The Dandy Warhols
Odditorium Or Warlords Of Mars |
Label :
Capitol |
||||
...et les revoilà. Après un disque comptant parmi les chefs-d'oeuvre de 2003 et qui n'eût, comme d'habitude, aucun succès, les Dandy Warhols nous offrent leur nouvelle pépite.
Fans uniquement de Thirteen Tales...: vous serez déçus.
Fans uniquement de Welcome To The Monkey House: vous serez déçus.
Fans uniquement de ...Come Down: voilà le disque que vous attendiez.
Fans des Dandy Warhols: FONCEZ !!!!!
Comme à leur habitude, Courtney et sa bande de doux accros à la cigarette qui fait rire nous surprennent: ici, aucune chanson (ou peu s'en faut) susceptible de passer à la radio et de cartonner en single et, contrairement au précédent album, c'est le retour de la guitare ! Peter Holmström, le seul guitariste actuel qui peut se permettre de bouder son public et de faire des moulinets à la Pete Townshend sans se faire insulter, refait étalage de tout son talent à la six-cordes. Et il a eu du boulot, le pauvre: certains morceaux s'allongent, les riffs tournent en boucle, soutenus par la batterie de Brent DeBoer, qui swingue pas mal. On a l'impression de flotter dans l'espace, peut-être aidé en cela par les quelques substances prohibées que le groupe n'a pas dû manquer de consommer lors de l'enregistrement.
Encore une fois, c'est Courtney Taylor-Taylor qui épate le plus l'auditeur: que de progrès d'albums en albums. Sa voix nonchalante peut monter dans les aigus comme descendre dans les graves sans problème, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie l'animal, même quand il demandait une baguette à sa boulangère à l'âge de sept ans. Et il colle toujours aux morceaux, quel qu'en soit le style, car ici les Dandys ont fait ce qu'ils voulaient et enregistré ce qui leur plaisait. Ils n'ont jamais aussi bien porté leur nom ! Succession d'ambiances aériennes et de titres un peu plus rythmés, pas de production grandiloquente, l'album est suffisamment riche pour que chacun y trouve son compte. Alors vous pour qui les Dandy Warhols sont de parfaits inconnus: FONCEZ AUSSI !!!!!
Mais attention: Odditorium Or Warlords Of Mars n'est pas l'album d'une écoute ditraite. Il faut y revenir deux ou trois fois pour bien rentrer dedans et pleinement l'apprécier.
Alors vous savez ce qui vous reste à faire...
Fans uniquement de Thirteen Tales...: vous serez déçus.
Fans uniquement de Welcome To The Monkey House: vous serez déçus.
Fans uniquement de ...Come Down: voilà le disque que vous attendiez.
Fans des Dandy Warhols: FONCEZ !!!!!
Comme à leur habitude, Courtney et sa bande de doux accros à la cigarette qui fait rire nous surprennent: ici, aucune chanson (ou peu s'en faut) susceptible de passer à la radio et de cartonner en single et, contrairement au précédent album, c'est le retour de la guitare ! Peter Holmström, le seul guitariste actuel qui peut se permettre de bouder son public et de faire des moulinets à la Pete Townshend sans se faire insulter, refait étalage de tout son talent à la six-cordes. Et il a eu du boulot, le pauvre: certains morceaux s'allongent, les riffs tournent en boucle, soutenus par la batterie de Brent DeBoer, qui swingue pas mal. On a l'impression de flotter dans l'espace, peut-être aidé en cela par les quelques substances prohibées que le groupe n'a pas dû manquer de consommer lors de l'enregistrement.
Encore une fois, c'est Courtney Taylor-Taylor qui épate le plus l'auditeur: que de progrès d'albums en albums. Sa voix nonchalante peut monter dans les aigus comme descendre dans les graves sans problème, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie l'animal, même quand il demandait une baguette à sa boulangère à l'âge de sept ans. Et il colle toujours aux morceaux, quel qu'en soit le style, car ici les Dandys ont fait ce qu'ils voulaient et enregistré ce qui leur plaisait. Ils n'ont jamais aussi bien porté leur nom ! Succession d'ambiances aériennes et de titres un peu plus rythmés, pas de production grandiloquente, l'album est suffisamment riche pour que chacun y trouve son compte. Alors vous pour qui les Dandy Warhols sont de parfaits inconnus: FONCEZ AUSSI !!!!!
Mais attention: Odditorium Or Warlords Of Mars n'est pas l'album d'une écoute ditraite. Il faut y revenir deux ou trois fois pour bien rentrer dedans et pleinement l'apprécier.
Alors vous savez ce qui vous reste à faire...
