Deathspell Omega
Drought |
Label :
Season Of Mist |
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Quand ça sent la charogne et que les mouches à viande s'agglutinent à vos fenêtres, il n'y a pas six cent soixante-six solutions : soit le Diable vous souffle sur la nuque, soit vous écoutez du très bon black métal.
Ne pratiquant pas de magie noire, c'est donc bien Drought de Deathspell Omega qui dégage ce fumet puissant. Le groupe poursuit la voie explorée dans Paracletus, à savoir un black très technique et expérimental dans ses structures, tellement barré que je parlerais presque de math-black métal orthodoxe.
Les six titres présents ici incarnent idéalement l'art noir contemporain, totalement affranchi de ses racines nordiques. Incroyablement violent ("Scorpions & Drought") jusqu'à l'écoeurement, Deathspell Omega affine un style sans faille servi par une production parfaite, personnelle (le groupe a une identité forte) et dominatrice.
Les instants de répits sont rares et angoissants ("Salowe Vision", l'interlude "Sand") et les Français sont bien partis pour prendre la tête d'une scène qui ne s'est jamais aussi bien portée. L'absence de solos et la préférence donnée aux dissonances et aux riffs poly-rythmiques renforcent le sentiment de strangulation, "The Crackled Book Of Life" terminant la messe sur un instrumental fascinant, avec ses notes presque stoner, un peu à la manière d'un Glorior Belli.
Encore une fois, nous pouvons nous féliciter de posséder ce qu'il se fait de mieux en la matière. Deathspell Omega réaffirme son statut de leader où l'excellence est reine, preuve en est la liste de talents hexagonaux : Alcest, Angmar, Anorexia Nervosa, Antaeus, Aosoth, Arkhon Infaustus, Sektemtum, Blacklodge, Blut Aus Nord, Crystalium, Diapsiquir, Merrimack, Nehëmah, Necroblaspheme, Otargos, Peste Noire, Reverence, Spektr, Asmodée, Ad Hominem, Seth et j'en oublie des dizaines...
On vit une époque formidable !
Ne pratiquant pas de magie noire, c'est donc bien Drought de Deathspell Omega qui dégage ce fumet puissant. Le groupe poursuit la voie explorée dans Paracletus, à savoir un black très technique et expérimental dans ses structures, tellement barré que je parlerais presque de math-black métal orthodoxe.
Les six titres présents ici incarnent idéalement l'art noir contemporain, totalement affranchi de ses racines nordiques. Incroyablement violent ("Scorpions & Drought") jusqu'à l'écoeurement, Deathspell Omega affine un style sans faille servi par une production parfaite, personnelle (le groupe a une identité forte) et dominatrice.
Les instants de répits sont rares et angoissants ("Salowe Vision", l'interlude "Sand") et les Français sont bien partis pour prendre la tête d'une scène qui ne s'est jamais aussi bien portée. L'absence de solos et la préférence donnée aux dissonances et aux riffs poly-rythmiques renforcent le sentiment de strangulation, "The Crackled Book Of Life" terminant la messe sur un instrumental fascinant, avec ses notes presque stoner, un peu à la manière d'un Glorior Belli.
Encore une fois, nous pouvons nous féliciter de posséder ce qu'il se fait de mieux en la matière. Deathspell Omega réaffirme son statut de leader où l'excellence est reine, preuve en est la liste de talents hexagonaux : Alcest, Angmar, Anorexia Nervosa, Antaeus, Aosoth, Arkhon Infaustus, Sektemtum, Blacklodge, Blut Aus Nord, Crystalium, Diapsiquir, Merrimack, Nehëmah, Necroblaspheme, Otargos, Peste Noire, Reverence, Spektr, Asmodée, Ad Hominem, Seth et j'en oublie des dizaines...
On vit une époque formidable !
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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