitare, le riff alambiqué de la pourtant percutante "DRB Hudson" reste en tête tout comme les harmonies mystérieuses de "Lookalikes" qui ressemble à une invitation à ne pas faire comme les autres, autres dont les vies sont célébrées dans une chanson titre qui sautille en apesanteur avant de foncer pied au plancher. Comme sur le précédent album, deux excellents morceaux sont signés Davey Lane qui en sort diplômé de l'école de songwriting Noel Gallagher. Tout n'est pourtant pas que complexité, "Reader's Comment", "Woulda Been Me" ou "Rosedale Redux" sont toutes guitares agressives dehors et l'excellent single "The Waterboy" sonne comme les grands tubes que Tim Rogers empilait dans les années 90.
De très loin le meilleur album de You Am I depuis Porridge and Hotsauce.
Pour You Am I, l'avis des autres est que The Lives Of Others est leur meilleur album depuis Hourly Daily. On vous épargne les détails du contexte créatif covideux, cet album est avant tout incroyablement bien écrit. Les chansons sont à la fois mélodiquement évidentes tout étant bâties sur des structures et des idées complexes : "The Third Level" et sa métaphore de la tour Eiffel est rêveuse et éthérée avant la vertigineuse chute saturée (ce "aaah fuck it !" est délicieux), les angoisses du lendemain de cuite de la géniale "Rubbish Day" sont menées par un motif migraineux de guitare, le riff alambiqué de la pourtant percutante "DRB Hudson" reste en tête tout comme les harmonies mystérieuses de "Lookalikes" qui ressemble à une invitation à ne pas faire comme les autres, autres dont les vies sont célébrées dans une chanson titre qui sautille en apesanteur avant de foncer pied au plancher. Comme sur le précédent album, deux excellents morceaux sont signés Davey Lane qui en sort diplômé de l'école de songwriting Noel Gallagher. Tout n'est pourtant pas que complexité, "Reader's Comment", "Woulda Been Me" ou "Rosedale Redux" sont toutes guitares agressives dehors et l'excellent single "The Waterboy" sonne comme les grands tubes que Tim Rogers empilait dans les années 90.
De très loin le meilleur album de You Am I depuis Porridge and Hotsauce.
Très bon 16/20 | par Granpa |
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