The Dandy Warhols
Welcome To The Monkey House |
Label :
Capitol |
||||
C'est peu avant l'été 2003 qu'est discrètement sorti le dernier album des Dandy Warhols (4ème opus).
Ceci est d'autant plus surprenant que cet album est complétement différent de ses prédécesseurs, débutant sur un "Welcome To The Monkey House" électrique d'une charmante simplicité (autant dans la musique que dans les paroles). S'enchaine ensuite des morceaux très "années 80" mélangeant allègrement guitares électriques, acoustiques, et claviers le tout desservi par des refrains accrocheurs à l'image du très bon "We Used To Be Friends" ou encore "Plan A". On trouvera ici et là des morceaux très électro parfois peu accessibles, les doux murmurements de Courtney Taylor-Taylor ne suffisant pas toujours à capter notre attention... des morceaux que l'on détestera afin de les apprécier lorsque l'on y sera préparé.
Cet album ateint toutefois des sommets de la pop, comme sur "Heavenly", très belle balade pop perturbée par un refrain électrique énergisant.
Un bon album donc, qu'on apprécie sur la durée...
Ceci est d'autant plus surprenant que cet album est complétement différent de ses prédécesseurs, débutant sur un "Welcome To The Monkey House" électrique d'une charmante simplicité (autant dans la musique que dans les paroles). S'enchaine ensuite des morceaux très "années 80" mélangeant allègrement guitares électriques, acoustiques, et claviers le tout desservi par des refrains accrocheurs à l'image du très bon "We Used To Be Friends" ou encore "Plan A". On trouvera ici et là des morceaux très électro parfois peu accessibles, les doux murmurements de Courtney Taylor-Taylor ne suffisant pas toujours à capter notre attention... des morceaux que l'on détestera afin de les apprécier lorsque l'on y sera préparé.
Cet album ateint toutefois des sommets de la pop, comme sur "Heavenly", très belle balade pop perturbée par un refrain électrique énergisant.
Un bon album donc, qu'on apprécie sur la durée...
Bon 15/20 | par Sky-is-my-limit |
Posté le 04 mai 2005 à 19 h 13 |
Cet album, quatième opus des Dandy (je rectifie ce qu'a pu dire mon collègue), est pour le moins déroutant. On s'attend au groove habituel, rythme lancinant qui prend, qui monte et qui ne semble plus devoir s'arrêter...(à notre grand plaisir). Mais ici, les Dandy Warhols réussissent, en parvenant à maîtriser à la perfection l'introduction massive de l'électronique dans leur musique, à nous offrir leur groove sur un plateau, sans l'initiation nécessaire habituelle (caractéristique surtout des deux premiers albums). Alors certains connaisseurs peuvent être perdus au départ, mais cela ne durera pas. Il n'y a pas de doute, Welcome To The Monkey House est le meilleur album des Dandy Warhols, car plus accessible et plus personnel. Certains leur reprochaient un manque d'originalité (ce qui n'est pas tout à fait vrai...), le tir est rectifié: on savait les Dandy uniques par la maîtrise de leur musique, les voila uniques par leur créativité; les Dandy Warhols ont crée le style Dandy Warhols... Et c'est dans cette mesure que Welcome est le meilleur album des Dandy Warhols.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 14 juillet 2005 à 19 h 55 |
Qu'est-ce qu'il leur a pris, aux Dandys ?
Quelle quantité de bubble-gum cosmique leur a-t-il fallu mâcher pour sortir une telle galette ?
Alors qu'ils avaient installé leur style sur trois LPs (différents, certes, mais gravitant toujours autour d'un rock psyché, noisy et accessible), ils ont décidé de sortir ce "Welcome To The Monkey House" déroutant, comme pour signaler que l'on n'avait rien compris, que ce qui les distingue, ce n'est pas leur style, mais leur esprit: sexe, drogues et dérision.
Il ne faut donc pas se fier à la double référence rock qu'est la pochette (la braguette de Sticky Fingers des Rolling Stones sur la banane de The Velvet Underground & Nico), et accepter d'embarquer avec les Dandys à bord de cette grande fusée en carton pâte, traverser l'espace sidérés et partir à la rencontre des étoiles factices qui jonchent ce ciel en toc. On entends alors des rock'n'rolls efficaces gonflés au dragibus (le single imparable, "We Used To Be Friend", "Hit Rock Bottom"), des ballades acidulées ("Insincere Because I", "I Am Sound", le magnifique "You Were The Last High" ou l'épique "Heavenly"), on monte sur des montagnes russes en mashmallow ("Plan A", à la limite du chant tyrolien) ou sur des balançoires en carambar (le groove de "I Am Over It") pour se finir au Champomi dans une boite où le DJ mixe sur du matos fisherprice ("The Dope", "I Am A Scientist") et rentrer bourré en gadjet-o-mobile (le final psyché traditionnel, à la sauce plastoc cette fois: "You Come In Burn"). Tout le monde est gentil, la vie est belle et "The Dandy Warhols Love Almost Everyone": bienvenue chez les Bisounours.
Bref, en remplaçant la guitare par des claviers, la batterie par des bidouilles synthétiques, les Dandys surchargent leur galette de sucre et nous amènent jusqu'au bord de l'écoeurement, de la crise de foie, de l'overdose de Malabar. Mais justement, la force de cet album c'est ce "au bord": on frise la limite, mais on ne la dépasse jamais, et il serait dommage de renier pour cela les compositions qui sont, quant à elles, excellentes.
Ainsi, pour juger cet album à sa juste valeur, il faut, outre un véritable temps d'adaptation, mettre son (bon) gout de côté afin de s'empiffrer de ces sucreries kitch qui font mal au ventre. Un très bon album au final, l'oeuvre déroutante d'un groupe qui, au lieu de nous resservir le même rock psyché (dont on était cependant très demandeur), préfère se renouveller et surprendre...
