Alec Empire
Amiens [La Lune Des Pirates] - mardi 21 mars 2006 |
Lorsqu'Alec Empire débarqua ce soir-là, torse nu et brandissant sa guitare, la fosse s'écarta telle la Mer Rouge devant Moïse. Il a dû apprécier, le gaillard.
Monsieur joue fort, monsieur en fout plein la vue avec ses stromboscopes, monsieur est beau gosse, monsieur se la pète grave. D'ailleurs il n'adressera pas la parole au public, enchaînant les morceaux sans aucun répit et communiquant par signes genre "je suis bien bon de me déplacer pour des blaireaux comme vous". Et vraiment, ça ne faisait pas mauvais effet.
Du moins au début.
Au bout d'une demi-heure, on comprend que le mec a écrit une chanson dans sa vie et l'exploite à outrance en en donnant différentes versions tournant avec une variation ou deux. C'est surtout le cas de Futurist, les morceaux tirés d'Intelligence & Sacrifice tenant finalement mieux la route. Et arrivé là, Alec aura beau jeu de gueuler comme un dingue, de jouer comme si sa vie en dépendait, de toiser tout le monde en roulant ses muscles, le public commencera à en avoir marre des décibels et de la lumière anti-épileptiques. Et ce n'est pas la demoiselle aux claviers (hautaine comme son boss) qui fera passer le temps plus vite. Résultat, la fin fit plaisir à la grande majorité de la salle.
Bref, pas un mauvais concert mais un concert trop long et trop fort. Alors "Alec Empire the fuckin' destroyer"; soit tu baisses, soit tu écourtes.
Monsieur joue fort, monsieur en fout plein la vue avec ses stromboscopes, monsieur est beau gosse, monsieur se la pète grave. D'ailleurs il n'adressera pas la parole au public, enchaînant les morceaux sans aucun répit et communiquant par signes genre "je suis bien bon de me déplacer pour des blaireaux comme vous". Et vraiment, ça ne faisait pas mauvais effet.
Du moins au début.
Au bout d'une demi-heure, on comprend que le mec a écrit une chanson dans sa vie et l'exploite à outrance en en donnant différentes versions tournant avec une variation ou deux. C'est surtout le cas de Futurist, les morceaux tirés d'Intelligence & Sacrifice tenant finalement mieux la route. Et arrivé là, Alec aura beau jeu de gueuler comme un dingue, de jouer comme si sa vie en dépendait, de toiser tout le monde en roulant ses muscles, le public commencera à en avoir marre des décibels et de la lumière anti-épileptiques. Et ce n'est pas la demoiselle aux claviers (hautaine comme son boss) qui fera passer le temps plus vite. Résultat, la fin fit plaisir à la grande majorité de la salle.
Bref, pas un mauvais concert mais un concert trop long et trop fort. Alors "Alec Empire the fuckin' destroyer"; soit tu baisses, soit tu écourtes.
Pas mal 13/20 | par Thinwhitejs |
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