Soft Cell
Non-Stop Erotic Cabaret |
Label :
Some Bizarre |
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Vue de 2012, il y a deux façons d'aborder ce premier album de Soft Cell. Il y a ceux qui n'y voit que le support du hyper giga tube "Tainted Love" et il y a ceux qui n'y voit ni plus ni moins qu'un monument de la pop synthétique anglaise.
Soft Cell c'est la rencontre de deux étudiants : Dave Ball le manieur de synthétiseur et Marc Almond et son chant de crooner des bas fonds sordides. 1981 voit donc la sortie de ce premier disque du groupe. Le premier album qui est l'album le plus tout. Le plus fou, le plus perturbant, le plus sulfureux. Marc Almond le décrit comme une bande originale de Peep show et c'est bien toute une vision de la sexualité qui va sauter aux oreilles. A la manière d'un Lou Reed c'est une poésie des bas-fonds, extrême, vicieuse. Ce qui frappe dans ce disque c'est l'approche pop totale. Si on a un méga tube, il y en a au moins quatre ou cinq en puissance. A l'accroche pop a été greffé une approche synthétique et quelques touches jazzy, le tout sur des rythmiques héritées du disco. Ce qui en fait un disque défricheur des mouvances electroclash à venir.
Il y a de tout dans ce disque, de la douce mélodie de "Say Hello Wave Goodbye" au totalement déjanté et pervers "Sexdwarf". Ce dernier titre vaut le détour sur youtube pour voir le clip original. Anti commercial au possible comme un contre pied à "Tainted Love".
Si vous avez aimé, vous aimerez : les solos de Marc Almond sur "Mother Fist" (burlesque et excentrique) et "Enchanted" (épique et corsé).
Soft Cell c'est la rencontre de deux étudiants : Dave Ball le manieur de synthétiseur et Marc Almond et son chant de crooner des bas fonds sordides. 1981 voit donc la sortie de ce premier disque du groupe. Le premier album qui est l'album le plus tout. Le plus fou, le plus perturbant, le plus sulfureux. Marc Almond le décrit comme une bande originale de Peep show et c'est bien toute une vision de la sexualité qui va sauter aux oreilles. A la manière d'un Lou Reed c'est une poésie des bas-fonds, extrême, vicieuse. Ce qui frappe dans ce disque c'est l'approche pop totale. Si on a un méga tube, il y en a au moins quatre ou cinq en puissance. A l'accroche pop a été greffé une approche synthétique et quelques touches jazzy, le tout sur des rythmiques héritées du disco. Ce qui en fait un disque défricheur des mouvances electroclash à venir.
Il y a de tout dans ce disque, de la douce mélodie de "Say Hello Wave Goodbye" au totalement déjanté et pervers "Sexdwarf". Ce dernier titre vaut le détour sur youtube pour voir le clip original. Anti commercial au possible comme un contre pied à "Tainted Love".
Si vous avez aimé, vous aimerez : les solos de Marc Almond sur "Mother Fist" (burlesque et excentrique) et "Enchanted" (épique et corsé).
Excellent ! 18/20 | par Chaurionde |
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