Quelle quantité de bubble-gum cosmique leur a-t-il fallu mâcher pour sortir une telle galette ?
Alors qu'ils avaient installé leur style sur trois LPs (différents, certes, mais gravitant toujours autour d'un rock psyché, noisy et accessible), ils ont décidé de sortir ce "Welcome To The Monkey House" déroutant, comme pour signaler que l'on n'avait rien compris, que ce qui les distingue, ce n'est pas leur style, mais leur esprit: sexe, drogues et dérision.
Il ne faut donc pas se fier à la double référence rock qu'est la pochette (la braguette de Sticky Fingers des Rolling Stones sur la banane de The Velvet Underground & Nico), et accepter d'embarquer avec les Dandys à bord de cette grande fusée en carton pâte, traverser l'espace sidérés et partir à la rencontre des étoiles factices qui jonchent ce ciel en toc. On entends alors des rock'n'rolls efficaces gonflés au dragibus (le single imparable, "We Used To Be Friend", "Hit Rock Bottom"), des ballades acidulées ("Insincere Because I", "I Am Sound", le magnifique "You Were The Last High" ou l'épique "Heavenly"), on monte sur des montagnes russes en mashmallow ("Plan A", à la limite du chant tyrolien) ou sur des balançoires en carambar (le groove de "I Am Over It") pour se finir au Champomi dans une boite où le DJ mixe sur du matos fisherprice ("The Dope", "I Am A Scientist") et rentrer bourré en gadjet-o-mobile (le final psyché traditionnel, à la sauce plastoc cette fois: "You Come In Burn"). Tout le monde est gentil, la vie est belle et "The Dandy Warhols Love Almost Everyone": bienvenue chez les Bisounours.
Bref, en remplaçant la guitare par des claviers, la batterie par des bidouilles synthétiques, les Dandys surchargent leur galette de sucre et nous amènent jusqu'au bord de l'écoeurement, de la crise de foie, de l'overdose de Malabar. Mais justement, la force de cet album c'est ce "au bord": on frise la limite, mais on ne la dépasse jamais, et il serait dommage de renier pour cela les compositions qui sont, quant à elles, excellentes.
Ainsi, pour juger cet album à sa juste valeur, il faut, outre un véritable temps d'adaptation, mettre son (bon) gout de côté afin de s'empiffrer de ces sucreries kitch qui font mal au ventre. Un très bon album au final, l'oeuvre déroutante d'un groupe qui, au lieu de nous resservir le même rock psyché (dont on était cependant très demandeur), préfère se renouveller et surprendre...
Excellent ! 18/20
Posté le 09 février 2006 à 21 h 57 |
Le quatrième album des Dandy Warhols est sûrement le plus abouti de tous. Plus abouti autant dans le fond que dans la forme. Car si les gars de Portland nous avaient jusqu'ici habitués à d'excellents albums rock, aucun d'entre eux n'avaient une âme aussi palpable que celui-ci.
L'album est d'une cohérence sans failles, on entre chez les singes par la première piste, et on n'en sort qu'une fois la chaîne éteinte.
La maison des singes se veut accueillante dès le début, le single très énergique "We Used To Be Friends" et son frère jumeau "Plan A", ouvrent les portes d'une excellente manière. Suit ensuite une petite période de flottement, les nappes de synthés très présentes dans cet album sont moins convaincantes sur un titre comme "Wonderful You", mais il contribue tout de même à l'application de cette ambiance très spéciale que propose l'album. La voix presque étouffée de Courtney Taylor, le synthé très aérien, le rythme lent, ... la maison des singes ressemblerait presque à une maison close des sons, où l'on entre à toute heure de la journée et de la nuit pour se substanter de ces titres très doux, et très recommandables.
Le meilleur exemple est "You Were The Last High", vrai single en puissance, où la voix invitante de Taylor se mêle à quelques bidouillages electro de haute volée, tout ça dans un rythme lent et régulier. Viens alors l'épique "Heavenly", titre très révélateur du talent de nos dandys favoris, combinant vastes couplets aériens et refrains acharnés. L'album se termine aussi calmement qu'il a débuté, et c'est heureux, limite radieux que l'on quitte cette maison, en sachant très bien que l'on reviendra vite pour entendre ce Welcome To The Monkey House.
L'album est d'une cohérence sans failles, on entre chez les singes par la première piste, et on n'en sort qu'une fois la chaîne éteinte.
La maison des singes se veut accueillante dès le début, le single très énergique "We Used To Be Friends" et son frère jumeau "Plan A", ouvrent les portes d'une excellente manière. Suit ensuite une petite période de flottement, les nappes de synthés très présentes dans cet album sont moins convaincantes sur un titre comme "Wonderful You", mais il contribue tout de même à l'application de cette ambiance très spéciale que propose l'album. La voix presque étouffée de Courtney Taylor, le synthé très aérien, le rythme lent, ... la maison des singes ressemblerait presque à une maison close des sons, où l'on entre à toute heure de la journée et de la nuit pour se substanter de ces titres très doux, et très recommandables.
Le meilleur exemple est "You Were The Last High", vrai single en puissance, où la voix invitante de Taylor se mêle à quelques bidouillages electro de haute volée, tout ça dans un rythme lent et régulier. Viens alors l'épique "Heavenly", titre très révélateur du talent de nos dandys favoris, combinant vastes couplets aériens et refrains acharnés. L'album se termine aussi calmement qu'il a débuté, et c'est heureux, limite radieux que l'on quitte cette maison, en sachant très bien que l'on reviendra vite pour entendre ce Welcome To The Monkey House.
Parfait 17/20
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