Bon 15/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 09 octobre 2005 à 15 h 31 |
On nous a menti ! A en croire l'introduction de ce nouvel album, ce ne sont pas les Wampas qui ont inventé le Rock'n'Roll, mais bien les Dandy Warhols. Nous sommes donc en terrain connu : rock'n'roll et dérision, les premières minutes de l'album sont sous l'emprunte de la bande à Taylor-Taylor.
Cette sensation d' avancer en terrain connu ne nous quittera pas de l'album. Les Dandys ont mélangé toutes leurs influences, et les teintes de leurs quatre premiers albums dans ce nouvel opus qui ferait presque office de compilation.
De "Monkey House" sont issus les tempos synthétiques de "Easy", le rock chimique de "A Loan Tonight" , le chant éthéré de "Love Is The New Feel Awful", ou la nostalgie rêveuse de "Everyone Is Totally Insane". De "Thirteen Tales" ... On retrouve le rock garage agrémenté de trompette sur "All The Money Or The Simple Life Honey", la country déglinguée sur "The New Country", les ballades à guitares acoustiques et électriques sur "Holding Me Up". Les rythmiques cadencées et les nappes éléctro de "Come Down" (qui selon moi, et contrairement à mon camarade chroniqueur, est l'album le moins représenté sur ce disque) sont recyclées sur "Down Like Disco", alors que "Dandy Rules : OK" prête quant à lui son rock teigneux et abrasif le temps d'un "Smoke It", bordélique à souhait.
Bref, si l'idée de faire une synthèse de l'histoire du groupe à l'aide de nouveaux morceaux n'est pas idiote, son application laisse franchement à désirer, tant l'ensemble, assemblage maladroit des styles juxtaposés les uns aux autres, manque d'uniformité et de personnalité propre. En ne réussissant pas à mélanger leurs différentes époques de manière convaincante, les Dandys ratent l'occasion de sortir un grand album. A la place, on a cette sorte de compilation d'inédits qui laisse un fort goût de déjà vu.
Heureusement, quelques chansons sortent du lot et permettent de donner au disque quelques éléments marquant qui feront son identité. Je pense par exemple à l'excellent "Love Is The New Feel Awful", qui commence par un chant éthéré soutenu par une rythmique épique, pour finir dans un jam cuivré aux accents tribaux.
Il y a aussi "Everyone Is Totally Insane" et sa tristesse transcendée par une production impeccable, ou "There Is Only This Time" où le groupe se la joue mélancolie planante et sophistiquée à la Spiritualized.
Pour résumer, voici un album qui constitue sans doute une excellente introduction à l'univers et à la carrière du groupe pour un néophyte, mais qui pourra décevoir les fans qui attendaient un nouveau changement de cap dans la trajectoire du groupe.
Cette sensation d' avancer en terrain connu ne nous quittera pas de l'album. Les Dandys ont mélangé toutes leurs influences, et les teintes de leurs quatre premiers albums dans ce nouvel opus qui ferait presque office de compilation.
De "Monkey House" sont issus les tempos synthétiques de "Easy", le rock chimique de "A Loan Tonight" , le chant éthéré de "Love Is The New Feel Awful", ou la nostalgie rêveuse de "Everyone Is Totally Insane". De "Thirteen Tales" ... On retrouve le rock garage agrémenté de trompette sur "All The Money Or The Simple Life Honey", la country déglinguée sur "The New Country", les ballades à guitares acoustiques et électriques sur "Holding Me Up". Les rythmiques cadencées et les nappes éléctro de "Come Down" (qui selon moi, et contrairement à mon camarade chroniqueur, est l'album le moins représenté sur ce disque) sont recyclées sur "Down Like Disco", alors que "Dandy Rules : OK" prête quant à lui son rock teigneux et abrasif le temps d'un "Smoke It", bordélique à souhait.
Bref, si l'idée de faire une synthèse de l'histoire du groupe à l'aide de nouveaux morceaux n'est pas idiote, son application laisse franchement à désirer, tant l'ensemble, assemblage maladroit des styles juxtaposés les uns aux autres, manque d'uniformité et de personnalité propre. En ne réussissant pas à mélanger leurs différentes époques de manière convaincante, les Dandys ratent l'occasion de sortir un grand album. A la place, on a cette sorte de compilation d'inédits qui laisse un fort goût de déjà vu.
Heureusement, quelques chansons sortent du lot et permettent de donner au disque quelques éléments marquant qui feront son identité. Je pense par exemple à l'excellent "Love Is The New Feel Awful", qui commence par un chant éthéré soutenu par une rythmique épique, pour finir dans un jam cuivré aux accents tribaux.
Il y a aussi "Everyone Is Totally Insane" et sa tristesse transcendée par une production impeccable, ou "There Is Only This Time" où le groupe se la joue mélancolie planante et sophistiquée à la Spiritualized.
