Candlemass
Psalms For The Dead |
Label :
Napalm |
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À ce qu'on dit Psalms For The Dead serait le testament de Candlemass, le groupe tirerait sa révérence. Il faut donc accepter le fait que ça s'arrête là, sur une onzième perle de heavy doom occulte.
Si "Prophet", le morceau d'ouverture, ne me convainc pas immédiatement du fait de son côté peut-être trop mélodique et mid tempo, "The Sound Of Dying Demons" me dépose sur place. Un riff incroyablement pesant, des vocaux au lyrisme parfait, un solo superbe, tous les ingrédients d'un doom de très haute volée sont réunis. La suite ne comporte absolument aucune fausse note. Pour peu que l'on soit sensible à un heavy metal classieux et aux chanteurs qui n'ont pas peur de monter dans les aigües lorsqu'ils ont le talent pour le faire, on ne pourra que réserver une place de choix à ce dernier album.
Bien entendu, la production est béton, le groupe a passé l'âge d'enregistrer dans des garages. On sent les types raffinés, des esthètes en quelque sorte, amateurs de choses léchées où rien n'est laissé au hasard.
Selon moi, Candlemass n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait tomber le rythme. Car si sa vision du heavy est très classique, son approche du doom est inimitable. "Waterwitch" ou "Siren Song" ont tout pour devenir des incontournables des prochains sabbats, de même que l'envoûtant titre éponyme. En fait, chacune des neuf compositions mériterait d'entrer dans la légende, du groupe mais également d'un style qui n'a que trop peu souvent été pratiqué avec autant de classe.
Les clous qui referment le cercueil sont en or, à n'en pas douter. "Black As Time".
Si "Prophet", le morceau d'ouverture, ne me convainc pas immédiatement du fait de son côté peut-être trop mélodique et mid tempo, "The Sound Of Dying Demons" me dépose sur place. Un riff incroyablement pesant, des vocaux au lyrisme parfait, un solo superbe, tous les ingrédients d'un doom de très haute volée sont réunis. La suite ne comporte absolument aucune fausse note. Pour peu que l'on soit sensible à un heavy metal classieux et aux chanteurs qui n'ont pas peur de monter dans les aigües lorsqu'ils ont le talent pour le faire, on ne pourra que réserver une place de choix à ce dernier album.
Bien entendu, la production est béton, le groupe a passé l'âge d'enregistrer dans des garages. On sent les types raffinés, des esthètes en quelque sorte, amateurs de choses léchées où rien n'est laissé au hasard.
Selon moi, Candlemass n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait tomber le rythme. Car si sa vision du heavy est très classique, son approche du doom est inimitable. "Waterwitch" ou "Siren Song" ont tout pour devenir des incontournables des prochains sabbats, de même que l'envoûtant titre éponyme. En fait, chacune des neuf compositions mériterait d'entrer dans la légende, du groupe mais également d'un style qui n'a que trop peu souvent été pratiqué avec autant de classe.
Les clous qui referment le cercueil sont en or, à n'en pas douter. "Black As Time".
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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