Drudkh
Microcosmos |
Label :
Season Of Mist |
||||
Le passage chez Season Of Mist a sûrement contribué à asseoir la renommée de Drudkh, mais la qualité de ses productions n'y est sans doute pas étrangère non plus.
Microcosmos frôle la perfection dès le premier titre "Distant Cries Of Cranes", un black métal progressif, émotif, dans lequel est inséré un superbe pont acoustique où la basse s'en donne à cœur joie. C'est étrange comme à chaque fois que j'écoute ce groupe, je pense à Isis.
La perfection vient aussi de la qualité globale de l'inspiration, habile mélange d'atmosphères folkloriques ("Days That Passed", "Widow's Grief") et de musiques naturalistes.
La perfection également dans l'interprétation des quatre pièces principales qui composent Microcosmos, chacune avoisinant ou dépassant les dix minutes. Le jeu des musiciens est techniquement parfait, soutenu par un son clair et pur comme un matin d'hiver. Il n'y a rien à redire sur ce point, ni même sur le chant, envoûtant bien que toujours utilisé avec autant de parcimonie.
Et pourtant, en dépit de ces nombreuses qualités, l'album n'atteint pas les sommets que nous espérions. La faute à un manque de variété ? Au fait que tout sonne trop policé ? Difficile à dire, c'est davantage un sentiment diffus qu'une affirmation basée sur des observations concrètes.
Néanmoins, reprocher la qualité est une position difficile à tenir, et Microcosmos s'élève largement au-dessus de la masse.
Pour les amateurs de ce genre de musique, je profite de cette chronique pour recommander très fortement l'écoute de The Haunting Presence du groupe Krohm, qui évolue dans un style assez similaire, bien que plus "raw" et glacial. Un bijou à découvrir.
Microcosmos frôle la perfection dès le premier titre "Distant Cries Of Cranes", un black métal progressif, émotif, dans lequel est inséré un superbe pont acoustique où la basse s'en donne à cœur joie. C'est étrange comme à chaque fois que j'écoute ce groupe, je pense à Isis.
La perfection vient aussi de la qualité globale de l'inspiration, habile mélange d'atmosphères folkloriques ("Days That Passed", "Widow's Grief") et de musiques naturalistes.
La perfection également dans l'interprétation des quatre pièces principales qui composent Microcosmos, chacune avoisinant ou dépassant les dix minutes. Le jeu des musiciens est techniquement parfait, soutenu par un son clair et pur comme un matin d'hiver. Il n'y a rien à redire sur ce point, ni même sur le chant, envoûtant bien que toujours utilisé avec autant de parcimonie.
Et pourtant, en dépit de ces nombreuses qualités, l'album n'atteint pas les sommets que nous espérions. La faute à un manque de variété ? Au fait que tout sonne trop policé ? Difficile à dire, c'est davantage un sentiment diffus qu'une affirmation basée sur des observations concrètes.
Néanmoins, reprocher la qualité est une position difficile à tenir, et Microcosmos s'élève largement au-dessus de la masse.
Pour les amateurs de ce genre de musique, je profite de cette chronique pour recommander très fortement l'écoute de The Haunting Presence du groupe Krohm, qui évolue dans un style assez similaire, bien que plus "raw" et glacial. Un bijou à découvrir.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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