Pour résumer, voici un album qui constitue sans doute une excellente introduction à l'univers et à la carrière du groupe pour un néophyte, mais qui pourra décevoir les fans qui attendaient un nouveau changement de cap dans la trajectoire du groupe.
Sympa 14/20
Posté le 04 janvier 2006 à 21 h 22 |
The Dandy Warhols, c'est quand même bizarre. Chaque album est différent du précédent, à chaque fois on est persuadés qu'ils ont enfin trouvé leur voie définitive, et à chaque fois on est surpris. Et cet Odditorium... ne déroge pas à la règle.
Mais quelle mouche a bien pu parcourir leur studio hyper classe, pour que les quatre membres pondent un tel album ? La guitare est bien plus présente, finies les ambiances éthérées de Welcome To The Monkey House. Les titres s'allongent, perdant parfois même de l'intérêt ("Love Is The New Awful" mérite t-il vraiment toutes ses minutes ?), voguant au gré d'une trompette ou d'un solo de batterie. Cet album est totalement déroutant, dès la première écoute, jusqu'à la dernière. Car vous pouvez l'écouter comme un forçat, ce n'est pas pour autant que vous ne serez plus surpris par les directions aléatoires prises par cet opus. Et c'est tant mieux !
Il existe pourtant des titres imparables, comme l'énergique "Smoke It", ou le formidable "Everyone Is Totally Insane"; des titres dansants qui vous feront taper du pied et claquer des doigts sans fin.
Mais ce disque, malgré son imperturbable qualité, et sa facilité à surprendre, ne réconciliera pas les irréductibles détracteurs du combo de Portland. Non, même si ce que je vais dire n'a aucun sens, c'est bien un album des Dandy Warhols, avec ce je-ne-sais-quoi qui fait qu'on reconnaît, et la voix de Courtney Taylor, inimitable.
Mais quelle mouche a bien pu parcourir leur studio hyper classe, pour que les quatre membres pondent un tel album ? La guitare est bien plus présente, finies les ambiances éthérées de Welcome To The Monkey House. Les titres s'allongent, perdant parfois même de l'intérêt ("Love Is The New Awful" mérite t-il vraiment toutes ses minutes ?), voguant au gré d'une trompette ou d'un solo de batterie. Cet album est totalement déroutant, dès la première écoute, jusqu'à la dernière. Car vous pouvez l'écouter comme un forçat, ce n'est pas pour autant que vous ne serez plus surpris par les directions aléatoires prises par cet opus. Et c'est tant mieux !
Il existe pourtant des titres imparables, comme l'énergique "Smoke It", ou le formidable "Everyone Is Totally Insane"; des titres dansants qui vous feront taper du pied et claquer des doigts sans fin.
Mais ce disque, malgré son imperturbable qualité, et sa facilité à surprendre, ne réconciliera pas les irréductibles détracteurs du combo de Portland. Non, même si ce que je vais dire n'a aucun sens, c'est bien un album des Dandy Warhols, avec ce je-ne-sais-quoi qui fait qu'on reconnaît, et la voix de Courtney Taylor, inimitable.
Très bon 16/20
Posté le 19 juillet 2006 à 00 h 13 |
Rah qu'il est mauvais. Oh là là qu'il est mauvais. Pardon ? Je me trompe ? Je suis trop stupide pour comprendre toute l'ampleur de l'Oeuvre ? Non, je suis profondément déçu.
Bon allez, soyons honnêtes, il n'est pas non plus complètement pourri, cet Odditorium. Y'a vraiment des tas de bonnes choses. Mais voilà, il me déçoit.
Il était aussi vachement attendu, cet Odditorium, depuis Welcome To The Monkey House. Trop attendu ? Peut-être, en tous cas, je suis convaincu que ça a aidé dans la mise en place de ma déception. Mais commençons par les points négatifs, comme ça je terminerai sur une ode au bonheur terrestre et à la liberté du lombric hispanique.
Alors, je lui reproche quoi, à cet Odditorium ? Trop de grandiloquence. De prétention douteuse. Non pas que je n'aime pas l'état d'esprit général de ce cher Courtney, mais il exagère parfois un peu. Je pense que, sous la bonne excuse de "de toute façon on est le meilleur groupe de rock au monde", on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi au sein de ses morceaux. Je ne les dénonce pas tous, mais ils sont là, et ils gâchent l'album, qui aurait pu être réellement, comme l'annonce l'introduction, "A piece of history". Bien, soyons fous, citons: "Love Is The New Feel Awful". J'adore ce morceau, pour ses cinq premières minutes. Excellentes. Retour de la voix tamisée si représentative des Dandy, épaulée par un rythme génialement entraînant, une chanson d'ambiance vraiment excellente, qui aurait dû s'arrêter au bout de cinq minutes, car s'ensuit après celles-ci une rallonge de quatre autres minutes inutile, ennuyeuse, et franchement énervante. Une tendance qu'on retrouve dans d'autres morceaux comme "Easy", "A Loan Tonight" et, mais moins, dans "Holding Me Up".
