Diabologum
Bordeaux [Un Jour À Bordeaux - Gare D'Orléans] - samedi 14 juin 1997 |
En ce mois de juin 1997, Bertrand Cantat et son groupe faisait un beau cadeau à leur ville d'origine: organiser à Bordeaux une journée festive mêlant stands associatifs, militants et scènes rock. Pour cela, Noir Désir avait choisi un lieu très symbolique: l'ancienne gare d'Orléans désaffectée, rive droite, en bord de Garonne. Nous étions plus de 28 000 ce jour-là à nous bousculer pour vivre ce moment magique.
Parmi tous les groupes proposés, Noir Désir avait eu l'excellente idée de demander aux Toulousains de Diabologum de précéder leur concert en fin de soirée. Je ne pense pas que nous étions nombreux à attendre aussi impatiemment la prestation de Diabologum que celle de Noir Désir. C'est dans une ambiance totalement surexcitée, la nuit tombée, dans l'attente de Cantat et ses acolytes, que Diabologum vint enfin sur scène laissant perplexe la plupart des spectateurs.
Le groupe Toulousain nous offrait alors une parenthèse mélancolique marquée par la logorrhée de textes ciselés et l'alchimie d'une voix envoûtante et d'un piano subtil. La noirceur des propos, incongrue dans cette ambiance de fête, a déconcerté une partie du public (les sifflant et huant impitoyablement) mais laissé l'autre sur sa faim donnant envie d'entendre plus longuement les chansons du dernier album de Michel Cloup et de son groupe. Ce fut pour moi un très beau moment, excellent souvenir qui restera hélas le seul moment live où j'aurai vu ce groupe.
Parmi tous les groupes proposés, Noir Désir avait eu l'excellente idée de demander aux Toulousains de Diabologum de précéder leur concert en fin de soirée. Je ne pense pas que nous étions nombreux à attendre aussi impatiemment la prestation de Diabologum que celle de Noir Désir. C'est dans une ambiance totalement surexcitée, la nuit tombée, dans l'attente de Cantat et ses acolytes, que Diabologum vint enfin sur scène laissant perplexe la plupart des spectateurs.
Le groupe Toulousain nous offrait alors une parenthèse mélancolique marquée par la logorrhée de textes ciselés et l'alchimie d'une voix envoûtante et d'un piano subtil. La noirceur des propos, incongrue dans cette ambiance de fête, a déconcerté une partie du public (les sifflant et huant impitoyablement) mais laissé l'autre sur sa faim donnant envie d'entendre plus longuement les chansons du dernier album de Michel Cloup et de son groupe. Ce fut pour moi un très beau moment, excellent souvenir qui restera hélas le seul moment live où j'aurai vu ce groupe.
Parfait 17/20 | par Sfar |
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