Lee Ranaldo
Between The Times And The Tides |
Label :
Matador |
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Le fait que Sonic Youth soit en stand by (si on peut dire), n'a rien à voir avec la sortie des albums solos de ses voix masculines. Ils n'en sont pas à leur premier essai, autant Thurston que Lee, mais force est de constater qu'ils se sont bien assagis (pour leurs derniers disques, pas définitivement).
Mais ne comparons pas les deux albums, qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre. Traitons Between The Times And The Tides comme un album à part entière. et Lee Ranaldo comme un type (émancipé depuis des plombes) qui s'amuse avec sa guitare, avec ses amis.
Commencé en 2010, Lee gratouille sa guitare sèche, compose quelques trucs, voulant sortir de son quotidien bruitiste (souvenez vous de sa performance à la Fondation Cartier en mai 2010, avec sa guitare qui tournoyait en saturant suspendue à un filin), il était parti sur quelque chose de dépouillé ("Hammer Blows" & "Stranded"doivent être de de celles là). Chemin faisant, il appelle des potes, rajoute des instruments, et nous offre un album...accessible. Oui je sais, c'est un terme un peu galvaudé, comme l'album de la maturation et ce genre de trucs qu'on entendrait sur le plateau de Taratata, mais il faut se le dire, c'est vraiment son disque le plus accessible depuis ... Ben c'est le premier en fait.
On retrouve avec plaisir la voix de Lee , les constructions de faux tubes pop, toujours alambiqués mais jamais trop, une certaine facilité au tube (preuve avec le single sorti il y a quelques semaines "Off The Wall", "Angles"). En fait non, c'est impossible de ne pas penser à Sonic Youth. Forcément, on y fait référence, même implicitement, même sans le vouloir, tant certains titres font penser à la période mid-90's du groupe, Dirty en tête (les excellents "Xtina As I Knew Her" & "Lost (plane t Nice)" ). Le fait que Steve Shelley & Jim O'Rourke participent au disque n'y est sans doute pas étranger. Sans oublier Nels Cline de Wilco, et bien d'autres... Un super groupe, mais sobre, presque modeste ,sans en mettre des caisses ("Shouts", "Tomorrow Never Comes", Fire Island (phases)" & sa guitare slidée). Les compos de Lee se suffisent à elles même, elles sont simplement sublimées par ces musiciens qui jouent ensemble.
"Une chanson peut prendre un million de chemins différents" disait Lee. À l'écoute de ce disque, on peut se dire qu'elles ont vraiment pris le bon, le détourné, du genre des petits chemins qu'on prend pour éviter les autoroutes, pour le plaisir simple de divaguer, saisir le moment présent..
Mais ne comparons pas les deux albums, qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre. Traitons Between The Times And The Tides comme un album à part entière. et Lee Ranaldo comme un type (émancipé depuis des plombes) qui s'amuse avec sa guitare, avec ses amis.
Commencé en 2010, Lee gratouille sa guitare sèche, compose quelques trucs, voulant sortir de son quotidien bruitiste (souvenez vous de sa performance à la Fondation Cartier en mai 2010, avec sa guitare qui tournoyait en saturant suspendue à un filin), il était parti sur quelque chose de dépouillé ("Hammer Blows" & "Stranded"doivent être de de celles là). Chemin faisant, il appelle des potes, rajoute des instruments, et nous offre un album...accessible. Oui je sais, c'est un terme un peu galvaudé, comme l'album de la maturation et ce genre de trucs qu'on entendrait sur le plateau de Taratata, mais il faut se le dire, c'est vraiment son disque le plus accessible depuis ... Ben c'est le premier en fait.
On retrouve avec plaisir la voix de Lee , les constructions de faux tubes pop, toujours alambiqués mais jamais trop, une certaine facilité au tube (preuve avec le single sorti il y a quelques semaines "Off The Wall", "Angles"). En fait non, c'est impossible de ne pas penser à Sonic Youth. Forcément, on y fait référence, même implicitement, même sans le vouloir, tant certains titres font penser à la période mid-90's du groupe, Dirty en tête (les excellents "Xtina As I Knew Her" & "Lost (plane t Nice)" ). Le fait que Steve Shelley & Jim O'Rourke participent au disque n'y est sans doute pas étranger. Sans oublier Nels Cline de Wilco, et bien d'autres... Un super groupe, mais sobre, presque modeste ,sans en mettre des caisses ("Shouts", "Tomorrow Never Comes", Fire Island (phases)" & sa guitare slidée). Les compos de Lee se suffisent à elles même, elles sont simplement sublimées par ces musiciens qui jouent ensemble.
"Une chanson peut prendre un million de chemins différents" disait Lee. À l'écoute de ce disque, on peut se dire qu'elles ont vraiment pris le bon, le détourné, du genre des petits chemins qu'on prend pour éviter les autoroutes, pour le plaisir simple de divaguer, saisir le moment présent..
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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