A cela viennent s'ajouter des morceaux dispensables, comme "Did You Make A Song With Otis ?" et "The New Country", inintéressants et énervants, surtout ce dernier. Quant à "Smoke It", il m'énerve, tout simplement. "There Is Only This Time" est intéressant et reposant, mais, encore une fois, trop tiré en longueur. J'en profite pour insister sur "A Loan Tonight", que j'écoute en ce moment, qui est profondément chiante, dont le chant est désagréable au possible (le type qui se lamente toute une nuit sous les effets d'un médoc' peu catholique émet un bruit assez similaire), et qui est longue, bordel, longue et qui se répète sempiternellement.
Voilà pour ce qui est de décevant. Comprenez-moi; ça fait beaucoup quand même.
Maintenant, on ne peut nier les qualités des chansons comme "Love Is The New Feel Awful" (soumises aux conditions du paragraphe précédent), le single "All The Money Or The Simple Life Honey", "Holding Me Up'', "Everyone Is Totally Insane" et "Down Like Disco". Ces morceaux sont excellents, je ne peux pas les mettre dans le même sac que le reste. Ils reprennent tout ce qui fait que les Dandy Warhols ont leur son, et ils le font indéniablement bien. Mais ils sont peu quand même, non ? En tous cas, je ne conseillerais pas de dépenser 20€ dans un album pour en écouter cinq morceaux sur douze. Vive les EP. Et les lombrics hispaniques.
Bon allez, soyons honnêtes, il n'est pas non plus complètement pourri, cet Odditorium. Y'a vraiment des tas de bonnes choses. Mais voilà, il me déçoit.
Il était aussi vachement attendu, cet Odditorium, depuis Welcome To The Monkey House. Trop attendu ? Peut-être, en tous cas, je suis convaincu que ça a aidé dans la mise en place de ma déception. Mais commençons par les points négatifs, comme ça je terminerai sur une ode au bonheur terrestre et à la liberté du lombric hispanique.
Alors, je lui reproche quoi, à cet Odditorium ? Trop de grandiloquence. De prétention douteuse. Non pas que je n'aime pas l'état d'esprit général de ce cher Courtney, mais il exagère parfois un peu. Je pense que, sous la bonne excuse de "de toute façon on est le meilleur groupe de rock au monde", on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi au sein de ses morceaux. Je ne les dénonce pas tous, mais ils sont là, et ils gâchent l'album, qui aurait pu être réellement, comme l'annonce l'introduction, "A piece of history". Bien, soyons fous, citons: "Love Is The New Feel Awful". J'adore ce morceau, pour ses cinq premières minutes. Excellentes. Retour de la voix tamisée si représentative des Dandy, épaulée par un rythme génialement entraînant, une chanson d'ambiance vraiment excellente, qui aurait dû s'arrêter au bout de cinq minutes, car s'ensuit après celles-ci une rallonge de quatre autres minutes inutile, ennuyeuse, et franchement énervante. Une tendance qu'on retrouve dans d'autres morceaux comme "Easy", "A Loan Tonight" et, mais moins, dans "Holding Me Up".
A cela viennent s'ajouter des morceaux dispensables, comme "Did You Make A Song With Otis ?" et "The New Country", inintéressants et énervants, surtout ce dernier. Quant à "Smoke It", il m'énerve, tout simplement. "There Is Only This Time" est intéressant et reposant, mais, encore une fois, trop tiré en longueur. J'en profite pour insister sur "A Loan Tonight", que j'écoute en ce moment, qui est profondément chiante, dont le chant est désagréable au possible (le type qui se lamente toute une nuit sous les effets d'un médoc' peu catholique émet un bruit assez similaire), et qui est longue, bordel, longue et qui se répète sempiternellement.
Voilà pour ce qui est de décevant. Comprenez-moi; ça fait beaucoup quand même.
Maintenant, on ne peut nier les qualités des chansons comme "Love Is The New Feel Awful" (soumises aux conditions du paragraphe précédent), le single "All The Money Or The Simple Life Honey", "Holding Me Up'', "Everyone Is Totally Insane" et "Down Like Disco". Ces morceaux sont excellents, je ne peux pas les mettre dans le même sac que le reste. Ils reprennent tout ce qui fait que les Dandy Warhols ont leur son, et ils le font indéniablement bien. Mais ils sont peu quand même, non ? En tous cas, je ne conseillerais pas de dépenser 20€ dans un album pour en écouter cinq morceaux sur douze. Vive les EP. Et les lombrics hispaniques.
Sans intérêt 8/20
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